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IV. Atque inter tacitam lætitiam. Diodore accuse au contraire Philippe d'avoir oublié à la fois la pitié qu'il devait aux vaincus, et le respect qu'il se devait à lui-même. Voyez cet historien.

V. Evocari Corinthum. An de Rome 417. Expulsa.... Olympiade. Philippe, avant d'épouser la sœur d'Attale, épousa la fille d'un roi de Thrace, nommée Méda.

VIII. Decessit Philippus. An de Rome 417.

LIVRE X.

1. Artaxerxi. Artaxerxe Mnémon, mort en 388. II. Solis eam sacerdotio. Ou plutôt, suivant Plutarque (In Artax. 43), au culte de Diane, adorée à Ecbatane. III. Codomannus. Neveu du roi Ochus.

LIVRE XI.

III. Ab Eacidarum gente. Éacus, fils de Pélée, aïeul d'Achille, fut le chef de la race des Éacides; Pyrrhus, fils d'Achille, fut le premier roi d'Épire, et de son sang naquit Olympias, mère d'Alexandre.

Adijciunt et scelerum. Les crimes de la maison d'Edipe.

IV. Herculis, unde originem. Alexandre, du sang d'Éacus (Voy. la note ci-dessus), descendait d'Hercule par Caranus, roi de Macédoine. Voy. Diodore, frag. 9.

VI. Prima... congressio. Bataille du Granique, en 420. VIII. Quingenta stadia. Dix-huit lieues de 2500 toises. IX. Post hæc prælium. Bataille d'Issus, en Cilicie; en

421.

XIV. Post hæc prælium. Bataille d'Arbelles, en 423. XV. In vico Parthorum. Voyez livre XLI, 4 et 5, l'affranchissement des Parthes et le commencement de leur puissance.

LIVRE XII.

II. Zopyrion quoque. Voy. Quinte-Curce, liv 1, 1; et liv. vIII, 1, où l'on trouvera, comme dans notre auteur, le récit du meurtre de Clitus.

VI. Pausanias. Il est difficile que ce Pausanias soit le meurtrier de Philippe. Alexandre n'était pas l'auteur de sa mort, qui d'ailleurs était méritée.

VII. Argyraspidas. "Αργυρος, argent, et ἀσπὶς, bouclier. VIII. Unam Niceam. Du grec νίκη, victoire.

X. Per quietem regi monstrata. Voyez Quinte-Curce, 1x, 8; Cicéron, de Divin. n, 66, etc.

XII. Ephæstion decedit. Éphestion mourut à Suze, en Médie, l'an de Rome 428.

XIV. Alexandrum Lyncestam. Alexandre Lynceste, coupable de trahison, avait été emprisonné par l'ordre d'Alexandre (liv. x1, 7), et mis à mort, après trois ans de captivité.

Nisi in ungula equi. Cette opinion paraît avoir été universellement adoptée chez les anciens. Voyez Pline, xxx extr.; Sénèque, Quæst. nat. 1, 25; Vitruve, vim, 3, etc.

XV. Roxanem .... prægnantem. Fille d'Oxyarte, roi de Bactriane. Elle donna le jour à Alexandre, surnommé Ægus. Voy. xv, 2.

LIVRE XIII.

VII. Filii nondum loquentis. Un peu plus bas, Justin dit loqui primum cæpit: nous aurions donc exprimé dans la traduction qu'Aristée était mort, si le surnom de Βάττος qu'on lui donna n'eût contredit cette idée, et ne nous eût fait croire que non loqui est pour non limpide loqui.

LIVRE XIV.

II. In munitum quoddam castellum. Le château de Nora, entre la Lycaonie et la Cappadoce. Voy. Corn. Népos, Vie d'Eumène.

IV. Jussus ab universis dicere. Voyez ce discours dans Plutarque, Vie d'Eumène, ch. 32.

Perdiccæ sanguine estis aspersi. Voyez liv. xui, fin du chap. 8.

V. Ut Polyperchonta. An de Rome 436. Ce même général, selon Justin, était mort depuis quatre ans. On peut voir, au 18o livre de Diodore, un récit plus exact des faits mentionnés dans ce chapitre.

LIVRE XV.

I. Apud Galamam. Galama, lieu situé près de Gaza. Voyez Diodore, xix, 84.

III. Propter salutationis Persica. Voyez plus haut livre xu, 7.

Philippus, frater ejus. Philippe, au rapport de QuinteCurce, avait parcouru avec le roi un espace de 500 stades, ou environ 18 de nos lieues.

LIVRE XVI.

II. Minimo natu ex filiis. Ptolémée Philadelphe. (An de Rome 470.)

III. Bootiis pestilentia laborantibus. Voyez le récit d'un fait analogue, livre xın, ch. 7.

V. Ceraunum vocat. Du mot grec κεραυνός, qui signifie foudre.

LIVRE XVII.

II. Nihil illi moliri. Voyez liv. xxiv, ch. 2.
III. Insidiis Oreste. Voyez Virgile, Æn. nı, 327.

LIVRE XVIII.

I. Igitur Pyrrhus, rex Epiri. Voyez sur l'expédition de Pyrrhus en Italie, Plutarque, Vie de Pyrrhus; Pausanias, 1, 11, 7, 12; Florus, 1, 18; Orose, iv, 1; Tite-Live, ΧΙΙ, ΧΙΧ.

Majoremque gloriam. Lévinus, selon Denys d'Halicarnasse, perdit 15,000 hommes, et Pyrrhus 13,000. La bataille se livra l'an de Rome 473, près du Siris, fleuve de Lucanie.

Interjectis deinde diebus. Un an après, l'an de Rome 474. Les consuls P. Sulpicius Saverrio et P. Décius Mus furent battus près d'Asculum, en Apulie.

V. Mos erat Cypriis. Selon Valère Maxime, 1, 6, cel usage s'était conservé à Carthage, et il existait aussi, dit Hérodote, 1, 94 et 199, chez les Lydiens et les Babylo

niens.

VI. Condita..... LXXU annis ante. Les écrivains ne sont pas d'accord sur cette date.

LIVRE XIX.

I. Tum et dictaturæ undecim. Justin applique ici aux institutions des Carthaginois un mot qui ne convient qu'aux institutions romaines. Il fait de même (n, m, XVI, 5; XXXI, 2.) quand il emploie les mots prætorium, ædiles, consulem.

LIVRE XX.

I. A Lydia venerunt. Voyez Hérodote, 1, 94. Capta et expugnata Troja. Voyez Virgile, Æn. 1, 242; Pline, 1, 19; Tite-Live, 1, 1.

Condidisse Philocteten ferunt. Selon Strabon, vı, p. 254, Philoctète bâtit Pétilia, en Lucanie, et non Thurium. Voyez Virgile, Æn. m, 401; Tite-Live, xxv, 15.

III. Nam eadem die qua in Italia. Voy. Cicéron, de Nat. Deor. 1, 2; Pline, v1, 22; Tite-Live, xLv, 1, etc.

LIVRE XXI.

II. In Italiam profugit tacitus. An de Rome 398. Voyez Diod., XVI, 6; Corn. Nép., x, 4, 5.

LIVRE XXII.

L. Agathocles, Siciliæ tyrannus. L'an 437. Denys avait été chassé en 411. Il y a donc dans Justin une lacune de 26 ans, pendant lesquels, ou environ, Timoléon, après Denys, avait rendu la liberté à la Sicile. Syracuse en jouissait encore vingt ans après sa mort, arrivée en 417, lors qu'Agathocle l'asservit de nouveau.

V. Quo in loco positæ sint Syracuse. On peut rapprocher ce discours de celui de Mithridate dans notre auteur, liv. xxxvm, et dans Racine, Mithridate, acte ui,

LIVRE XXIII.

II. Nubendo se non prospera..... Fortuna. Voyez Tacite, Ann. m, 34; Plutarq., Brutus, 19; Vell. Paterc., 11, 67.

LIVRE XXIV.

VI. Quos nullis opibus egere. Cicéron, de Nat. Deor. 111, 34, rapporte de pareilles plaisanteries de Denys. Quæque magnificentia sui. Voyez Cic., de Nat. Deor. 1, 37.

LIVRE XXV.

III. Non jam reciperandi regni. Cependant il remonta sur le trône deux ans après.

V. Invictus semper fuerit. Il est difficile de concilier cette opinion de Justin avec ce qu'il dit livre xv1, 3, de ce même Pyrrhus chassé, suivant lui, de Macédoine par Lysimaque. Voyez au surplus Tite-Live, xxxv, 14.

LIVRE XXVII.

III. Interea rex Bithynia Eumenes. Eumène était roi de Pergame, et non de Bithynie.

Tandem ad socerum suum. Socer est employé ici par extension. Ariarathe, fils d'Artamène, avait épousé Stratonice, sœur d'Antiochus.

LIVRE XXVIII.

I. Antiochi regis Syriæ. Il n'y avait alors (an de Rome 520) aucun Antiochus!, roi de Syrie. Antiochus I, mort en 508, avait eu pour successeur Séleucus, qui régna de 508 à 528. On ne peut supposer qu'il s'agisse ici d'Antiochus le Grand, qui a régné de 531 à 567, puisque le règne de Démétrius en Macédoine s'étend de 512 à 522. Justin ne parlerait-il pas ici d'Antiochus-Hiérax, dont il a déjà fait mention liv. xxvn, 2?

III. Cui Antiochus tutor. Antigonus II, surnommé Λωσῶν.

IV. A filio ejus cum omni familia. Ptolémée Philopator, qui succéda à son père. Plutarque et Pausanias disent que Cléomène se donna la mort.

LIVRE XXIX.

IV. Prima tamen illi expeditio. Tite-Live rapporte cette expédition à l'année 555 (xxxm, 19); cependant il dit (xxvın, 8) que déjà, en 545, le roi était revenu de Grèce en Macédoine, pour faire la guerre aux Dardaniens.

LIVRE XXX.

I. Contentus reciperatione urbium. C'étaient plutot des provinces (la Cœlésyrie, la Phénicie, la Palestine) qui lui avaient été enlevées en 535 par Antiochus, et qu'il recouvra en 537.

IV. Eodem anno. Bien des années avant, selon Polybe et Eusèbe. Pline, 1, 87, et Diodore diffèrent aussi sur cette date.

Puero immaturæ ætatis. Il avait quarante ans lorsqu'il succéda à Antigone, en 533: ainsi à l'époque dont parle Justin, en 555, il avait trente-six ans.

LIVRE XXΧΙ.

III. Nisi in Italia posse. Voyez chapitre v: conmparez Tite-Live, xxxiv, 60; Corn. Népos, xxxin, 8; Vell. Paterculus, u, 27; Racine, dans Mithridate, acte III, sc. 1.

VII. Nondum ita victum se esse. Voyez Tite-Live, xxxvII, 35 et 36.

VIII. Romanis, se ab his procreatos. Voyez Tite-Live, xxxvu, 37.

Captas civitates inter socios. Voyez Tite-Live, xxxvII, 55; xxxvm, 17.

LIVRE XXXII.

I. Nec multo post. Sur les derniers faits racontés dans ce chapitre, voyez Tite-Live, xxxx, 50; xLv, 7.

III. In Tolosensem lacum. Ou plutôt, au rapport de Strabon, déposé dans le temple. Voyez Freinshemius, suppl. de Tite-Live, Lxvi, 40-42.

IV. Insignis hic annus. An de Rome 569. Polybe rapporte la mort d'Annibal à l'an 570, Sulpicius à l'an 571.

LIVRE XХХНІ.

I. Emilium Paulum consulem. Il y a ici une double erreur. Avant Paul-Émile, le consul Hostilius Mancinus fut opposé à Persée en 582, et le consul Martius Philippus en 583. De plus, la guerre de Macédoine ne fut pas extraordinairement confiée à Paul-Emile; le sort la lui assigna. Voyez Tite-Live, XLIV, 17.

LIVRE XXXIV.

IV. Et Romæ habebat. Selon Appien, ce n'était pas ses plus jeunes fils, mais Nicomède lui-même, que Prusias avait envoyé à Rome.

LIVRE XXXVI.

I. Tutorem Antiocho. Antiochus vi, non pas beau-fils de Démétrius, mais fils d'Alexandre Bala.

II. Omnesque ex nomine Judæ. Ce n'est pas alors que les Hébreux prirent le nom de Juifs; c'est après la captivité de Babylone, lorsque Zorobabel, de la tribu de Juda, commença de régner.

LIVRE XXXVIII.

III. Historiæ modum excesserint. Justin ne s'est pas conformé partout au système de harangue adopté par Trogue-Pompée. On peut voir, liv. xiv, 4, et xvm, 7, les discours d'Eumène et de Malée.

III. Exercitum Grypi sollicitatum. Plusieurs éditions portent Cypri, au lieu de Grypi : ce qui semblerait confirmé par les mots exercitus peregrinos qu'on trouve un peu plus loin, dans le même chapitre.

LIVRE XLI.

III. Sepulturæ vulgo. C'était un usage, non des Parthes, mais des Hyrcaniens. Hérodote, 1, 140, l'attribue aussi

aux Perses.

LIVRE XLII.

Π. Totius ferme orbis. Il y a ici une grosse hyperbole. C'est de toute la Grèce qu'il fallait dire.

IV. Igitur Mithridates. Tout, dans ce chapitre, n'est qu'erreurs et confusion dans les noms et dans les choses. Il serait bon que le lecteur consultât ici les notes de Wetzel.

LIVRE XLIII.

I. Post hunc tertio loco. Picus succéda à Janus, qui avait régné avec Saturne, et il eut pour successeur Faunus, son fils. Voy. Virgile, Énéid., vn, 45.

Stupro conceptus Latinus. Dans Virgile, Latinus est fils de Faunus et de la nymphe Marica.

III. Deorum simulacris hastæ. Il n'est pas vrai que les lances aient jamais été honorées corame des divinités, au moins par les Grecs. On les plaçait aux mains des dieux, parce qu'on donnait souvent aux dieux, maîtres de la terre, les attributs de la royauté.

Phocœensium juventus. Ces détails sur les Phocéens paraissent assez mal liés à l'histoire de Romulus; on croit que le texte de ce chapitre a été altéré par des déplacements et des transpositions.

Exiguitate ac macie terræ. Hérodote, 1, 142, et Tite Live, xxxviu, 31, disent précisément le contraire. Justin semble avoir confondu les Phocéens avec les habitants de la Phocide, dont le pays était en effet aride et stérile.

LIVRE XL.

II. Antiochus, Cyziceni filius. Ou plutôt petit-fils. Il était fils d'Antiochus, qui avait succédé à son père Cyzicène vers l'an 660, après la retraite de Séleucus.

LIVRE XLIV.

I. Porro Pyrenæi montis. Diodore, 1, 35, ne donne aux Pyrénées qu'une étendue de trois mille stades, ou cent treize lieues de France.

VALÈRE MAXIME.

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