Bibliothèque Latine-Française, Volume 17

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C. L. F. Pancoucke, 1833
 

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Fréquemment cités

Page xxiv - Le latin , dans les mots, brave l'honnêteté ; Mais le lecteur français veut être respecté : Du moindre sens impur la liberté l'outrage , Si la pudeur des mots n'en adoucit l'image. Je veux dans la satire un esprit de candeur, Et fuis un effronté qui prêche la pudeur. D'un trait de ce poème en bons mots...
Page 86 - Bacabasum : qui, praesenti statu contentus , rem prodit Artaxerxi, «Ut pater ejus occisus ; ut frater falsa parricidii suspicione oppressus ; ut denique ipsi pararentur insidiae.
Page 158 - Quibus rebus effectum est , ut inter otia Graecorum sordidum et obscurum antea Macedonum nomen emergeret; et Philippus, obses triennio Thebis habitus, Epaminondae et Pelopidae virtutibus eruditus, regnum Macedoniae , Graeciae et Asiae cervicibus , velut jugum servitutis , imponeret.
Page 114 - Demosthenes actually did kill himself, rather than submit to surrender, before the surrender of Nikias ; who, he says, did not choose to follow the example : — " Demosthenes, amisso exercitu, a captivitate gladio et voluntaria mcfrte se vindicat : Nicias autem, ne Demosthenis quidem exemplo, ut sibi consuleret, admonitus, cladem suorum auxit dedecore captivitatis.
Page 288 - Itaque cum nullo hostium unquam congressus est, quem non vicerit; nullam urbem obsedit, quam non expugnaverit ; nullam gentem adiit^ quam non calcaverit. Victus denique ad postremum est, non virtute hostili, sed insidiis suorum, et fraude civili.
Page 268 - Tune ad spectaculum sacri montis duxit exercitum, naturalibus bonis, vite hederaque non aliter vestiti , quam si manu cultus colentiumque industria exornatus esset. Sed...
Page 6 - Principio rerum gentium nationumque imperium penes reges erat, quos ad fastigium huius maiestatis non ambitio popularis, sed spectata inter bonos moderatio provehebat. Populi nullis legibus tenebantur (arbitria principum pro legibus erant). Fines imperii tueri magis quam proferre mos erat, intra suam cuique patriam regna finiebantur.
Page 169 - Au reste, la valeur d'Alexandre contribua, autant que la libéralité des Perses , à l'agrandissement de son empire. Le sceptre de Macédoine passa ensuite, par ordre de succession, à Amyntas, fils de Ménélas, son frère. Ce prince s'illustra aussi par son activité et ses talens militaires. Son épouse Eurydice lui donna trois fils, Alexandre, Perdiccas et Philippe, père d'Alexandre-le-Grand , avec une fille nommée Eurynoé : il eut aussi de Gygée, Archelaùs, Aridée et Ménélas.
Page 291 - Darius avait jusque là supporté la vie; la clémence du vainqueur la lui rendait plus douce : en apprenant la mort d'Alexandre, elle mit elle-même fin à ses jours; non que son ennemi lui fût plus cher que son fils, mais elle avait trouvé la tendresse d'un fils dans celui qu'elle avait redouté comme un ennemi. Les Macédoniens, au contraire, loin de pleurer en lui un concitoyen, un -grand roi, semblaient, à leur joie, délivrés d'un ennemi, tant ils étaient fatigués, et de sa sévérité...
Page 282 - Accepto pociilo, inter bibendum veluti telo confixus ingemuit, elatusque e convivio semianimis, tanto dolore cruciatus est, ut ferrum in remedia posceret.

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