Épîtrers, stances et odes de Voltaire

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Frères Mame, 1808 - 418 pages
 

Table des matières

A madame la marquise du Châtelet sur la phi losophie de Newton
93
A M de SaintLambert
97
Au prince royal depuis roi de Prusse De lusage de la science dans les princes
99
Au prince royal de Prusse
103
Au prince royal de Prusse au nom de madame la marquise du Châtelet à qui il avait de mandé ce quelle faisait à Cirey
105
Au roi de Prusse Frédéric le grand en réponse à une lettre dont il honora lauteur à son avènement à la couronne
107
Au roi de Prusse
116
Au roi de Prusse
117
Au roi de Prusse
119
Au roi de Prusse Fragment
120
Au roi de Prusse
121
Au roi de Prusse
126
A M le comte Algarotti qui était alors à la cour de Saxe et que le roi de Pologne avait fait son conseiller de guerre
128
Au roi Présentée à sa majesté au camp devant Fribourg page
132
Au roi de Prusse Fragment
134
Au roi de Prusse
135
Au roi de Prusse qui avait adressé des vers à lauteur sur des rimes redoublées
136
A S A S madame la duchesse du Maine sur la victoire remportée par le roi à Lawfelt
137
A M le duc de Richelieu
142
A madame Denis nièce de lauteur La vie de Paris et de Versailles
143
A M le comte Algarotti
150
A M le président Hénault
152
A M le maréchal de Saxe en lui envoyant les œuvres de M le marquis de Rochemore son ancien ami mort depuis peu
156
A M le duc de Richelieu à qui le sénat de Gènes avait érigé une statue
157
A M dArnaud
159
Au roi de Prusse
160
A M Helvétius
162
A M le comte de Tressan
163
A M Desmahis
164
A M le cardinal Quirini
165
Au roi de Prusse
167

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 108 - Consulter la prudence, et suivre l'équité, Ce n'est encor qu'un pas vers l'immortalité. Qui n'est que juste est dur ; qui n'est que sage est triste. Dans d'autres sentiments l'héroïsme consiste. Le conquérant est craint, le sage est estimé : Mais le bienfaisant charme, et lui seul est aimé ; Lui seul est vraiment roi ; sa gloire est toujours pure ; Son nom parvient sans tache à la race future. A qui se fait chérir faut-il d'autres exploits...
Page 303 - S'occuper, c'est savoir jouir ; L'oisiveté pèse et tourmente : L'âme est un feu qu'il faut nourrir, Et qui s'éteint s'il ne s'augmente.
Page 171 - C'est là leur diadème; ils en font plus de compte Que d'un cercle à fleurons de marquis et de comte Et des larges mortiers à grands bords abattus, Et de ces mitres d'or aux deux sommets pointus.
Page 222 - Ils ont adoré tous un maître, un juge, un père : Ce système sublime à l'homme est nécessaire ; C'est le sacré lien de la société, Le premier fondement de la sainte équité, Le frein du scélérat, l'espérance du juste. Si les cieux, dépouillés de leur empreinte auguste, Pouvaient cesser jamais de la manifester ; Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer.
Page 254 - Je t'écris aujourd'hui, voluptueux Horace, A toi qui respiras la mollesse et la grâce, Qui, facile en tes vers, et gai dans tes discours, Chantas les doux loisirs, les vins, et les amours, Et qui connus si bien cette sagesse aimable Que n'eut point de Quinault le rival intraitable. Je suis un peu fâché pour Virgile et pour toi, Que tous deux nés Romains vous flattiez tant un roi.
Page 171 - Que le chantre flatteur du tyran des Romains, L'auteur harmonieux des douces Géorgiques, Ne vante plus ces lacs et leurs bords magnifiques, Ces lacs que la nature a creusés de ses mains Dans les campagnes italiques ! Mon lac est le premier : c'est sur ses bords...
Page 320 - L'esprit fut en tout temps le fils de la Nature. Il faut dans ses atours de la simplicité; Ne lui donnez jamais de trop grande parure : Quand on veut trop l'orner, on cache sa beauté. Soyez vrai, mais discret; soyez ouvert, mais sage; Et, sans la prodiguer, aimez la vérité : Cachez-la sans duplicité; Osez la dire avec courage.
Page 255 - Plaisir s'envola; je partis avec lui. Je cherchai la retraite. On disait que l'Ennui De ce repos trompeur est l'insipide frère; Oui, la retraite pèse à qui ne sait rien faire; Mais l'esprit qui s'occupe y goûte un vrai bonheur.
Page 312 - Il est vrai , je suis capucin , C'est sur quoi mon salut se fonde ; Je ne veux pas dans mon déclin Finir comme les gens du monde. Mon malheur est de n'avoir plus Dans mes nuits ces bonnes fortunes . Ces nobles grâces des élus , A mes confrères si communes.
Page 61 - Et se jouer dans ton taudis. Non, madame, tous ces tapis Qu'a tissus la Savonnerie, Ceux que les Persans ont ourdis, Et toute votre orfèvrerie, Et ces plats si chers que Germain A gravés de sa main divine, Et ces cabinets où Martin A surpassé l'art de la Chine; Vos vases japonais et blancs, Toutes ces fragiles merveilles; Ces deux lustres de diamants Qui pendent à vos deux oreilles; Ces riches carcans, ces colliers, Et cette pompe enchanteresse, Ne valent pas un des baisers Que tu donnais dans...

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