La troisième année de grammaire ...A. Colin et cie., 1895 - 406 pages |
Expressions et termes fréquents
adjectif possessif adjectifs adjectifs démonstratifs adjectifs indéfinis adverbe aim é animaux appelle Boileau c'est-à-dire célèbre chose comédie complément direct composé Cond conjonction conjugaison consonne déf Dieu dire discours dix-septième siècle doublet écrit aux questions écrivains emploie époque Exercice exprimer féminin Fénelon fin iss forme genre Grammaire historique homme Impératif indéfini infinitif invariable Jean-Baptiste Rousseau l'action l'adjectif l'histoire l'infinitif langue latin littéraire littérature Louis XIV masculin ment Mode mots grecs suivants œuvres ouvrages participe passé participe présent passé défini personne philosophe phrase plante pluriel PLUS-QUE-PARFAIT poème poésie poète préfixe premier première conjugaison préposition prés PRÉSENT OU FUTUR principaux pronom relatif proposition subordonnée prose Qu'appelle-t-on Qu'entend-on Qu'est-ce qu'un qualité questions suivantes radical Remarque historique Répondez par écrit rime romp savez-vous sens seul signifie simple et complexe singulier sorte style Subj subjonctif substantif suffixe sujet syllabe synecdoque tion tragédie trans troisième conjugaison vant verbe voyelle
Fréquemment cités
Page 367 - LE CHÊNE ET LE ROSEAU Le chêne un jour dit au roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la nature : Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 240 - Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.
Page 284 - Heureux qui, comme Ulysse*, a fait un beau voyage. Ou comme cestuy là qui conquit la toison*, Et puis est retourné, plein d'usage...
Page 359 - Que l'homme, étant revenu à soi, considère ce qu'il est au prix de ce qui est; qu'il se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature...
Page 356 - Qu'elle-même sur soi renverse ses murailles, Et de -ses propres mains déchire ses entrailles; Que le courroux du ciel allumé par mes vœux Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux!
Page 229 - En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux. Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain *. Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse, Et ne vous piquez point d'une folle vitesse.
Page 365 - Chapelain! ah! c'est un si bon homme! Balzac en fait l'éloge en cent endroits divers *. Il est vrai, s'il m'eût cru, qu'il n'eût point fait de vers. Il se tue à rimer : que n'écrit-il en prose? Voilà ce que l'on dit. Et que dis-je autre chose? En blâmant ses écrits, ai-je d'un style affreux Distillé sur sa vie un venin dangereux? Ma muse, en l'attaquant, charitable et discrète, Sait de l'homme d'honneur distinguer le poète.
Page 369 - ... faire la loi aux rois et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles 'leçons. Soit qu'il élève les trônes, soit qu'il les abaisse, soit qu'il communique sa puissance aux princes, soit qu'il la retire * à lui-même et ne leur laisse que leur propre faiblesse, il leur apprend leurs devoirs d'une manière souveraine et digne de lui...
Page 254 - N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie? Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers? Mon bras, qu'avec respect toute l'Espagne admire, Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire, Tant de fois affermi le trône de son roi, Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi...
Page 231 - Le jour de la raison ne le saurait percer. Avant donc que d'écrire apprenez à penser. Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.