La cantatrice grammairienne: ou L'art d'apprendre l'orthographe françoise seul, sans le secours d'un maître, par le moyen des chansons érotiques, pastorales, villageoises, anacréontiques, &cchez J.S. Grabit, 1788 - 416 pages |
Expressions et termes fréquents
adverbes aimable aimé ainfi amant amour auffi aura avant avez avoit avons beau beauté belle bergere bonheur C'eft chanfon changer chanter charmes chere chevalier chofe cœur connoître couplet cour d'être dames defirs demande Dieu difcours dire doit donne doux écrit eft fur l'air également étoit fais fans fecond femme fens fentiment fera feroit feul fidelle fille fleurs foin foit font fort fortes fous fuis fuit fuivante fujet Futur gens graces hélas heureux homme J'ai jeune jouer jour l'ame l'Amour l'autre laiffer LETTRE lieu Madame main malheureux maniere marque mieux monde Monfieur mort mots n'eft nouvelle orthographique paffer Parfait parler participe peine pere perfonne petite place plaifir plaire plein poëte porte préfent premier prend pronom prononce qu'à qu'un raifon refte regards regle rend rendre rien s'écrit s'il tendre touche trait trouve verbe vérité veut vient voilà vois voit yeux
Fréquemment cités
Page 296 - Voici ce que j'ai fait depuis que je vous ai écrit: j'ai eu deux accès de fièvre : il ya six mois que je n'ai été purgée ; on me purge une fois , on me purge deux ; le lendemain de la deuxième, je me mets à table: ah! ah ! j'ai mal au cœur, je ne veux point de potage: mangez donc un peu de viande; non, je n'en veux point: mais vous mangerez du fruit; je crois qu'oui: hé bien ! mangez-en donc ; je ne saurais , je mangerai tantôt.
Page 393 - Monsieur le maréchal, lisez, je vous prie, ce petit madrigal, et voyez si vous en avez jamais vu un si impertinent. Parce qu'on sait que depuis peu j'aime les vers, on m'en apporte de toutes les façons.
Page 393 - Le maréchal, après avoir lu, dit au roi : Sire, Votre Majesté juge divinement bien de toutes choses ; il est vrai que voilà le plus sot et le plus ridicule madrigal que j'aie jamais lu.
Page 58 - Forme j'aurais eu tu aurais eu il aurait eu nous aurions eu vous auriez eu ils auraient eu SUBJONCTIF Présent ou Futur que j'aie que tu aies qu'il ait que nous ayons que vous ayez qu'ils aient...
Page 301 - A peine sommes-nous descendus ici que voilà vingt bateliers autour de nous, chacun faisant valoir la qualité des personnes qu'il a menées, et la bonté de son bateau. Jamais les couteaux de Nogent ni les chapelets de Chartres n'ont fait plus de bruit. Nous avons été longtemps à choisir. L'un nous paraissait trop jeune, l'autre trop vieux.
Page 223 - Partagez ma couronne, Le prix de ma valeur; Je la tiens de Bellone : Tenez-la de mon cœur. Cruelle départie! Malheureux jour ! C'est trop peu d'une vie Pour tant d'amour.
Page 296 - ... un potage et un poulet ; je n'en veux point ; je suis dégoûtée, je m'en vais me coucher, j'aime mieux dormir que de manger. Je me couche, je me tourne, je me retourne, je n'ai point de mal, mais je n'ai point de sommeil aussi ; j'appelle, je prends un livre, je le referme ; le jour vient je me lève, je vais à la fenêtre, quatre heures sonnent, cinq heures, six heures ; je me recouche, je m'endors jusqu'à sept, je me...
Page 388 - Hé bien! il faut donc vous la dire: M. de Lauzun épouse dimanche au Louvre, devinez qui? Je vous le donne en quatre, je vous le donne en dix, je vous le donne en cent.
Page 394 - Moscovite en aurait besoin dans Paris. Néanmoins, je commence à m'apercevoir que c'est un langage mêlé d'Espagnol et d'Italien, et, comme j'entends assez bien ces deux langues, j'y ai quelquefois recours pour entendre les autres et pour me faire entendre. Mais il arrive souvent que...
Page 388 - Rohan et madame d'Hauterive ; une chose enfin qui se fera dimanche, où ceux qui la verront croiront avoir la berlue ; une chose qui se fera dimanche, et qui ne sera peut-être pas faite lundi. Je ne puis me résoudre à la dire, devinez-la, je vous le donne en trois ; jetez-vous votre langue aux chiens ? Hé bien ! il faut donc vous la dire : M.