Mémoires de Condorcet sur le règne de Louis XVI et la révolution: extraits de sa correspondance et de celles de ses amis

Couverture
 

Pages sélectionnées

Table des matières

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 292 - Confonds dans ses conseils une reine cruelle. Daigne, daigne, mon Dieu, sur Mathan et sur elle Répandre cet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur!
Page 28 - Je ne sais si j'ai trop bonne opinion de mon siècle; mais il me semble qu'il ya une certaine fermentation de raison universelle qui tend à se développer, qu'on laissera peutêtre se dissiper, et dont on pourrait assurer, diriger et hâter les progrès par une éducation bien entendue».
Page 291 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Page 295 - Il ne recherche point, aveugle en sa colère, Sur le fils qui le craint l'impiété du père.
Page 63 - Voltaire n'écrira jamais une bonne histoire. Il est comme les moines , qui n'écrivent pas pour le sujet qu'ils traitent, mais pour la gloire de leur ordre. Voltaire écrit pour son couvent/ Charles XII, toujours dans le prodige , étonne et n'est pas grand.
Page 248 - Et d'ailleurs qu'y at-il entre les prêtres et Dieu? Les prêtres sont à la morale ce que les charlatans sont à la médecine.
Page 147 - Voulez-vous que je vous dise un beau paradoxe? C'est que je suis convaincu qu'il ne peut y avoir de vrai bonheur pour l'espèce humaine que dans un état social où il n'y aurait ni roi, ni magistrat, ni prêtre, ni lois, ni tien, ni mien, ni propriété mobilière, ni propriété foncière, ni vices, ni vertus; et cet état social est diablement idéal.
Page 63 - Commencez donc par m'arracher la vie : Ayez pitié des pleurs dont mes yeux sont noyés. Que vous faut-il de plus? Mérope est à vos pieds: Mérope les embrasse et craint votre colère. A cet effort affreux, jugez si je suis mère. Jugez de mes tourments : ma détestable erreur Ce matin de mon fils allait percer le cœur. Je pleure à vos genoux mon crime involontaire.
Page 295 - Corrompant de vos mœurs l'aimable pureté, Ils vous feront enfin haïr la vérité, Vous peindront la vertu sous une affreuse image. Hélas! ils ont des rois égaré le plus sage.
Page 122 - Vous voulez absolument, madame, que je vous dise si je suis content d'un ouvrage où il ya autant de mauvais que de bon, autant de phrases obscures que de claires, autant de mots impropres que d'expressions justes, autant d'exagérations que de vérités.

Informations bibliographiques