Oeuvres complètes de Voltaire, Volume 51Imprimerie de la Société littéraire-typographique, 1784 |
Autres éditions - Tout afficher
Oeuvres complètes de Voltaire, Volume 51 Voltaire (pseud. van François-Marie Arouet) Affichage du livre entier - 1787 |
Expressions et termes fréquents
abfolument acte affez aime ainfi amant amour Ariane auffi barbarifme barbariſme beau Bérénice c'eft c'eſt chofe choſe Cinna cœur comédie comique comte d'Effex confeil Corneille crime défaut deffein difcours Dircé doit Eryxe eſpèce eſt expreffion expreffions fang fans fcène fcène eft fecond fecret fefait femble femme fens fentimens fentiment ferait fervir feul fituation Flaminius foit folécifme fon fils font fouffrir foupirs fous fouvent fpectateur froide ftyle fublime fuccès fuis fuivante fujet furtout Héraclius héros homme illuftre intéreffante j'ai jamais jufqu'à jufte l'amour l'efprit laiffer Laodice Léontine Madame Maffiniffe maîtreffe Martian n'eft n'eſt néceffaire Nicomède noble obfcur Oedipe paffe paffion parler perfonnage perfonne perſonnage Pertharite Phèdre Phocas phraſe pièce Pierre Corneille poëfie Pompée prefque prince princeffe Prufias puiffe Pulchérie qu'un Quinault Racine raifon refte reine ridicule rien s'eft ſcène SCENE PREMIERE Seigneur Sertorius ſes ſon Sophonisbe ſtyle ſujet théâtre Théfée Thomas Corneille tragédie tragique Viriate
Fréquemment cités
Page 353 - Depuis cinq ans entiers chaque jour je la vois, Et crois toujours la voir pour la première fois.
Page 349 - II ne me laissait plus que de tristes adieux. Jugez de ma douleur, moi dont l'ardeur extrême, Je vous l'ai dit cent fois, n'aime en lui que lui-même ; Moi qui, loin des grandeurs dont il est revêtu, Aurais choisi son cœur et cherché sa vertu.
Page 138 - II n'est rien qui ne cède à l'ardeur de régner; Et, depuis qu'une fois elle nous inquiète, La nature est aveugle , et la vertu muette. Te le dirai-je, Araspe? il m'a trop bien servi; Augmentant mon pouvoir, il me l'a tout ravi : II n'est plus mon sujet qu'autant qu'il le veut être; Et qui me fait régner en effet est mon maître.
Page 105 - Il peut arriver sans doute des aventures très funestes à de simples citoyens; mais elles sont bien moins attachantes que celles des souverains, dont le sort entraîne celui des nations. Un bourgeois peut être assassiné comme Pompée; mais la mort de Pompée fera toujours un tout autre effet que celle d'un bourgeois. Si vous traitez les intérêts d'un bourgeois dans le...
Page 12 - Je meurs dans cet espoir satisfaite et tranquille. Si je n'ai pas vécu la compagne d'Achille, J'espère que du moins un heureux avenir A vos faits immortels joindra mon souvenir; Et qu'un jour mon trépas , source de votre gloire Ouvrira le récit d'une si belle histoire.
Page 379 - Venez , Haine implacable • ! Sortez du gouffre épouvantable Où vous faites régner une éternelle horreur. Sauvez-moi de l'amour, rien n'est si redoutable; Rendez-moi mon courroux, rendez-moi ma fureur, Contre un ennemi trop aimable.
Page 319 - Eh bien ! si cet amour a sur vous tant de force, Régnez : qui fait des lois peut bien faire un divorce. Du trône on considère enfin ses vrais amis, Et quand vous pourrez tout, tout vous sera permis.
Page 377 - Quoi ! des plus chères mains craignant les trahisons, J'ai pris soin de m'armer contre tous les poisons; J'ai su, par une longue et pénible industrie, Des plus mortels venins prévenir la furie : Ah ! qu'il eût mieux valu, plus sage et plus heureux, Et repoussant les traits d'un amour dangereux, Ne pas laisser remplir d'ardeurs empoisonnées Un cœur déjà glacé par le froid des années ! De ce trouble fatal par où dois-je sortir?
Page 131 - Et nous verrons ainsi qui fait mieux un brave homme, Des leçons d'Annibal, ou de celles de Rome.
Page 224 - Théâtre, toute médiocre qu'elle est, faisait regarder comme un législateur en littérature. Cet abbé, qui avait été long-temps prédicateur, s'était acquis beaucoup de crédit dans les plus grandes maisons de Paris.