Vie de Alexandre le Grand, Volume 2

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Librairie de Firmin Didot Frères, Fils et Cie., 1859
 

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Page 274 - murmurant les uns et les autres contre les dieux de ce que par envie ils l'avaient ravi aux hommes, à la fleur de son âge et de sa fortune. Il leur semblait voir toujours ce visage et cette mine résolue avec laquelle il les menait au combat, assiégeait les villes , montait sur les murs et récompensait la valeur. Alors les Macédoniens se repentaient de lui avoir refusé les honneurs divins, et se confessaient ingrats et impies de l'avoir frustré d'un nom qui lui était dû. Enfin, après s'être...
Page 348 - que si elle trouvait ces ouvrages à son gré, elle pouvait les faire apprendre à ses petites-filles pour se divertir et en faire des présents.
Page 185 - Immortels, au nombre de dix mille, surpassant en somptuosité tout le reste des Barbares. Ils portaient des colliers d'or et des robes de drap d'or frisé, avec des casaques à manches toutes couvertes de pierreries. « A quelque distance de là suivaient ceux qu'ils nomment les cousins du roi, jusqu'au nombre de quinze mille; mais cette troupe, trop mollement parée, tenait plus de la femme que du soldat et se montrait plus curieuse en ses habits qu'en ses armes. Les doryphores venaient ensuite;...
Page 21 - Darius, reconnaissant à son langage qu'il était Persien , lui dit <= qu'il avait au moins cette consolation, dans l'état déplorable où il se voyait réduit , de parler à un homme qui l'entendait , et qui recueillerait les dernières paroles de sa bouche; qu'il le priait de dire à Alexandre que, sans l'avoir jamais obligé, il mourait son redevable, et comblé de ses faveurs; mais qu'il lui rendait mille grâces de tant de bonté dont il avait usé envers sa mère , sa femme et ses enfants...
Page 306 - Darius pour défendre le passage de l'Eupurate, abandonna son poste , et se retira en dévastant le pays , qui aurait pu fournir des vivres aux troupes macédoniennes. Quatre jours après le passage de l'Euphrate et du Tigre, Alexandre découvrit un corps de cavalerie ; il se mit à sa poursuite et fit plusieurs prisonniers, qui lui apprirent que Darius était campé dans une grande plaine, sur la rivière de Boumade, près de Gaugamèle. Quatre jours de repos délassèrent de leurs fatigues les...
Page 205 - Il se comporta aussi vertueusement envers les fillesdeDarius.princessesd'une excellente beauté, que si elles eussent été ses propres sœurs. Et pour la reine , qui était estimée , sans contredit, la plus belle femme de son temps , bien loin d'attenter à sa pudicité, il n'y eut sorte de soins qu'il n'apportât afin que, sous ombre de ce qu'elle était captive , personne ne fût si osé de s'émanciper en la moindre chose qui lui pût déplaire. Il fit aussi rendre aux femmes toutes leurs bagues...
Page 86 - Quolibet hoste , paras... , de l'autre côté, comme le Scythe à Alexandre : « Qu'avons-nous à démêler avec toi? Jamais nous » n'avons mis le pied dans ton pays. N'est-il pas » permis à ceux qui vivent dans les bois , d'ignorer » qui tu es , et d'où tu viens...
Page 269 - Le 25, quoiqu'il fût plus malade, il prit un bain et fit les sacrifices accoutumés. Il entra dans sa chambre de lit, et s'entretint avec Médius. Il fixa le départ de sa flotte, qui devait se faire dans trois jours.
Page 115 - Qu'Alexandre dise tout haut ce qu'il veut dire, ou qu'il n'appelle point à sa table des hommes libres et qui ne savent dire que la vérité, ou qu'il passe sa vie avec des barbares et avec des esclaves qui adoreront volontiers sa ceinture persienne et sa robe blanche. » A ces mots, Alexandre, ne pouvant plus retenir sa colère, prend sur la table une pomme qu'il jette à la tète de Clitus, et cherche son épée ; mais (I ) rianirlius rt Piérion, potiles inconnus.
Page 349 - Perse aient plus à contre-cœur ni qu'elles tiennent à plus grand opprobre que de travailler en laine. Ceux qui portèrent ces présents ayant fait entendre au roi que Sysigambis en était mal satisfaite, il crut être obligé de lui en faire des excuses et de la consoler. Il s'en vint devers elle et lui dit : « Ma mère, cette robe que vous me voyez n'est passeulementun présent de mes sœurs, maisaussi un ouvrage de leurs mains.

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