Histoire des idées littéraires en France au XIXe siècle: et de leurs origines dans les siècles antérieurs, Volume 1

Couverture
E. Dentu, Libraire de la Société des Gens de Lettres, 1863
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 202 - Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Page 410 - ... la religion chrétienne est la plus poétique, la plus humaine, la plus favorable à la liberté, aux arts et aux lettres, que le monde moderne lui doit tout, depuis l'agriculture jusqu'aux sciences abstraites, depuis les hospices pour les malheureux jusqu'aux temples bâtis par Michel-Ange et décorés par Raphaël.
Page 411 - ... qu'elle favorise le génie, épure le goût, développe les passions vertueuses, donne de la vigueur à la pensée. offre des formes nobles à l'écrivain et des moules parfaits à l'artiste...
Page 86 - Ce qui fait d'ordinaire qu'on est si prévenu pour l'antiquité, c'est qu'on a du chagrin contre son siècle, et l'antiquité en profite. On met les anciens bien haut pour abaisser ses contemporains.
Page 366 - Oui, vous qui, de l'Olympe usurpant le tonnerre, Des éternelles lois renversez les autels, Lâches oppresseurs de la terre, Tremblez ! vous êtes immortels. Et vous, vous, du malheur victimes passagères, Sur qui veillent d'un Dieu les regards paternels, Voyageurs d'un moment aux terres étrangères, Consolez-vous ! vous êtes immortels. Et...
Page 368 - J'ai vu dans l'histoire tous les défenseurs de la liberté accablés par la calomnie; mais leurs oppresseurs sont morts aussi! Les bons et les méchants disparaissent de la terre, mais à des conditions différentes. Français, ne souffrez pas que vos ennemis osent abaisser vos âmes et énerver vos vertus par leur désolante doctrine!
Page 364 - Conservateur. 0 toi. seul incréé, seul grand, seul nécessaire, Auteur de la vertu, principe de la loi. Du pouvoir despotique immuable adversaire. La France est debout devant toi, Tu posas sur les mers les fondements du Monde Ta main lance la foudre el déchaîne les vents ; Tu luis dans ce soleil dont la flamme féconde Nourrit tous les êtres vivants.
Page 198 - Molière : on réprouvera les discours où ce rigoureux censeur des grands canons, ce grave réformateur des mines et des expressions de nos précieuses, étale cependant au plus grand jour les avantages d'une infâme tolérance dans les maris et sollicite les femmes à de honteuses vengeances contre les jaloux.
Page 510 - C'est dans les sons que la nature a placé la plus forte expression du caractère romantique...
Page 198 - La postérité saura peut-être la fin de ce Poète comédien, qui en jouant son malade imaginaire ou son médecin par foce, reçut la dernière atteinte de la maladie dont il mourut peu d'heures après et passa des plaisanteries du théâtre parmi lesquelles il rendit presque le dernier soupir au tribunal de celui qui dit : Malheur à vous qui riez, car vous pleurerez...

Informations bibliographiques