Les ennemis de Racine au XVII. siècleHachette et cie., 1892 - 393 pages |
Expressions et termes fréquents
admirateurs adversaires de Racine Agamemnon Alexandre amant amis amour Andromaque Athalie attaques auteurs Bajazet beautés Benserade Bérénice Boileau Boursault Boyer Britannicus Bruyère cabale caractère célèbre Champmeslé Clerc Clytemnestre cœur comédie comédiens Corneille critique d'Alexandre d'Andromaque d'Athalie d'Iphigénie dénoûment Dissertation dit-il doute dramatique écrivains éloges ennemis de Racine Éraste Euripide fameux fille Fontenelle gédie génie goût héros homme Iphigénie jeune jugement l'abbé de Villiers l'amour l'auteur l'hôtel de Bourgogne lettre littéraires Louis Racine Louis XIV ment Mercure galant Mithridate Mme de Bouillon Mme de Maintenon Mme de Sévigné Mme Deshoulières Molière mort neille nouveaux poètes nouvelle œuvre ouvrages passion Perrault personnages Phèdre pièce poésie poète Port-Royal Porus Pradon préface première prince Pulchérie Pyrrhus querelle Quinault représentation reste rival Robinet Roxane Saint-Cyr Saint-Évremond satirique scène Segrais semble sentiments style Subligny succès sujet talent teur théâtre tion Tite et Bérénice Titus tragédie tragédie de Racine trouve Villars Visé
Fréquemment cités
Page 314 - Les faiblesses de l'amour y passent pour de vraies faiblesses. Les passions n'y sont présentées aux yeux que pour montrer tout le désordre dont elles sont cause; et le vice y est peint partout avec des couleurs qui en font connaître et haïr la difformité.
Page 246 - La principale règle est de plaire et de toucher : toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première.
Page 327 - J'entrepris donc la chose: et je m'aperçus qu'en travaillant sur le plan qu'on m'avait donné, j'exécutais en quelque sorte un dessein qui m'avait souvent passé dans l'esprit, qui était de lier, comme dans les anciennes tragédies grecques, le chœur et le chant avec l'action, et d'employer à chanter les louanges du vrai Dieu cette partie du chœur que les païens employaient à chanter les louanges de leurs fausses divinités.
Page 330 - Je ne puis vous dire l'excès de l'agrément de cette pièce. C'est une chose qui n'est pas aisée à représenter et qui ne sera jamais imitée : c'est un rapport de la musique, des vers, des chants, des personnes, si parfait et si complet, qu'on n'y souhaite rien.
Page 161 - Comme je vous l'ai dit, elle m'a semblé très belle. Mais je crois qu'on peut aller plus loin dans les passions, et qu'il ya encore quelque chose de plus profond dans les sentiments que ce qui s'y trouve.
Page 18 - Sitôt que d'Apollon un génie inspiré Trouve loin du vulgaire un chemin ignoré, En cent lieux contre lui les cabales s'amassent ; Ses rivaux obscurcis autour de lui croassent ; Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux ; La mort seule ici-bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur son nom...
Page 111 - Un faiseur de romans et un poète de théâtre est un empoisonneur public, non des corps, mais des âmes des fidèles, qui se doit regarder comme coupable d'une infinité d'homicides spirituels, ou qu'il a causés en effet ou qu'il a pu causer par ses écrits pernicieux.
Page 196 - C'est elle que je me suis surtout efforcé de bien exprimer, et ma tragédie n'est pas moins la disgrâce d'Agrippine que la mort de Britannicus.
Page 254 - Jamais Iphigénie, en Aulide immolée, N'a coûté tant de pleurs à la Grèce assemblée, Que dans l'heureux spectacle à nos yeux étalé En a fait, sous son nom, verser la Champmeslé 2.
Page 72 - J'avoue qu'il ya eu des temps où il fallait choisir de beaux sujets, et les bien traiter : il ne faut plus aujourd'hui que des caractères , et je demande pardon au poète de la comédie de M.