L'avenir économique: Partie économique

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E. Plon, 1880
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 605 - Il parut plusieurs édits 2 de quelques personnes qui, se trouvant de loisir, gouvernent l'Etat au coin de leur feu. Le préambule de ces édits était que la puissance législatrice et exécutrice est née de droit divin copropriétaire de ma terre, et que je lui dois au moins la moitié de ce que je mange. L'énormité de l'estomac de la puissance législatrice et exécutrice me fit faire un grand signe de croix. Que serait-ce, si cette puissance, qui préside à l'ordre essentiel des sociétés,...
Page 39 - Les chemins, routes et rues à la charge de l'État, les fleuves et rivières navigables ou flottables, les rivages, lais et relais de la mer, les ports, les havres, les rades, et généralement toutes les portions du territoire français qui ne sont pas susceptibles d'une propriété privée, sont considérés comme des dépendances du domaine public.
Page 212 - ... 1° La présence d'une forêt sur un sol empêche la formation des torrents ; 2° Le déboisement d'une forêt livre le sol en proie aux torrents; 3° Le développement des forêts provoque l'extinction des torrents; 4° La chute des forêts redouble la violence des torrents et peut même les faire renaître.
Page 644 - ... la tribune, j'y improvisai une préface où j'exposai avec bonheur, 1° l'injustice d'imposer sur des marchandises de même nature, dont la qualité plus ou moins précieuse ne pouvait être distinguée, des taxes qui seraient légères sur la consommation du riche ( laquelle est toujours dans les meilleures qualités), pesantes sur celle du pauvre, qui ne pouvait atteindre qu'aux qualités inférieures; 2° l'injustice, non moins grande, de faire payer la même taxe aux productions nées à...
Page 90 - Toutes les fois qu'un chemin vicinal entretenu à l'état de viabilité par une commune sera habituellement ou temporairement dégradé par des exploitations de mines , de carrières , de forêts , ou de toute entreprise industrielle appartenant à des particuliers, à des établissements publics...
Page 580 - Si nous ne trouvons pas dans les économistes d'argument contre l'unité de l'impôt, nous trouvons, au contraire , chez quelques-uns d'entre eux un desideratum, un vœu plus ou moins timide en sa faveur. J.-B. Say dit que de l'impôt unique « résulterait une si grande économie dans les frais de perception et tant de soulagement pour les classes indigentes qu'on arriverait vraisemblablement à une répartition beaucoup plus équitable que celle que nous voyons suivre maintenant. « M. Passy avoue...
Page 606 - Vous voulez rire, mon ami; j'ai hérité d'un oncle qui avait gagné huit millions à Cadix et à Surate; je n'ai pas un pouce de terre, tout mon bien est en contrats, en billets sur la place : je ne dois rien à l'Etat; c'est à vous de donner la moitié de votre subsistance, vous qui êtes un seigneur terrien.
Page 569 - ... raison du revenu net de ces propriétés. On pourrait donc dire avec justesse que c'est la propriété qui seule est chargée de la contribution, et que le propriétaire n'est qu'un agent qui l'acquitte pour elle, avec une portion des fruits qu'elle lui donne...
Page 605 - ... pays et beaucoup à perdre. Comme je n'avais alors ni blé, ni fèves, ni argent, la puissance législatrice et exécutrice me fit traîner en prison, et on fit la guerre comme on put. En sortant de mon cachot, n'ayant que la peau sur les os, je rencontrai un homme joufflu et vermeil dans un carrosse à six chevaux; il avait six laquais, et donnait à chacun d'eux, pour gages, le double de mon revenu.
Page 644 - J'ajoutai que l'opération serait désagréable à nos commettants d'un bout de la France à l'autre; que partout on avait brisé les barrières des villes; et je finis en déplorant mon sort d'avoir été forcé, par le décret impérieux de l'Assemblée, de prodiguer mon temps et mes efforts contre mon opinion formelle et déclarée pour une opération contraire à mes principes, à mes lumières, à mon devoir, au vôtre, messieurs...

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