Notice des principaux monuments exposés

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Imp. Française Mourès, Rey, 1864 - 301 pages
 

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Page 109 - L'attribut essentiel des mères divines dans la théogonie égyptienne ressort ici avec évidence. Le soleil s'enfante luimême dans le sein de Neith. Il est enfanté , non engendré. Par conséquent il n'ya pas de contact du mâle, et Neith reste vierge. Dans son rôle funéraire , Neith est une des quatre déesses protectrices des entrailles qu'on enfermait dans les vases dits canopes.
Page 102 - La terre était informe et toute nue, les ténèbres couvraient la face de l'abîme, et l'esprit de Dieu était porté sur les eaux.
Page 226 - Le travail de ce beau monument est tout à fait hors ligne. Le fond des figures est découpé à jour. Les figures ellesmêmes sont dessinées par des cloisons d'or dans lesquelles on a introduit des plaquettes de pierres dures (cornaline, turquoise, lapis, pâte imitant le feld-spath vert). Ainsi disposée, cette sorte de mosaïque, où chaque couleur est séparée de celle qui l'avoisinepar un brillant filet d'or, donne un ensemble aussi harmonieux que riche.
Page 91 - Nephthys, recueillaient son corps qui avait été jeté dans le fleuve, le dieu ressuscitait d'entre les morts et apparaissait à son fils Horus, qu'il instituait son vengeur. C'est ce sacrifice qu'il avait autrefois accompli en faveur des hommes qu'Osiris renouvelle ici en faveur de l'âme dégagée de ses liens terrestres.
Page 229 - Une barque garnie de son équipage et montée sur un chariot à quatre roues. La barque est d'or massif, le train qui la supporte est de bois, les roues sont de bronze à quatre rayons. Par ses formes gracieuses et légères, notre monument rappelle les barques célèbres du Nil, faites, selon Pline, de papyrus, de joncs et de roseaux. L'avant et l'arrière sont relevés et terminés par des bouquets de papyrus recourbés. Les rameurs, au nombre de douze, sont d'argent massif. Au centre de la barque...
Page 34 - L'étude des caveaux de ce temps ne dément pas les conclusions que l'examen des stèles de la même époque nous a déjà révélées. Pas de régularité, pas de grandeur, rien qui rappelle l
Page 45 - Pour l'Egypte, la vie humaine ne finit pas au moment où l'âme se sépare du corps; elle se continue dans l'autre monde. Après des combats plus ou moins terribles, qui toutefois ne mettent à l'épreuve que la piété et la morale du défunt, l'âme proclamée juste est enfin admise dans le séjour éternel ; mais l'heure des félicités sans bornes ne viendra que quand le corps aura été réuni au principe éthéré qui l'a déjà une fois animé. Alors commencera cette seconde vie que la mort...
Page 18 - Au sommet du panthéon égyptien plane un Dieu unique, immortel, incréé, invisible et caché dans les profondeurs inaccessibles de son essence ; il est le créateur du ciel et de la terre ; il a fait tout ce qui existe, et rien n'a été fait sans lui ; c'est le Dieu réservé à l'initié du sanctuaire.
Page 164 - Une statue de bois du Musée de Boulaq, représentant un fonctionnaire de l'ancien empire , offre les mêmes particularités : Les yeux sont rapportés. Une enveloppe de bronze qui tient lieu des paupières enchâsse l'œil proprement dit , formé d'un morceau de quartz blanc opaque, au centre duquel un autre morceau de cristal de roche sert de prunelle. Au centre et au fond du cristal un clou brillant est fixé et donne à l'œil ainsi fabriqué quelque chose du regard de la vie...
Page 75 - Je me suis attaché Dieu par mon amour ; » j'ai donné du pain à celui qui avait faim, de l'eau à celui » qui avait soif, des vêtements à celui qui était nu ; j'ai » donné un lieu d'asile à l'abandonné...

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