Oeuvres, Volume 81824 |
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Page 204
... C'est une sphère infinie , dont le centre est par - tout , la circonférence nulle part . » Avant Pascal , Timée de Locres avoit appliqué à Dieu la même comparaison , exprimée dans les mêmes termes . ( 16 ) Voyez , quand Marius aux ...
... C'est une sphère infinie , dont le centre est par - tout , la circonférence nulle part . » Avant Pascal , Timée de Locres avoit appliqué à Dieu la même comparaison , exprimée dans les mêmes termes . ( 16 ) Voyez , quand Marius aux ...
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Expressions et termes fréquents
à-la-fois adieu aimable aime amant amour antique arts Atrides avoient avoit Azélie beauté beaux Bélisaire bonheur brillant champs Chanonat CHANT charme cher Cicéron ciel cieux Cimbre cœur crainte culte débris déja Delille Dieu dieux douce douleur doux embellit Énée étoient étoit féconde feux fleurs flots foible gloire goût grace Hésiode heureux Homère horde sauvage horrible image jeune jour l'ame l'amour l'Énéide l'espoir l'homme l'Iliade l'imagination l'instinct l'œil l'onde l'univers lieux loin lois long-temps Lucrèce main malheureux maux mélancolie mœurs monde monuments nature nuit objets ombres Orchomène Ovide paroît passé passions peindre peine peinture Pelew peuple plaisir plaisirs plaît Platon pleurs poëme poésie poëte Properce quelquefois reconnoissance regards regret rivage rochers Rome antique saint scène secret séjour sens sentiment seroit seul silence soif de l'or sombre souvent sur-tout Sylla tableau Tantôt tendre terre tion toucher tremblant triste vaste Vincent de Paule Virgile voit volcans yeux Zoroastre
Fréquemment cités
Page 202 - Nous avons beau enfler nos conceptions au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 30 - Heureux qui, dans ses vers, sait, d'une voix légère, Passer du grave au doux, du plaisant au sévère!
Page 194 - Défend l'ami de la justice, Et ravit à l'espoir du vice L'asile horrible du néant. Oui : vous qui de l'Olympe usurpant le tonnerre...
Page 234 - II appelle: l'écho redouble sa frayeur; De sinistres pensers viennent glacer son cœur. L'astre heureux qu'il regrette a mesuré dix heures Depuis qu'il est errant dans ces noires demeures. Ce lieu d'effroi, ce lieu d'un silence éternel, En trois lustres entiers voit à...
Page 250 - ... puis tout à coup détournant la vue et me tirant par le bras : Allons-nous-en, mon ami, me ditelle d'une voix émue ; l'air de ce lieu n'est pas bon pour moi.
Page 235 - Du flambeau qui le guide il voit périr le reste. Craignant que chaque pas, que chaque mouvement, En agitant la flamme en use l'aliment, Quelquefois il s'arrête et demeure immobile. Vaines précautions ! tout soin est inutile ; L'heure approche, et déjà son cœur épouvanté Croit de l'affreuse nuit sentir l'obscurité.
Page 237 - II veut le suivre, il veut revoir l'éclat du jour ; Je ne sais quel instinct l'arrête en ce séjour. A l'abri du danger, son âme encor tremblante Veut jouir de ces lieux et de son épouvante.
Page 194 - C'est un instinct profond vainement combattu , Et sans doute l'Être suprême Dans nos cœurs le grava lui-même, Pour combattre le vice et servir la vertu. • Dans sa demeure inébranlable , Assise sur l'éternité, La tranquille immortalité , Propice au bon et terrible au coupable , Du temps qui, sous ses yeux, marche à pas de géant, Défend l'ami de la justice, Et ravit à l'espoir du vice L'asile horrible du néant.
Page 197 - C'est là, c'est dans l'obscurité, Que, fuyant le tumulte et dans soi recueillie, Vient s'asseoir la mélancolie, Pour y rêver en liberté. Ses maux et ses plaisirs ne sont connus que d'elle. A ses chagrins qu'elle aime elle est toujours fidèle , ÉPÎTHE AU COMTE DE SCHOWALOFF.
Page 249 - En les revoyant moi-même après si longtemps , j'éprouvai combien la présence des objets peut ranimer puissamment les sentiments violents dont on fut agité près d'eux.