Histoire des révolutions arrivées dans le gouvernement de la République romaine, Volume 3Deterville, 1796 |
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Expressions et termes fréquents
Appius armée assemblée aussi-tôt autorité Aventin avis avoient avoit bles Brennus buns Camille camp Capenates capitole censeurs ciens citoyens Claudius Clusium collègues consulaire consulat consuls Cornelius courage d'Appius décemvir décemvirat décemvirs déclara devoient devoit dictateur dieux différens dignité dit-il Duillius élection enfans ennemis Eques esclave étoient étoit eût Fabius Fabius Vibulanus faisoient faisoit Falisques falloit fille firent Gaulois général Genutius gouvernement guerre Icilius l'armée l'assemblée du peuple l'autorité l'élection légions liberté licteurs lois magistrats plébéiens magistrature mée Melius ment multitude n'avoient n'avoit n'étoit n'y avoit nouveaux magistrats opposer ordres partage des terres patriciens patrie peuple Romain Posthumius pouvoient pouvoir prétexte publique questeurs Quintius rent république Rome s'étoient Sabins secours secret séditieux Sempronius sénat sénateurs Sergius seroient seroit Servilius Siccius soldats suffrages Tempanius tion Toscane toyens tribunat tribuns du peuple tribuns mili tribuns militaires troupes tyrannie Valerius et Horatius Veïens Virginie Virginius Volsques vouloit
Fréquemment cités
Page 61 - Appius, quoique emporté par sa passion, n'osa refuser une telle caution : mais craignant le retour de Virginius, il dépêcha secrètement un exprès à ses collègues qui commandoient l'armée, pour les prier de faire arrêter Virginius sous quelque prétexte ; et du moins de ne lui point donner congé de revenir à Rome. Il se flattoit que , faute de comparoître dans le temps marqué, il seroit alors autorisé à remettre sa fille entre les mains de Claudius ; mais son courrier arriva trop tard...
Page 168 - Tempanius , qui ne doutoit pas que les ennemis ne l'attaquassent , de nouveau , dès que les ténèbres seroient dissipées (i) fut bien surpris, lorsqu'au point du jour il ne vit plus ni amis, ni ennemis. Il ne pouvoit comprendre ce qu'étoient devenues deux grandes armées , qui , peu d'heures auparavant, occupoient toute la plaine. Il alla d'abord lui-même reconnoître le camp des Volsques , et ensuite celui des Romains. On ne trouva , dans l'un et dans l'autre, que quelques blessés, qui n'avoient...
Page 53 - Claudius, son client, homme hardi, effronté, et de ces gens qui ne s'introduisent dans la confiance des grands que par une complaisance criminelle pour leurs plaisirs. Ce ministre de la passion du décemvir entra dans l'école publique où...
Page 48 - Ils retournèrent ensuite au camp, et rapportèrent qu'ils étoient tombés dans une embuscade, où ils avoientperdu leur commandant, et une partie de leurs compagnons. On les crut d'abord ; mais une troupe de soldats qui regardoient Siccius comme leur père , étant allés d'eux-mêmes sur le lieu du combat pour enlever son corps et lui rendre les derniers devoirs, s'aperçurent que ceux qui avoient été tués dans cette occasion étoient tous Romains , qu'ils avoient le...
Page 143 - ... il implore le secours de la multitude, et il conjure ses amis de ne pas souffrir qu'on le massacre en leur présence. Le...
Page 115 - Canuléius sentit bien l'artifice : « Soit que la nouvelle de la « guerre soit vraie, dit-il en adressant la parole « aux consuls, ou que ce ne soit qu'un faux bruit « semé exprès pour avoir un prétexte de tirer le « peuple de la ville, je déclare, comme tribun, « que ce peuple, qui tant de fois a répandu son « sang pour la défense de la patrie , est encore
Page 69 - Appius, du haut de son tribunal, crie, avec fureur, qu'on arrête Virginius. Mais il s'ouvrit un passage avec le couteau qu'il tenoit à la main; et, favorisé de la multitude, il gagna la porte de la ville , et se rendit au...
Page 234 - Fabius, irrités d'une réponse si fière, dissimulèrent leur ressentiment; et, sous prétexte de vouloir en qualité de médiateurs conférer avec les magistrats de Clusium , ils demandèrent à entrer dans la place. Mais ils ne furent pas
Page 62 - Virginius , qui les avoit prévues , s écarta de la route ordinaire, et rentra, dans Rome, par une porte opposée à celle de la ville , qui regardoit le camp des Romains. Il parut, le lendemain , dans la place, pénétré de douleur, et tenant, par la main , sa fille, qui fondoit en larmes. Elle étoit accompagnée de ses parentes, qui...
Page 200 - Il résolut de pourvoir à la subsistance du soldat, d'une manière qu'il n'en eût aucune obligation aux tribuns. Tous les citoyens romains jusqu'alors avoient été à la guerre à leurs dépens : il falloit que chacun tirât de son petit héritage de quoi subsister, tant en campagne que pendant le quartier d'hiver; et souvent, quand la campagne duroit trop longtemps , les terres , surtout celles des pauvres plébéiens demeuroient en friche.