Dictionnaire walon-françois ou Recueil de mots et de proverbes françois extraits des meilleurs dictionnaires

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J. F. Bassompierre, 1787 - 197 pages
 

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Fréquemment cités

Page 67 - L'orgueilleux étale l'excès de la bonne opinion qu'il a de lui-même. Le glorieux est plus rempli de vanité; il cherche plus à s'établir dans l'opinion des hommes ; il veut réparer par les dehors ce qui lui manque en effet. L'orgueilleux se croit quelque chose, le glorieux veut paraître quelque chose. Les nouveaux parvenus sont d'ordinaire plus glorieux que les autres.
Page 62 - La beauté d'une femme ne cause point d'étonnement, et sa laideur produit quelquefois cet effet. La rencontre d'un ami, comme celle d'un ennemi, peut causer de la surprise. Un accident qui attaque l'honneur ou qui dérange la fortune, est capable de jeter dans la consternation. ^étonnement suppose dans l'événement qui le produit une idée de force ; il peut frapper jusqu'à suspendre l'action des sens extérieurs.
Page 170 - Petit vaiiTeau de terre ou d'autre matière , fait en forme de boîte ou de petit tronc , ayant une fente en haut , par où l'on met des pièces de monnoie pour faire un petit amas d'argent. Mettre un fou dans la tire -lire.
Page 69 - Ces deux mots diffèrent entre eux du plus au moins; le second enchérit au-dessus du premier. Une fleur qui n'est que fanée peut quelquefois reprendre son éclat : mais une fleur flétrie n'y revient plus. La beauté, comme la fleur, se fane par la longueur du temps et peut se flétrir promptement par accident.
Page 108 - Levain, Un petit morceau de pâte aigrie , qui étant mêlée avec la pâte dont on veut faire le pain , sert a In faire lever , à la faire fermenter.
Page 61 - L'effroi et la terreur naissent l'un et l'autre d'un grand danger ; mais la terreur peut être panique, et l'effroi ne l'est jamais. Il semble que l'effroi soit dans les organes, et que la terreur soit dans l'âme. La terreur a saisi les esprits; les sens sont glacés d' effroi; un prodige répand la terreur; la tempête glace d'effroi.
Page 81 - On dit aussi proverbialement , II vaut autant être mordu d'un chien que d'une chienne , pour dire , qu'il n'importe de qui le mal nous vient , et par qui il nous arrive.
Page 62 - Conjiernation y en fiippoie une de généralité ; elle peut pouffer la fcnlibilité jufqu'à un entier abattement. Les cœurs bien placés font toujours étonnés des perfidies, quelque fréquentes qu'elles foient. Le peuple eft furpris de beaucoup d'effets naturels , dont il enrichit la lifte des miracles ou des fortilèges.
Page 122 - Traire, to milk; trayant, trait, e — je trais, tu trais, il trait, nous trayons, vous trayez, ils traient — je trayais, tu trayais, il trayait, nous trayions, vous trayiez, ils trayaient — (no past definite) — je trairai, tu trairas, etc.
Page 61 - Mais l'étonmnunt eft plus dans les fens , & vient de chofes blâmables ou peu approuvées. La furprife eft plus dans l'efprit , & vient de chofes extraordinaires. La conjlernadon eft plus dans le cœur, & vient de chofes affligeantes.

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