Observations sur le langage du pays de Vaud1824 |
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Observations sur le langage du pays de Vaud Em Develey,Emmanuel Develay Affichage du livre entier - 1824 |
Expressions et termes fréquents
abayer aboiement Adieu affétées Antechrist Aoriste beurre bigarreaux bigle binet blé bois brasiller brisoler cabaret cadeau cagnard cagneux calville capotise carreau castagnette cautère chaire chambre chanvre chose cordon courtilière courtine Cramailler crois croustilleux cuiller Décrottoir demi dents Develey Dictionnaire de l'Académie doit dire doit pas appeler doit pas dire doit pas prononcer Dumaine écale Empiffrer encre épionner Espadon espèce esserter étoupes expression fém féminin femme feneur fromage fruit fumier Gattel gringe grosse homme houe j'ai l'ap lait lessive linge liteau lunettes masculin ment molare mots n'appelle Noël noix nonce Numéro ordinairement pache pain Pain à cacheter palette parler patet Pays de Vaud pelle petite piffre pluriel poire pomme Pouiller qu'un quelquefois rachitisme raisinée rebattre une faux rélatif revanche revanger rissoler rôtir s'est sens sent Serfouette sert signifie soufrer soulier subst substantif tailleuse taupe-grillon tige tirer toile tonneau tonture tourtelette vais Vaudois vent coulis verbe Voilà yeux zieux
Fréquemment cités
Page 43 - Sorte d'instrument fait de deux os , ou de deux morceaux de bois qu'on se met entre les doigts , et dont on tire quelque son mesuré , en les battant l'un contre l'autre. Jouer des cliquettes.
Page 33 - RHACH1T1S, (épine du dos). Ce mot désigne une maladie qui attaque les enfants , et qui consiste dans la courbure de l'épine du dos et de la plupart des os longs, dans des nœuds qui se forment aux articulalions, et dans le rétrécissement de la poitrine.
Page 43 - C'est des brins de jonc que vient le nom de JONCHETS. — L'instrument que nous appelons castagnettes s'appelle en France CLIQUETTES. Les castagnettes sont composées de deux petits morceaux de bois creusés, que l'on tient dans la main, et que l'on frappe l'un contre l'autre en cadence , en mettant les deux concavités l'une...
Page 36 - Petit instrument de fer, qui a une languette au milieu, dont on tire un son en le mettant entre les dents et en le touchant avec le bout du doigt.
Page 35 - POÊLE, parce que le mot allemand £fetl signifie également poêle et fourneau. a Cette sorte de table où il ya communément un tiroir fermant à clef, et dont les marchands se servent, soit pour compter leur argent, soit pour le serrer, s'appelle COMPTOIR et non pas banque. Comme nous appelons comptoir* ce que les Français appellent BUREAU, nous avons dû trouver un autre mot pour désigner ce que les Français appellent COMPTOIR. La bonne compagnie ne dédaignait pas de boire, comme nous disons...
Page 15 - Courre à cheval ou à pied au travers des bois les plus épais et les plus forts. Brosser dans les forêts , dans les bois. BJIOSSIEH. sm Celui qui fait ou vend des brosses. Marchand Brosticr. BROU. sm L'écale verte des noix. Le brou des mu i' serf à divers usages, selon au'il est préparé.
Page 1 - Se remuer, s'agiter, se tourmenter pour peu de chose. // ne fait que tracasser tout le long du jour dans sa maison. Il ne peut se tenir en repos, il tracasse sans cesse . ACAD.
Page 51 - ... d Ce mot est une corruption du mot français EMBERLUCOQUER (de berlue) : nous faisons en outre la faute d'employer ce verbe sans le pronom SE qui doit toujours l'accompagner, et ce qui en est une plus grande, nous l'employons dans un sens différent de celui qu'il a en français; S'EMBERLUCOQUER signifie Se coiffer d'une opinion, s'en préoccuper tellement qu'on en juge aussi mal que si on avait la berlue; et nous disons être cmbrelicoqué dans le sens de Etre troublé, ne savoir où ton en...
Page 34 - A la longue , i torce de continuer. Il travaille d'abord avec ardeur , mais à la continue il se ralentit. À la. continue ilst lasse.
Page 42 - CHAUDRONNIER, 1ÈRE. s. Artisan qui fait , qui vend des ustensiles de cuisine, de fer ou de cuivre. (Chô-dro-nié.) CHAUFFAGE, sm La quantité de combustible que l'on consomme dans une année pour se chauffer. | Le droit de couper dans une forêt une certaine quantité ^de bois pour se chauffer. (Chô-fa-je.) CHAUFFE, sf Lieu où se jette et se brûle le bois qu'on emploie à la fonte des pièces.