Œuvres de J. Racine: Remarques sur les Olympiques de Pindare et sur l'Odyssée d'Homére. Livres annotés. Lettres. 1865

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Hachette & Cie., 1865
 

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Page 497 - M. le prince de Conti est à trois lieues de cette ville , et se fait furieusement craindre dans la province. Il fait rechercher les vieux crimes, qui sont en fort grand nombre. Il a fait emprisonner bon nombre de gentilshommes , et en a écarté beaucoup d'autres. Une troupe de comédiens...
Page 550 - Il m'ordonne presque toutes les mêmes choses pour mon mal de gorge , qui va toujours son même train ; et il me conseille un régime qui peut-être me pourra guérir dans deux ans , mais qui infailliblement me rendra dans deux mois de la taille dont vous voyez qu'est M. Dodart lui-même2.
Page 571 - Louis, sa harangue, qu'il m'a montrée : il ya quelques endroits d'esprit; je lui ai fait ôter quelques fautes de jugement. M. Bergeret fera la réponse ; je crois qu'il y aura plus de jugement.
Page 576 - On dit seulement que M. de Lorraine a passé la Drave , et les Turcs la Save ; ainsi il n'ya point de rivière qui les sépare : tant pis apparemment pour les Turcs; je les trouve merveilleusement accoutumés à être battus. La nouvelle qui fait ici le plus de bruit...
Page 578 - ... ils veulent bâtir dans la rue de Savoie : ainsi on attend ce que M. de Louvois décidera. Cependant l'alarme est grande dans le quartier, tous les bourgeois, qui sont gens de palais, trouvant fort étrange qu'on vienne leur embarrasser les rues.
Page 457 - J'en avois toujours quelque idée assez tendre et assez approchante d'une inclination; mais je ne la voyois qu'à l'église; car, comme je vous ai mandé, je suis assez solitaire et plus que mon cousin ne me l'avoit recommandé.
Page 600 - Pradon , j'allais ajouter de M. Boursault; mais je suis trop touché des honnêtetés que vous avez tout nouvellement reçues de lui . Je ferai tantôt à M. Quinault celles que vous me mandez de lui faire. Il me semble que vous avancez furieusement dans le chemin de la perfection. Voilà bien des gens à qui vous avez pardonné!
Page 574 - En tout îas, le sirop d'erysimum n'e£t point assurément une vision. M. Dodart, à qui j'en parlai il ya trois jours, me dit et m'assura en conscience que ce M. Morin, qui m'a parlé de ce remède, est sans doute le plus habile médecin qui soit dans Paris, et le moins charlatan. Il est constant que pour moi, je me trouve infiniment mieux depuis que, par son conseil, j'ai renoncé à tout ce lavage d'eaux qu'on m'avoit ordonnées, et qui m'avoient presque gâté entièrement l'estomac, sans me...
Page 559 - ... perdue pour s'être baignés : du reste, on ne peut pas faire plus d'estime de M. Fagon qu'il en fait , et il le regarde comme l'Esculape de ce temps. J'ai fait connoissance avec deux ou trois malades, qui valent bien des gens en santé. J'en ai trouvé un même avec qui j'ai étudié autrefois et qui est fort galant homme.
Page 563 - Cela lui avoit duré six mois, et il étoit sur le point de se retirer. Le médecin que je vous dis l'entreprit, et avec une tisane d'une herbe qu'on appelle...

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