Collection complète des mémoires relatifs à l'histoire de France, depuis le règne de Philippe-Auguste, jusqu'au commencement du dix-septième siècle: avec des notices sur chaque auteur, et des observations sur chaque ouvrageClaude Bernard Petitot Foucault, 1826 |
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Collection complète des mémoires relatifs à l'histoire ..., Volume 2 ;Volume 56 Claude Bernard Petitot,Alexandre Petitot Affichage du livre entier - 1826 |
Expressions et termes fréquents
affaires armée armes arriva assez attaquer auroit avoient avois avoit ayant baron bataille canon capitaine Capoue cardinal cavalerie château cheval chose Cicio commandement commandoit compagnie comte d'Ognate comte de Guiche connoissance connoître croyoit d'Espagne dessein devoient devoit diligence don Juan d'Autriche duc d'Enghien duc de Gramont ennemis envoya Espagnols étoient étoit eût faisoient faisoit falloit felouques firent fût gardes général Gennaro gens guerre infanterie j'avois j'étois jours l'armée l'électeur de Mayence laisser m'en maître manda marcher maréchal de Gramont maréchal de Guiche maréchal de Turenne Mayence Mazarin mestre de camp mille n'avoient n'avoit n'étoit n'y avoit noblesse officiers ordre passer Pastena Paul de Naples personne peuple Pietro Ferrari poste pourroit pouvoient pouvoit prendre prince de Condé pris prisonniers prit pût raison résolu retirer rien Rouvrou royaume s'en seroient seroit seulement siége sieur sortir tête tion troupes trouver Turenne venir venoit vice-roi Vincenzo d'Andrea vint vouloit
Fréquemment cités
Page 273 - Le Maréchal, après avoir lu, dit au roi : » Sire, Votre Majesté juge divinement bien de toutes choses; il est vrai que voilà le plus sot et le plus ridicule madrigal que j'aie jamais lu.
Page 273 - Ah ! Sire, quelle trahison ! Que Votre Majesté me le rende ; je l'ai lu brusquement. — Non, Monsieur le maréchal ; les premiers sentiments sont toujours les plus naturels. » Le Roi a fort ri de cette folie, et tout le monde trouve que voilà la plus cruelle petite chose que l'on puisse faire à un vieux courtisan.
Page 283 - Le comte de Guiche est à la cour tout seul de son air et de sa manière , un héros de roman , qui ne ressemble point au reste des hommes : voilà ce qu'on me mande.
Page 445 - ... électoral , ils ne croyoient pas qu'il voulût manquer à des gens qui avoient un tel gage, entre leurs mains. De leur côté , il désira aussi un écrit par lequel ils s'engageoient, la diète finie, et ayant pleinement satisfait à sa parole , de lui rendre le sien ; ce qui fut fait avec exactitude : et après l'élection, l'argent du Roi et l'écrit de l'électeur furent échangés avec toutes les précautions qu'on peut prendre entre gens persuadés que chacun d'eux seroit bien aise d'en...
Page 272 - Personne ne connaît mieux que lui les beaux ouvrages; personne ne les fait mieux : il sait également juger et produire ; et je suis en peine si on doit estimer plus en lui la finesse du discernement ou la beauté du génie. Il est temps de quitter le sien pour venir à celui des courtisans.
Page 302 - ... bout, il se mit à crier de toute sa force que c'étoit le comte de Guiche, homme de la première condition, pour empêcher qu'on n'achevât de le tuer. Certains officiers de distinction qui se trouvèrent là lui donnèrent quartier. Le combat fini, le comte de Guiche resta longtemps exposé sur le champ de bataille, au milieu des morts et des blessés, perdant beaucoup de sang par sa plaie. Il se trouva auprès d'un capitaine allemand des ennemis qui avoit à peu près un pareil coup que lui,...
Page 393 - Maestricht dans de grandes plaines rases, et montrer le flanc à Anvers, Lierre et Crendals, derrière lesquelles places étoit le prince de Ligne avec un corps considérable de troupes, le maréchal de Gramont, pour parvenir sûrement à ses fins, s'avisa de faire une nouvelle proposition au prince d'Orange, qui étoit d'assiéger Venloo ; à quoi le prince consentit. Il lui fit voir aussi (étant de concert de tout avec son fils le prince Guillaume) qu'en lui donnant deux mille chevaux pour l'escorter...
Page 370 - Mercy , qui marchoit à ses côtés , ne causât quelque émeute parmi le peuple qui retombât ensuite sur lui ; et jamais il ne fut plus étonné ni plus aise que lorsqu'il vit ce même peuple l'entourer de toutes parts, lui jeter des fleurs, et lui faire mille caresses, de même que s'il eût été le général de l'Empereur qui revînt victorieux. Le soir, le commandant de la ville le mit dans une hôtellerie avec une garde , où il donna à souper à tous les magistrats ; et après avoir bu avec...
Page 424 - Le corps de réserve, commandé pard'Erlac, soutint à merveille l'aile du prince de Condé , qui battit de son côté la première et la seconde ligne des ennemis, après avoir chargé dix fois en personne, et fait des actions dignes de cette valeur et de cette capacité si connues de l'univers. Jamais l'on ne vit une victoire plus complète : le général Bec y fut blessé à mort et pris prisonnier, le prince de Ligne, général de la cavalerie, tous les principaux officiers allemands, tous les...
Page 296 - Walstein étoit vaillant et judicieux à la guerre, admirable à lever et à faire subsister les armées, sévère à punir les soldats, prodigue à les récompenser, pourtant avec choix et dessein; toujours ferme contre le malheur, civil et affable dans le besoin; d'ailleurs orgueilleux et fier...