Mémoires pour servir à l'histoire de France sous Napoléon: Mémoires (3 v.)Firmin Didot, 1823 |
Table des matières
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Expressions et termes fréquents
Adige Alpes Alvinzi Apennins Arcole armées du Rhin armées françaises armes arriva attaqua Augereau autrichienne avaient avant-garde Bassano bataille bataille de Montenotte bataillons batteries Bologne Brenta Brescia brigade çais Caldiero camp campagne cavalerie cents toises chaussée col de Tende colonne combat commandait corps Corse d'artillerie d'infanterie Danube débouchés Desaix directoire division ennemis eût floréal Fombio fran garnison général en chef Gênes guerre hauteurs heures hommes Italie Joubert jours Kehl l'Adige l'Adriatique l'ar l'archiduc l'armée autrichienne l'armée d'Italie l'armée du Rhin l'armée française l'ennemi l'Isonzo l'Italie Legnago lieues ligne Lombardie Lonato Mantoue marche Masséna mée ment Milan Mincio Modène montagnes Napoléon néral Nice officiers paix Paoli pape passa peuple Piave pièces de canon Piémont place pont porta position prince Charles prisonniers prit quartier-général république retraite réunir rive gauche rivière Rivoli Rome s'empara s'était Sambre-et-Meuse Sardaigne Serrurier siége soldats Tagliamento tion Toulon troupes Tyrol vallée Vaubois Venise Vérone Wurmser
Fréquemment cités
Page 151 - Dénués de tout, vous avez suppléé à tout. Vous avez gagné des batailles sans canons, passé des rivières sans ponts, fait des marches forcées sans souliers, bivouaqué sans eau-de-vie et souvent sans pain.
Page 172 - Capitole, y placer avec honneur les statues des héros qui le rendirent célèbre; réveiller le peuple romain, engourdi par plusieurs siècles d'esclavage, tel sera le fruit de nos victoires.
Page 165 - Gand d'éminents services, avaient eu la direction des affaires, la France serait sortie puissante et redoutée de ces deux grandes crises nationales. Châteaubriant a reçu de la nature le feu sacré.
Page 65 - Quelle qu'en soit l'issue, nous tuerons de part et d'autre quelques milliers d'hommes, et il faudra bien que l'on finisse par s'entendre, puisque tout a un terme, même les passions haineuses.
Page 196 - La religion, la féodalité et le royalisme, ont successivement, depuis vingt siècles, gouverné l'Europe ; mais de la paix que vous venez de conclure, date l'ère des gouvernements représentatifs. » Vous êtes parvenus à organiser la Grande Nation dont le vaste territoire n'est circonscrit que parce que la nature en a posé elle-même les limites.
Page 138 - Soldats, vous êtes nus, mal nourris; le gouvernement vous doit beaucoup, il ne peut rien vous donner. Votre patience, le courage que vous montrez au milieu de ces rochers, sont admirables; mais ils ne vous procurent aucune gloire; aucun éclat ne rejaillit sur vous. Je veux vous conduire dans les plus fertiles plaines du monde. De riches provinces, de grandes villes seront en votre pouvoir: vous y trouverez honneur, gloire et richesses. Soldats d'Italie, manqueriez-vous de courage ou de constance?
Page 2 - La République française continuera à jouir, comme avant la guerre, de tous les droits et prérogatives que la France avait à Rome, et sera en tout traitée comme les Puissances les plus considérées...
Page 76 - Les salons étaient ouverts, on y discourait sans crainte; les communications étaient devenues plus faciles avec l'extérieur; la perte de la république se tramait publiquement. La Révolution était vieille, elle avait froissé bien des intérêts : une main de fer avait pesé sur les individus. Bien des crimes avaient été commis : ils furent tous relevés avec acharnement...
Page 180 - Il était décidé, brave, intrépide, plein d'ambition et d'amour-propre ; son caractère distinctif était l'opiniâtreté ; il n'était jamais découragé. Il négligeait la discipline, soignait mal l'administration, et, par cette raison, était peu aimé du soldat. Il faisait assez mal les dispositions d'une attaque. Sa conversation était peu intéressante ; mais au premier coup de canon, au milieu des boulets et des dangers, sa pensée acquérait de la force et de la clarté.
Page 65 - L'Europe, qui avait pris les armes contre la République française, les a posées; votre nation reste seule, et cependant le sang va couler encore plus que jamais. Cette sixième campagne s'annonce par des présages sinistres; quelle qu'en soit l'issue, nous tuerons de part et d'autre quelques milliers...