Histoire de l'Academie francaise depuis sa fondation jusqu'en 1830Charpentier, 1857 - 324 pages |
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Histoire de l'Académie française depuis sa fondation jusqu'en 1830 Paul Mesnard Affichage du livre entier - 1857 |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 31 - Tous les mots de la langue , toutes les syllabes nous paraissent précieuses , parce que nous les regardons comme autant d'instruments qui doivent servir à la gloire de notre auguste protecteur.
Page 212 - ... remplir. Que votre premier soin soit donc, citoyens, de rédiger votre règlement et de le publier. Les ennemis des lettres ont répandu avec affectation que vous preniez le titre d'académiciens français ; que vous vouliez rétablir l'Académie française. Vous connaissez trop bien les lois de votre pays pour prendre un titre qu'elles ont supprimé.
Page 69 - Il a daigné faire passer jusqu'au roi même un peu de cette bonté dont il m'honorait. Ces raisons seraient mon excuse si j'osais demander dans la république des lettres la place de ce sage ministre. Le...
Page 261 - L'homme a remplacé en nous l'académicien : en dépouillant les lettres de ce qu'elles peuvent avoir de futile, nous ne les voyons plus qu'à travers nos puissants souvenirs et l'expérience de notre adversité. Quoi! après une révolution qui nous a fait parcourir en quelques années les événements de plusieurs siècles, on interdira à l'écrivain toute considération élevée ! On lui refusera d'examiner le côté sérieux des objets!
Page 21 - Une autre fois, ce hobereau académicien lâchait cet aveu plein d'une fatuité ingénue : « // est vrai gué l'Académie se remplit fort de gens de qualité. Il faut pourtant y laisser toujours un nombre de gens de lettres, quand ce ne serait que pour achever le dictionnaire et pour l'assiduité que des gens comme nous ne sauraient avoir en ce lieu-là.
Page 161 - Guillaume, de peur qu'ils ne mouriont. Tout le monde, suivant Chamfort, se trouverait bien d'une suppression devenue nécessaire : « la compagnie, « qui aurait l'honneur de succomber dans une époque « mémorable, » et les arts du génie, qui auraient désormais leur libre essor. « Vous avez tout affranchi, disait-il ; faites pour les talents ce que vous avez fait pour tout autre genre d'industrie. Point d'intermédiaire ; personne entre les talents et la nation.
Page 92 - L'Académie est indignée contre Le Franc de Pompignan ; elle lui donnera avec plaisir ce soufflet à tour de bras. Je ferai un feu de joie lorsque Diderot sera nommé, et je l'allumerai avec le réquisitoire de Joly de Fleury, et le déclamatoire de Le Franc de Pompignan. Ah ! qu'il serait doux de recevoir à la fois Diderot et Helvétius ! mais notre siècle n'est pas digne d'un si grand coup.
Page 53 - Un de nos confrères a la hardiesse de venir démentir pour la seconde fois, à la face du public, les justes louanges que nous lui avons si longtemps données. Si nous laissons cette hardiesse impunie, n'aura-t-on pas raison de dire que les plumes de l'Académie sont des plumes vénales consacrées à la fortune et à l'intérêt et que. les louanges qu'elle donne ne durent qu'autant que la vie des princes qu'elle loue.
Page 53 - Vous avez frémi, messieurs, à la lecture que je vous ai faite des articles odieux dont ce livre est rempli. A peine avez-vous pu attendre qu'elle fût achevée... Il est d'une nécessité absolue que cette aventure fasse un vide dans l'Académie. Si M. l'abbé de Saint-Pierre n'en sort pas, je n'y saurai demeurer; j'en connais cinq ou six qui sont dans les mêmes sentiments et qui vous le déclareront. » pour déclarer qu'il n'avait pas cru pouvoir parler autrement de Louis XIV.
Page 262 - Monsieur; j'ai trouvé, j'ai relevé la couronne dans le ruisseau, et le peuple l'a mise sur ma tête : qu'on respecte ses actes...