Considérations sur les causes de la grandeur des Romains, et de leur décadence |
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Expressions et termes fréquents
affaires alliés anciens armée armes arriva auroit avant avoient avoit ayant barbares c'étoit cause cent César cesse changer Chap choses Cicéron citoyens civiles commencement conquêtes consuls continuellement corps coutume crimes d'abord d'autres d'Italie dire divisions donner empereurs empire enfin ennemis établi état étoient étoit eût faisoient faisoit firent forces forme fût général gens gouvernement grandeur Grecs guère guerre hommes ibid jours jugèrent l'empire l'état l'un laissa liberté lieu livres lois magistrats mains maître malheurs ment mieux militaire mille monde mort n'avoient n'avoit n'en nations nombre obligé paix particuliers passer pays pendant périr Perses petites peuple place Pompée porter pouvoient pouvoit premier presque prince propres provinces puissance qu'un raison règne religion rendit rent république rien rois Romains Rome s'il sénat sent servir seul soldats sortes suite suiv sujets Sylla terre tion traité troupes trouva victoire ville villes voit Voyez
Fréquemment cités
Page 206 - Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui agissent dans chaque monarchie, l'élèvent, la maintiennent ou la précipitent ; tous les accidents sont soumis à ces causes ; et si le hasard d'une bataille, c'est-à-dire une cause particulière, a ruiné un État, il y avait une cause générale qui faisait que cet État devait périr par une seule bataille : en un mot, l'allure principale entraîne avec elle tous les accidents particuliers.
Page 118 - César; mais cet homme extraordinaire avait tant de grandes qualités, sans pas un défaut, quoiqu'il eût bien des vices , qu'il eût été bien difficile que , quelque armée qu'il eût commandée, il n'eût été vainqueur, et qu'en quelque république qu'il fût né, il ne l'eût gouvernée.
Page 101 - Ton ne croit voir que du trouble, c'est-àdire, une harmonie d'où résulte le bonheur, qui seul est la vraie paix. Il en est comme des parties de cet univers, éternellement liées par l'action des unes et la réaction des autres.
Page 148 - II n'ya point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois, et avec les couleurs de la justice, lorsqu'on va pour ainsi dire noyer des malheureux sur la planche même sur laquelle ils s'étaient sauvés.
Page 261 - C'est une erreur de croire qu'il y ait dans le monde une autorité humaine, à tous les égards, despotique; il n'y en a jamais en, et il n'y en aura jamais : le pouvoir le plus immense est toujours borné par quelque coin.
Page 101 - Ce qu'on appelle union, dans un corps politique, est une chose très-équivoque ; la vraie est une union d'harmonie, qui fait que toutes les parties, quelque opposées qu'elles nous paraissent, concourent au bien général de la société, comme des dissonances dans la musique concourent à l'accord total.
Page 276 - Ce ne fut ni la crainte , ni la piété, qui établit la religion chez les Romains , mais la nécessité où sont toutes les sociétés d'en avoir une.
Page 34 - État plus près de sa ruine que l'indifférence pour le bien commun n'y met une république. L'avantage d'un État libre est que les revenus y sont mieux administrés; mais lorsqu'ils le sont plus mal, l'avantage d'un État libre est qu'il n'ya point de favoris; mais quand cela n'est pas, et qu'au lieu des amis...
Page 46 - D'un autre côté , le consul Térentius Varron avait fui honteusement jusqu'à Venouse : cet homme , de la plus basse naissance , n'avait été élevé au consulat que pour mortifier la noblesse. Mais le sénat ne voulut pas jouir de ce malheureux triomphe ; il vit combien il était nécessaire qu'il s'attirât dans cette occasion la confiance du peuple : il alla au-devant de Varron , et le remercia de ce qu'il n'avait pas désespéré de la république.
Page 205 - Ce n'est pas la fortune qui domine le monde ; on peut le demander aux Romains, qui eurent une suite continuelle de prospérités quand ils se gouvernèrent sur un certain plan, et une suite non interrompue de revers lorsqu'ils se conduisirent sur un autre. Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui...