Un jésuite, homme de lettres au dix-septième siècle: Le père Bouhours, Volume 3225Hachette et cie, 1886 - 328 pages |
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Un jésuite, homme de lettres au dix-septième siècle: Le père ..., Volume 3225 George Doncieux Affichage du livre entier - 1886 |
Un jesuite homme de lettres au dix-septieme siecle. Le pere Bouhours George Doncieux Affichage du livre entier - 1886 |
Un jésuite, homme de lettres au dix-septième siècle: Le père ..., Volume 3225 George Doncieux Affichage du livre entier - 1886 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 213 - Le beau langage ressemble à une eau pure et nette, qui n'a point de goût, qui coule de source, qui va où sa pente naturelle la porte...
Page 266 - L'on écrit régulièrement depuis vingt années : l'on est esclave de la construction : l'on a enrichi la langue de nouveaux mots, secoué le joug du latinisme, et réduit le style à la phrase purement française : l'on a presque retrouvé le nombre que MALHERBE et BALZAC avaient les premiers rencontré , et que tant d'auteurs depuis eux ont laissé perdre. L'on a mis enfin dans le discours tout l'ordre et toute la netteté dont il est capable ; cela conduit insensiblement à y mettre de l'esprit.
Page 242 - Je demande un poète aimable , proportionné au commun des hommes , qui fasse tout pour eux , et rien pour lui. Je veux un sublime si familier, si doux et si simple, que chacun soit d'abord tenté de croire qu'il l'auroit trouvé sans peine, quoique peu d'hommes soient capables de le trouver.
Page 62 - Je vous envoie les quatre premiers actes de ma tragédie, et je vous envoierai le cinquième, dès que je l'aurai transcrit. Je vous supplie, mon Révérend Père, de prendre la peine de les lire, et de marquer les fautes que je puis avoir faites contre la langue, dont vous êtes un de nos plus excellents maîtres.
Page 261 - J'avoue, interrompit Ariste, que les beaux esprits sont un peu plus rares dans les païs froids, parce que la nature y est plus languissante et plus morne pour parler ainsi. Avouez plutôt, dit Eugène, que le bel esprit tel que vous l'avez défini, ne s'accommode point du tout avec les temperamens grossiers et les corps massifs des peuples du Nord.
Page 299 - Jésus-Christ fui emporté par le diable sur la montagne; c'est ce qui donna lieu à ça no61 qui fmit ainsi : Car sans lui saurait-on, don, don, Que le diable emporta, la, la, Jésus notre bon maître?
Page 191 - Notre langue manque d'un grand nombre de mots et de phrases: il me semble même qu'on l'a gênée et appauvrie depuis environ cent ans, en voulant la purifier.
Page 212 - Ce qui distingue notre langue des langues anciennes et modernes, c'est l'ordre et la construction de la phrase. Cet ordre doit toujours être direct et nécessairement clair. Le Français nomme d'abord le sujet du discours, ensuite le verbe qui est l'action, et enfin l'objet de cette action : voilà la logique naturelle à tous les hommes; voilà ce qui constitue le sens commun.
Page 277 - Je vous supplie, mon révérend Père, de prendre la peine de les lire, et de marquer les fautes que je puis avoir faites contre la langue dont vous êtes un de nos plus excellents maîtres. Si vous y trouvez quelques fautes d'une autre nature, je vous prie d'avoir la bonté de me les marquer sans indulgence.
Page 259 - Il ya en tout cela je ne sais quelle fatalité, ou, pour parler plus chrétiennement, je ne sais quelle disposition de la Providence, où l'on ne voit goutte. Car cette barbarie ou cette politesse des esprits passe de pays en pays et de siècle en siècle, par des voies qui nous sont souvent inconnues. En un temps, une nation est grossière, et en un autre elle est ingénieuse. Du temps d'Alexandre, les Grecs avaient plus d'esprit que les Romains; du temps de César, les Romains avaient plus d'esprit...