Grèce, Page 118

Couverture
Firmin Didot, frères, 1843 - 447 pages
 

Pages sélectionnées

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 101 - Athéniens flotter entre plusieurs concurrents incapables de la fixer. On vit alors Périclès se retirer de la société, renoncer aux plaisirs, attirer l'attention de la multitude par une démarche lente, un maintien décent, un extérieur modeste et des mœurs irréprochables.
Page 52 - ... mais il ne tarda pas à s'apercevoir que ce profond politique cachait sous une feinte modération une ambition démesurée. Jamais homme ne réunit plus de qualités pour captiver les esprits. Une naissance illustre , des richesses considérables , une valeur brillante et souvent éprouvée , une figure imposante , une éloquence persuasive , à laquelle le son de la voix prêtait de nouveaux charmes ; un esprit enrichi des agrémens que la nature donne , et des connaissances que procure l'étude...
Page 152 - Criton donna des ordres, et quand ils furent ^exécutés un domestique apporta la coupe fatale. Socrate ayant demandé ce qu'il avait à faire . « Vous promener après avoir pris la potion, répondit cet homme, et vous coucher sur le dos quand vos jambes commenceront à s'appesantir.
Page 152 - J'avais écarté ces femmes pour n'être pas témoin de pareilles faiblesses : rappelez votre courage ; j'ai toujours ouï dire que la mort devait être accompagnée de bons augures. » Cependant il continuait à se promener ; dès qu'il sentit de la pesanteur dans ses jambes , il se mit sur son lit , et s'enveloppa de son manteau. Le domestique montrait aux assistants les progrès successifs du poison.
Page 76 - Comme les uns étaient d'avis de s'éloigner des Thermopyles, les autres d'y rester, Léonidas les conjura de se réserver pour des temps plus heureux, et déclara que, quant à lui et à ses compagnons, il ne leur était pas permis de quitter un poste que Sparte leur avait confié. Les...
Page 77 - Le dévouement de Léonidas et de ses compagnons produisit plus d'effet que la victoire la plus brillante: il apprit aux Grecs le secret de leurs forces, aux Perses, celui de leur faiblesse.
Page 101 - ... bien sa nation, pour ne pas fonder ses espérances sur le talent de la parole, et l'excellence de ce talent, pour n'être pas le premier à le respecter. Avant que de paraître en public, il s'avertissait en secret qu'il allait parler à des hommes libres, à des Grecs, à des Athéniens. Cependant il s'éloignait le plus qu'il pouvait de la tribune, parce que, toujours ardent à suivre avec lenteur le projet de son élévation, il craignait d'effacer par de nouveaux succès l'impression des...
Page 440 - Il ne sera permis à aucun Athénien , ni à aucun étranger, établi à Athènes et soumis à ses lois , de prêter de l'argent sur un vaisseau qui ne doit pas transporter à Athènes le blé ( et les autres marchandises...
Page 280 - La fièvre ne le quitta point , mais lui laissait de bons intervalles , pendant lesquels il donna les ordres nécessaires pour le départ de la flotte et de l'armée, comptant sur une prompte guérison. Enfin, quand il se vit sans espérance, et que la voix commençait à lui manquer, il tira son anneau du doigt et le donna à Perdiccas , lui commandant de faire porter son corps au temple d'Ammon. Quelque faible qu'il...
Page 76 - Aussitôt il sort du retranchement avec l'élite de ses troupes et donne le signal du combat. Les Mèdes s'avancent en fureur ; leurs premiers rangs tombent percés de coups; ceux qui les remplacent éprouvent le même sort. Les Grecs, pressés les uns contre les autres, et couverts de grands boucliers, présentent un front hérissé de longues piques. De nouvelles troupes se succèdent vainement pour les rompre.

Informations bibliographiques