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10 à 13 ans (garçons) 10 à 14 ans (filles)

établiss. industriels 13 à 15 ans (garçons) 14 à 17 ans (filles)

5 h. (3 d'école) 5 h. (3 d'école)

8 heures

8 heures

interdit
dans les
usines à

moteur mécan.

obligatoire

9 à 12 ans

8 heures

1 heure

interdit

1886

9 ans établissem. industr.

12 à 15 ans

toléré pendant 6 h.

interdits avant 10 ans

1886

9 à 15 ans

8 heures

1 heure

)règlement)

id.

id.

9 à 12 ans

interd. sauf except.

1902

12 ans

id.

10 à 12 ans (except.)
12 à 15 ans
femmes

8 heures

1 heure

11 heures

1 h. 1/2

interdit
sauf

12 heures

2 heures

veillées

repos
hebdomadaire
obligatoire

interd. av. 13 ans
et aux
filles et femmes

1873

10 ans

ESPAGNE

établ. industriels

10 à 14 ans
14 à 16 ans
femmes

1900

10 ans

établ. commerc.

10 à 14 ans
14 à 16 ans
femmes

1904

tous travaux

adultes

6 heures
11 h. (et 66 h.)
11 heures

8 heures
11 h. (et 66 h.)
11 heures

1 heure

1 heure

interdit

interd. sauf except. interdit

interdit

interd. sauf except.
interdit

obligatoire

oblig. sauf except.

interdits avant 10 ans

et

aux

filles et femmes

CONCLUSION

La conclusion de notre étude est, selon nous, qu'en matière de durée du travail, la liberté pleine et entière ne saurait être admise. Les abus auxquels elle a donné lieu et auxquels elle donne lieu encore, nous fortifient dans l'idée qu'une réglementation plus stricte et surtout plus étendue s'impose.

Les principes de l'école économique libérale « Laisser-faire, laisser-passer ». « La liberté guérit de ses blessures », ne peuvent entraîner en notre matière que des conséquences déplorables. Nous avons peu confiance, et les faits nous donnent raison, dans l'initiative privée. Il est vrai que les conditions du travail ont changé : l'ouvrier, grâce à la force de l'association, ne se trouve plus, vis-à-vis du patron, dans un état d'infériorité ; il est donc à même de faire valoir efficacement ses droits. Nous ne contredirons pas à une pareille objection; les droits d'association et de coalition sont certes de remarquables instruments d'émancipation ouvrière. Mais selon nous leur exercice entraîne souvent un état de lutte funeste aux intérêts de la nation toute entière. N'est-il pas plus sage de faire intervenir l'arbitrage de la loi qui, en décidant souverainement quoiqu'avec toute la prudence désirable, évite des conflits regrettables et achemine ainsi plus sûrement et plus doucement vers un état de choses meilleur?

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