Oeuvres de F.-B. Hoffmann: Théâtre, t. 2

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Page 121 - Je te perds, fugitive Espérance ! L'infidèle a rompu tous nos nœuds. Pour calmer, s'il se peut, ma souffrance, Oublions que je fus trop heureux. Qu'ai-je dit? non, jamais, de mes chaînes, Nul effort ne saurait m'affranchir ! Ah ! plutôt, au milieu de mes peines, Conservons un si doux souvenir.
Page 74 - ... honneurs... Eh bien! qu'avez-vous donc tous les deux? Vous êtes tout interdits. Est-ce que la sympathie agirait déjà ? Vous vous taisez , Isabelle ? ISABELLE. Mon silence n'a rien que de très-naturel. DAMON. Une femme qui se tait, vous appelez cela naturel ? et toi , tu es-là comme une statue ! LINVAL.
Page 443 - VALCOUR. suffit pour nous apprendre si une personne nous plaît. Tout ce qui arrive après est une suite de ce premier moment : pourquoi donc attendre des mois entiers, pour s'instruire de ce qu'on savait dès le premier jour? LUCILE. Bon moyen pour être trompé ! VALCOUR. Eh ! n'est-on pas trompé autrement? LUCILE. On l'est moins. VALCOUR. Ni plus, ni moins, madame.
Page 93 - Allons donc Isabelle, approchez : dites quelque chose à ce jeune homme qui brûle d'impatience de vous voir. Que diable ! il faut un peu se parler avant la noce. Vous vous aimez, vous vous convenez; mais encore faut-il...
Page 178 - Femme sensible, entends-tu le ramage De ces oiseaux qui célèbrent leurs feux ? Ils font redire à l'écho du rivage : Le printemps fuit, hâtez-vous d'être heureux. Vois-tu ces fleurs, ces fleurs qu'un doux Zéphire Va caressant de son souffle amoureux ? En se fanant elles semblent te dire : Le printemps fuit, hâtez-vous d'être heureux. Moments charmants d'amour et de tendresse...
Page 474 - Ne rougissez pas, chère Lucile, de faire le bonheur de l'amant le plus tendre. Je vous aime depuis longtemps , vous le savez, et vous couronnez un amour qui est né le premier jour où j'ai eu le plaisir de vous voir. LUCILE. Après l'aveu que j'ai fait, rien ne doit plus me coûter. VALCOUR. Ah! dites tout.
Page 138 - Si le silence , la fraîcheur , Si l'onde qui fuit et murmure, Agitent encor votre cœur, Ah ! rendez grâce à la nature ! Mais, dans le sein de la forêt, Asile sacré du mystère, Si votre cœur reste muet, Femmes ! ne cherchez plus à plaire. Si, pour vous, le soir d'un beau jour N'a plus ce charme qui me touche , Profanes ! que le nom d'amour f^.e sorte plus de votre bouche ! CÉCILE, retetiant Dupuis qui veut sortir.
Page 498 - Pendant l'absence d'un époux, L'Amour nous guette et nous assiège ; Et pour mieux s'assurer de nous, Sous des fleurs il cache le piège. J'ai résisté jusqu'aujourd'hui, Voyez quelle force est la mienne ! Mais je suis seule et sans appui : 11 faut que mon époux revienne.
Page 122 - De l'amour quelque soit la souffrance, Tant qu'on aime, on n'est pas malheureux. Toi qui perds un amant si sensible, Ne crains rien de son cœur généreux : Te haïr, ce serait trop pénible; T'oublier, est encor plus affreux.
Page 88 - ... de quelque grisette à qui il a fait tourner la cervelle; cette jeune folle a eu la sottise de croire à la passion de mon neveu; bref, elle a quitté ses parens, et elle l'a suivi à Paris; cette démarche prouve assez que c'est un fort mauvais sujet.

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