Des divinités génératrices, ou, Du culte du phallus chez les anciens et les modernes: des cultes du dieu de Lampsaque, de Pan, de Vénus, etc., origine, motifs, conformités, variétés, progrès, altérations et abus de ces cultes chez différens peuples de la terre, de leur continuation chez les indiens et les chrétiens d'Europe, des mœurs des nations et des tems où ces cultes ont existé

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Dentu, 1805 - 427 pages
 

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Fréquemment cités

Page 169 - Enfin quand elle s'est acquittée de ce qu'elle devoit à la Déesse, en s'abandonnant à un étranger, elle retourne chez elle. Après cela, quelque somme qu'on lui donne, il n'est pas possible de la séduire. Celles qui ont en partage une taille élégante et de la beauté ne font pas un long séjour dans le temple; mais les laides y restent davantage, parce qu'elles ne peuvent satisfaire à la loi : il y en a même qui y demeurent trois ou quatre ans.
Page 168 - Toute femme née dans le pays est obligée , une fois en sa vie , de se rendre au temple de Vénus (.) , pour s'y livrer à un étranger. Plusieurs d'entre elles, dédaignant de se voir confondues avec les autres, à cause de l'orgueil que leur inspirent leurs richesses , se font porter devant le temple dans des chars couverts...
Page 168 - des allées séparées par des cordages tendus. » Les étrangers se promènent dans ces allées, » et choisissent les femmes qui leur plaisent le » plus. Quand une femme a pris place en ce » lieu, elle ne peut retourner chez elle que » quelque étranger ne lui ait jeté de l'argent » sur les genoux, et n'ait eu commerce avec » elle hors du lieu sacré. Il faut que l'étranger, » en lui jetant de l'argent, lui dise : J'invoque
Page vi - La comparaison des usages , des cultes, des idiomes, des costumes même, celle des moyens de transmettre le langage ou de l'écrire; celle des cérémonies superstitieuses observées lors des naissances, des mariages et des morts; des pratiques propres à détourner les...
Page 269 - Et depuis ce, dans Venise et dans Rome, II n'est pédant, bourgeois, ni gentilhomme, Qui, pour garder l'honneur de sa maison, De cadenas n'ait sa provision. Là, tout jaloux, sans craindre qu'on le blâme, Tient sous la clef la vertu de sa femme. Or votre époux dans Rome a fréquenté; Chez les méchants on se gâte sans peine, Et le galant vit fort à la romaine ; Mais...
Page 188 - ... on juge mal les peuples anciens , quand on prend pour terme de comparaison nos opinions*, nos usages. Les motifs qui les ont animés peuvent nous paraître extravagants, peuvent l'être même aux yeux de la raison , sans avoir été moins puissants, moins efficaces.
Page 179 - Dans la dernière tour est une grande chapelle, dans cette chapelle un grand lit bien garni, et près de ce lit une table d'or. On n'y voit point de statues. Personne n'y passe la nuit, à moins que ce ne soit une femme du pays, dont le dieu a fait choix, comme le disent les Chaldéens, qui sont les prêtres de ce dieu. CLXXXII. Ces mêmes prêtres ajoutent que le dieu vient luimême dans la chapelle, et qu'il se repose sur le lit.
Page 35 - Grecs ; mais, au lieu de phalles, ils ont inventé des figures d'environ une coudée de haut, qu'on fait mouvoir par le moyen d'une corde. Les femmes portent dans les bourgs et les villages ces figures , dont le membre viril n'est guère moins grand que le reste du corps, et qu'elles font remuer. Un joueur de flûte marche à la tête; elles le suivent en chantant les louanges de Bacchus.
Page 199 - C'était aussi une amorce pour le mariage , « que ces danses et ces exercices que les « jeunes filles faisaient en cet état, devant les « jeunes gens' qui se sentaient attirés, non •< par cette nécessité géométrique dont parle « Platon, mais par une nécessité plus forte « encore, celle de l'amour. Non content de
Page 100 - Bacchus par le commerce qu'il eut avec les descendants de Cadmus de Tyr, et avec ceux des Tyriens de sa suite , qui vinrent de Phénicie dans cette partie de la Grèce qu'on appelle aujourd'hui Béotie.

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