Oeuvres diverses, Volume 1Louis Hauman et Compe., Libraires, 1836 - 579 pages |
Expressions et termes fréquents
Adda adieu Albanais amis astres autels bords bras brillant brise bruit CASIMIR DELAVIGNE Cébès céleste Céphalonie chants charme chose ciel cieux cime cœur contempler couleurs couronne coursier Criton d'Harold débris Délos dernier deuil Dieu dieux divin divin sacrifice doré doux ÉCHÉCRATE enfans errant éternel flambeau flamme fleurs flots flotte front funèbre glaive gloire Grèce Grèce moderne Harold hélas héros immortels jour l'abîme l'air l'airain l'ame l'amour L'ARCHEVÊQUE l'aurore l'homme l'œil l'ombre l'onde Lamartine larmes lord Byron lyre main Mégare mont Parnasse mort mortels mourir murmure mylord navire en feu nuage nuit œil ombre parfums paupière pensée peuple Phédon pieds pleurs poème poète poussière Psara qu'un rayon regard Reims rois roule s'élance sacré sainte sainte ampoule sang Semble semez de narcisse seul siècle soleil sombre sommeil sommet soupirs sublime temple Ténédos terre tombe tombeau tour à tour tremblant trépas vague vaisseau vent voile voit voix yeux zéphyr
Fréquemment cités
Page 100 - Il est à peu près temps que j'aille au bain, car il me semble qu'il est mieux de ne boire le poison qu'après m'être baigné, et d'épargner aux femmes la peine de laver un cadavre. » Quand Socrate eut achevé de parler, Criton prenant la parole : « A la bonne heure, Socrate, lui dit-il ; mais n'as-tu rien à nous recommander, à moi et aux autres, sur tes enfants ou sur toute autre chose où nous pourrions te rendre service? — Ce que je vous ai toujours recommandé...
Page 94 - S'il en est ainsi, et que les hommes, après la mort, reviennent à la vie, il s'ensuit nécessairement que les âmes sont dans les enfers pendant cet intervalle; car elles ne reviendraient pas au monde, si elles n'étaient plus : et...
Page 153 - Adieu ! Pleure ta chute en vantant tes héros ! Sur des bords où la gloire a ranimé leurs os , Je vais chercher ailleurs (pardonne, ombre romaine ! ) Des hommes, et non pas de la poussière humaine!...
Page 89 - La philosophie recevant l'âme liée véritablement et pour ainsi dire collée au corps , et forcée de considérer les choses non par elle-même, mais par l'intermédiaire des organes comme à travers les murs d'un cachot et dans une obscurité absolue , reconnaissant que toute la force du cachot vient des passions qui font que le prisonnier aide lui-même à serrer sa chaîne ; la philosophie , dis-je , recevant l'âme en cet état , l'exhorte doucement et travaille à la délivrer; et pour cela...
Page 102 - Criton prenne les choses plus doucement, et qu'envoyant brûler mon corps ou le mettre en terre , il ne s'afflige pas sur moi comme si je souffrais de grands maux, et qu'il ne dise pas à mes funérailles qu'il expose...
Page 92 - Au contraire , en se rendant indépendante des passions , en suivant la raison pour guide , en ne se départant jamais de la contemplation de ce qui est vrai , divin , hors du domaine de l'opinion ; en se nourrissant de ces contemplations sublimes, elle acquiert la conviction qu'elle doit vivre ainsi tant qu'elle est dans cette vie , et qu'après la mort elle ira se réunir à ce qui lui est semblable et conforme à sa nature, et sera délivrée des maux de l'humanité.
Page 101 - Je ne saurais venir à bout, mes amis, de persuader à Criton que je suis le Socrate qui s'entretient avec vous, et qui ordonne toutes les parties de son discours...
Page 120 - Ces mots nous firent rougir, et nous retînmes nos pleurs. « Cependant Socrate, qui se promenait, dit qu'il sentait ses jambes s'appesantir, et il se coucha sur le dos, comme l'homme l'avait ordonné. En même temps, le même homme qui lui avait donné le poison s'approcha, et, après avoir examiné quelque temps ses pieds et ses jambes, il lui serra le pied fortement et lui demanda s'il le sentait ; il dit que non. Il lui serra ensuite...
Page 115 - ... fort à propos : car sachez bien qu'il ya longtemps que je ne serais plus en vie , si je m'étais mêlé des affaires publiques , et je n'aurais rien avancé ni pour vous ni pour moi.
Page 192 - Dans ton sein, que tant de vie inonde, L'être succède à l'être, et la mort est féconde ! Le temps s'épuise en vain à te compter des jours, Le siècle meurt et meurt, et tu renais toujours...