Leçons française de littérature et de moraleHauman, 1835 |
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... poètes françois , tout en se renfermant , pour le fond , dans ce genre fa- cile et rapide , tourmentoient la ... poète renferme dans ce cadre des moralités et des descriptions assez longues , il est vrai , mais qui ne manquent ni ...
... poètes françois , tout en se renfermant , pour le fond , dans ce genre fa- cile et rapide , tourmentoient la ... poète renferme dans ce cadre des moralités et des descriptions assez longues , il est vrai , mais qui ne manquent ni ...
Page xii
... poète anglois mis à part , bien entendu . Une moralité n'étoit le plus souvent qu'un mystère abrégé . Le nombre des vers ne dé- passoit pas mille ou douze cents . Jean Par- mentier et la reine de Navarre se distinguè- rent dans ces ...
... poète anglois mis à part , bien entendu . Une moralité n'étoit le plus souvent qu'un mystère abrégé . Le nombre des vers ne dé- passoit pas mille ou douze cents . Jean Par- mentier et la reine de Navarre se distinguè- rent dans ces ...
Page xvi
... poètes et des littérateurs de son siècle , traduit dans pres- que toutes les langues , il fut pleuré de toute la France , et , pour me servir de l'expression de Sainte - Beuve , qui a écrit l'histoire de ce poète et de son école , et a ...
... poètes et des littérateurs de son siècle , traduit dans pres- que toutes les langues , il fut pleuré de toute la France , et , pour me servir de l'expression de Sainte - Beuve , qui a écrit l'histoire de ce poète et de son école , et a ...
Page xix
... poètes couronnés . Tout le monde connoît les quatrains légers et gracieux de François Ier ; Henri II égaloit son ... poète lui - même , et qui fut victime de sa pas- sion pour elle . Les Adieux de Marie à la France respirent une ...
... poètes couronnés . Tout le monde connoît les quatrains légers et gracieux de François Ier ; Henri II égaloit son ... poète lui - même , et qui fut victime de sa pas- sion pour elle . Les Adieux de Marie à la France respirent une ...
Page xxi
... poète , c'est - à - dire , de donner à la langue la vraie dignité qui lui manquoit encore , mais de la poursuivre par une autre route . Au lieu d'emprunter , comme Ronsard , au grec et au latin les formes nouvelles que ré- clamoit le ...
... poète , c'est - à - dire , de donner à la langue la vraie dignité qui lui manquoit encore , mais de la poursuivre par une autre route . Au lieu d'emprunter , comme Ronsard , au grec et au latin les formes nouvelles que ré- clamoit le ...
Expressions et termes fréquents
Agamemnon ATHALIE avoient avoit beau beauté BERNARDIN DE SAINT-PIERRE BOILEAU Bossuet brillant bruit BUFFON chant charme choses Cicéron ciel cieux Cinna cœur combats connoître courage Démosthène Dieu dieux discours divin douleur doux éclat enfants enfin ennemis ÉROSTRATE esprit étoient étoit Euripide fils fleurs flots foible foiblesse force François François Ier fureur génie gloire goût grandeur Grèce guerre Henri IV héros heureux Homère hommes humain j'ai jamais jour l'ame l'amour l'art l'esprit l'homme l'univers laisse loin lois long-temps Louis Louis XIV madame de Sévigné main malheureux MARMONTEL MASSILLON ment mœurs monde mort mortels n'étoit nature noble Ovide paroît passions pensée père peuple philosophie plaisir plaisirs pleurs poésie poète prince qu'un quelquefois Racine regards rien rois sage sang scène semble sentiment seroit seul siècle soleil Sophocle sort souvent style sublime sujet talents tantôt terre tombeau triste trône Turenne vertu voit voix Voltaire Voyez yeux zéphyr
Fréquemment cités
Page 118 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 116 - L'ÉVANGILE. La majesté des Écritures m'étonne ; la sainteté de l'Évangile parle à mon cœur. Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe ; qu'ils sont petits près de celui-là ! Se peut-il qu'un livre , à la fois si sublime et si simple, soit l'ouvrage des hommes? Se peut-il que celui dont il fait l'histoire ne soit qu'un homme lui-même ? Est-ce là le ton d'un enthousiaste ou d'un ambitieux sectaire?
Page 166 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs ; Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Page 166 - J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.
Page 122 - Nous avons beau enfler nos conceptions au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 143 - ... c'est plutôt une gloire céleste qu'une lumière : elle pénètre plus subtilement les corps les plus épais, que les rayons du soleil ne pénètrent le plus pur cristal ; elle n'éblouit jamais ; au contraire, elle fortifie les yeux, et porte dans le fond de l'âme je ne sais quelle sérénité.
Page 89 - Qui, brûlants et priants, demandent chaque jour Et prêchent la retraite au milieu de la cour ; Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et, pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment De l'intérêt du Ciel leur fier ressentiment...
Page 4 - Quelque sujet qu'on traite, ou plaisant ou sublime, Que toujours le bon sens s'accorde avec la rime. L'un l'autre vainement ils semblent se haïr : La rime est une esclave et ne doit qu'obéir. Lorsqu'à la bien chercher d'abord on s'évertue, L'esprit à la trouver aisément s'habitue ; Au joug de la raison sans peine elle fléchit , Et , loin de la gêner, la sert et l'enrichit.
Page 4 - N'offrez rien au lecteur que ce qui peut lui plaire. Ayez pour la cadence une oreille sévère ; Que toujours dans vos vers le sens coupant les mots Suspende l'hémistiche, en marque le repos.
Page 178 - France, mais aujourd'hui obscurcies et couvertes de votre douleur comme d'un nuage ; venez voir le peu qui nous reste d'une si auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire. Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce qu'a pu faire la magnificence et la piété...