Corneille inconnuDidier, 1876 - 382 pages |
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Fréquemment cités
Page 215 - Tous les grands divertissements sont dangereux pour la vie chrétienne ; mais entre tous ceux que le monde a inventés, il n'y en a point qui soit plus à craindre que la comédie.
Page 208 - Misérable! et je vis? et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue? J'ai pour aïeul le père et le maître des Dieux: Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux.
Page 181 - Je sens le même feu , je sens la même audace Qui fit plaindre le Cid , qui fit combattre Horace ; Et je me trouve encor la main qui crayonna L'âme du grand Pompée , et l'esprit de Cinna.
Page 281 - D'un astre impérieux doit suivre les caprices, Et Delphes, malgré nous, conduit nos actions Au plus bizarre effet de ses prédictions? L'âme est donc tout esclave: une loi souveraine Vers le bien ou le mal incessamment l'entraîne; Et nous ne recevons ni crainte ni désir De cette liberté qui n'a rien à choisir, Attachés sans relâche à cet ordre sublime, Vertueux sans mérite, et vicieux sans crime.
Page 58 - Je sais ce que je vaux, et crois ce qu'on m'en dit. Pour me faire admirer je ne fais point de ligue : J'ai peu de voix pour moi , mais je les ai sans brigue ; Et mon ambition, pour faire plus de bruit...
Page 97 - Quand les ordres du ciel nous ont faits l'un pour l'autre, Lyse, c'est un accord bientôt fait que le nôtre : Sa main entre les cœurs, par un secret pouvoir, Sème l'intelligence avant que de se voir ; II prépare si bien l'amant et la maîtresse, Que leur âme au seul nom s'émeut et s'intéresse.
Page 71 - Vous m'honorez de votre estime en un temps où il semble qu'il y ait un parti fait pour ne m'en laisser aucune.
Page 152 - Mon bonheur commença quand mon ame fut prise. Je gagnai de la gloire en perdant ma franchise. Charmé de deux beaux yeux, mon vers charma la cour; Et ce que j'ai de nom je le dois à l'amour.
Page 319 - Je n'ose plus m'en plaindre, et vois trop de combien Le métier qu'il a pris est meilleur que le mien. Il est vrai que d'abord mon âme s'est émue : J'ai cru la comédie au point où je l'ai vue; J'en ignorais l'éclat, l'utilité, l'appas, Et la blâmais ainsi, ne la connaissant pas, Mais depuis vos discours mon cœur plein d'allégresse A banni cette erreur avecque sa tristesse.
Page 356 - Cependant mon avis est celui de Térence. Puisque nous faisons des poèmes pour être représentés , notre premier but doit être de plaire à la cour et au peuple, et d'attirer un grand monde à leurs représentations.