Lecons d'anatomie comparée: Les organes du mouvement des animaux sans vertèbres et l'ostéologie de la tête

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Fréquemment cités

Page 162 - ... à cause du grand nombre de parties essentielles auxquelles ils servent de soutien ou d'enveloppe. Le cerveau , les principaux nerfs, les organes de la vue, de l'ouïe, de l'odorat et du goût, ceux de la manducation et de la déglutition, une partie de ceux de la respiration et de la voix, sont renfermés dans la tête, ou du moins sont attachés à quelqu'un de ses os, ou en traversent les trous et les canaux. C'est donc ici que nous devons la décrire , à la fin du traité des organes des...
Page 165 - ... est censée passer par le bord des dents incisives supérieures et par le point le plus saillant du front. La ligne de la base du crâne est celle qui coupe longitudinalement en deux un plan passant par les trous auditifs externes et par le bord inférieur de l'ouverture antérieure des narines. Il est clair que plus le crâne augmente en volume , plus le front doit saillir en avant; plus la ligne faciale doit faire un grand angle avec celle de la base du crâne. Au contraire, à mesure que le...
Page 171 - Relativement à leur proportion respective , le crâne occupe dans cette coupe une aire tantôt plus grande, tantôt moindre , tantôt à peu près égale à celle qu'occupé la face. Dans l'Européen , l'aire de la coupe du crâne est à peu près quadruple de celle de la face , en n'y comprenant point la mâchoire inférieure.
Page 90 - Ces cerceaux musculeux, aplatis, correspondent à l'interjection de chacun des anneaux, et paroissent former autant de poulies dérivatives pour les fibres obliques dont nous venons de parler. Enfin le muscle ventral de la queue, coupé longitudinalement dans sa partie moyenne, ressemble à une corde dont les spires seroient peu obliques. Les fibres qui correspondent aux trousseaux transvetses sont distinctes et plus étroites.
Page 121 - C'est de là que leur est veau le nom de reptiles. ARTICLE II. De la marche. Tous les mouvemens progressif» par lesquels l'homme et les animaux transportent leur corps entier d'un lieu à un autre, exigent qu'une vitesse déterminée soit imprimée, dans une certaine direction , aux centres de gravité de ces corps. Pour cet effet, il faut qu'il y ait un déploiement d'un certain nombre d'articulations plus ou moins fléchies , dont la position soit telle , que leur déploiement soit libre du côté...
Page 165 - V angle facial, indiqué par le célèbre P. Camper, et formé par la réunion de deux lignes idéales, dont l'une passe par le bord des dents incisives supérieures et par le point le plus saillant du front, tandis que l'autre s'étend du niveau du conduit auriculaire au même point. Plus cet angle approche d,e l'angle droit , plus le crâne fait de saillie en avant , et plus, par conséquent , le cerveau est volumineux; plus il devient aigu, plus la face s'alonge , plus les organes du goût et...
Page 716 - Vertébrés, puisqu'elle laisse passer comme elles le grand tronc médullaire... Mais de ce que la tête s'articule à l'épine par des pièces qui ressemblent à celles qui forment l'épine elle-même, ce n'est pas une raison de dire que la tête tout entière peut être considérée comme une vertèbre développée. Aucune des autres parties de la tête ne pourrait se trouver, même en vestige ou en germe, dans aucune autre vertèbre » (Anatomie comparée, t. II, 2
Page 716 - En avant du basilaire se trouve le corps du sphénoïde postérieur, aux côtés duquel adhèrent les deux ailes temporales ou grandes ailes. On a aussi cherché à représenter ces trois pièces comme formant une vertèbre avec les deux pariétaux (1 ). 11 reste en effet encore quelque analogie, mais beaucoup plus faible, tandis que les différences deviennent plus fortes.
Page 165 - Cuvier, est celui de tous les animaux qui a le crâne le plus grand et la face la plus petite; les animaux s'éloignent d'autant plus de ces proportions qu'ils deviennent plus stupides ou plus féroces.
Page 715 - On pourrait même comparer l'occipital supérieur aux apophyses épineuses qui, dans certains animaux, naissent par des points d'ossification particuliers , et restent quelque temps distincts du reste de la vertèbre ; cependant il y aurait déjà ici une grande différence de structure et de fonction.

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