L'abbé Du Bos: un initiateur de la pensée moderne (1670-1742)Hachette, 1913 - 614 pages |
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L'abbé Du Bos: un initiateur de la pensée moderne (1670-1742) Alfred Lombard Affichage du livre entier - 1913 |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 326 - Dans les pays froids, on aura peu de sensibilité pour les plaisirs ' ; elle sera plus grande dans les pays tempérés ; dans les pays chauds, elle * sera extrême. Comme on distingue les climats par les degrés de latitude, on pourrait les distinguer, pour ainsi dire, par les degrés de sensibilité.
Page 494 - Pourquoi ne renverrait-il pas dans les forêts de la Franconie toutes ces familles qui conservent la folle prétention d'être issues de la race des conquérants et d'avoir succédé à des droits de conquête...
Page 320 - SUR LA TRAGÉDIE D'ALZIRE. Quelques ombres, quelques défauts, Ne déparent point une belle. Trois fois j'ai vu la Voltaire nouvelle , Et trois fois j'y trouvai des agréments nouveaux. Aux régies , me dit-on , la pièce est peu fidèle : Si mon esprit contre elle a des objections , Mon cœur a des larmes pour elle ; Les pleurs décident mieux que les réflexions.
Page 202 - l'âme a ses besoins comme le corps et l'un des plus grands besoins de l'homme est celui d'avoir l'esprit occupé. L'ennui qui suit bientôt l'inaction de l'âme est un mal si douloureux pour l'homme, qu'il entreprend souvent les travaux les plus pénibles, afin de s'épargner la peine d'en être tourmenté1.
Page 459 - Clovis, en paisible possession de tous les droits qu'ils avaient durant l'onzième siècle dans leurs ticl's. puisque l'institution de ces fiefs était aussi ancienne que la loi de succession, et que leur érection n'avait pas été l'ouvrage du roi, mais celui de la nation encore libre. Ainsi l'erreur dont je parle, conduit à penser que tout ce qu'ont fait les successeurs de Hugues Capet en faveur de l'autorité royale, soit en affranchissant les sujets des seigneurs, soit en mettant des officiers...
Page 246 - Chardin, le climat de chaque peuple est toujours, à ce que je crois, la cause principale des inclinations et des coutumes des hommes...
Page 204 - Ainsi nous courons par instinct après les objets qui peuvent exciter nos passions, quoique ces objets fassent sur nous des impressions qui nous coûtent souvent des nuits inquiètes et des journées douloureuses...
Page 233 - Le sentiment dont je parle est dans tous les hommes, mais comme ils n'ont pas tous les oreilles et les yeux également bons, de même ils n'ont pas tous le sentiment également parfait.
Page 185 - Puis donc qu'une pensée n'est belle qu'en ce qu'elle est vraie, et que l'effet infaillible du vrai, quand il est bien énoncé, c'est de frapper les hommes, il s'ensuit que ce qui ne frappe point les hommes n'est ni beau ni vrai, ou qu'il est mal énoncé, et que, par conséquent, un ouvrage qui n'est point goûté du public est un très méchant ouvrage.
Page 494 - Germanie? Oui, dira-t-on; mais la conquête a « dérangé tous les rapports, et la noblesse a passé « du côté des conquérants. Eh bien ! il faut la faire « repasser de l'autre côté ; le tiers redeviendra noble « en devenant conquérant à son tour (i).