Leçons française de littérature et de moraleHauman, 1835 |
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... ment destiné à la jeunesse , et qui lui présente , avec des aper- çus généraux sur l'esprit et les modifications successives de la littérature , une nomenclature complète et raisonnée de tous les hommes qui s'y sont distingués depuis le ...
... ment destiné à la jeunesse , et qui lui présente , avec des aper- çus généraux sur l'esprit et les modifications successives de la littérature , une nomenclature complète et raisonnée de tous les hommes qui s'y sont distingués depuis le ...
Page xii
... ment en action de quelque conte populaire , telle est celle du Chevalier qui donna sa femme au diable , de l'Enfant de perdition qui tua son père et pendit sa mère , etc. Enfin dans quelques - unes le sujet est tout pastoral ou tiré de ...
... ment en action de quelque conte populaire , telle est celle du Chevalier qui donna sa femme au diable , de l'Enfant de perdition qui tua son père et pendit sa mère , etc. Enfin dans quelques - unes le sujet est tout pastoral ou tiré de ...
Page xiv
... ment pittoresque que n'admettoit pas la langue du 14me siècle , mais on retrouve en lui la sagacité , l'expérience , souvent la pro- fondeur de l'historien romain . N'oublions ni Jean de Troies , le panégyriste du même prince , ni ...
... ment pittoresque que n'admettoit pas la langue du 14me siècle , mais on retrouve en lui la sagacité , l'expérience , souvent la pro- fondeur de l'historien romain . N'oublions ni Jean de Troies , le panégyriste du même prince , ni ...
Page xv
... ment , le fils de Jean , devoit surpasser de bien loin et les disciples et le maître . C'est le premier de nos poètes qui soit encore in- tilligible d'un bout à l'autre . Son caractère est une gracieuse causerie , une naïveté vive et ...
... ment , le fils de Jean , devoit surpasser de bien loin et les disciples et le maître . C'est le premier de nos poètes qui soit encore in- tilligible d'un bout à l'autre . Son caractère est une gracieuse causerie , une naïveté vive et ...
Page xvi
... ment poète que ne le fut Boileau lui - même , au moins dans ses satires . Il faut l'étudier dans l'édition et avec les remarques de M. Viollet le Duc . Ce ne fut pas cependant la foiblesse des successeurs de Ronsard qui donna à son ...
... ment poète que ne le fut Boileau lui - même , au moins dans ses satires . Il faut l'étudier dans l'édition et avec les remarques de M. Viollet le Duc . Ce ne fut pas cependant la foiblesse des successeurs de Ronsard qui donna à son ...
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Leçons française de littérature et de morale: ou Recueil, en prose ..., Volume 2 Affichage du livre entier - 1813 |
Expressions et termes fréquents
AGAMEMNON ATHALIE avoient avoit beau beauté BERNARDIN DE SAINT-PIERRE BOILEAU Bossuet brillant bruit Buffon chant charme choses Cicéron ciel cieux Cinna cœur combats connoître courage Démosthène Dieu dieux discours divin douleur doux éclat enfants enfin ennemis ÉROSTRATE Eschyle esprit étoient étoit Euripide fils fleurs flots foible foiblesse force François François Ier front fureur génie gloire goût grandeur Grèce guerre Henri IV héros heureux Homère hommes humain j'ai jamais jour l'ame l'amour l'art l'esprit l'homme l'univers laisse loin lois long-temps Louis Louis XIV madame de Sévigné main malheureux MARMONTEL MASSILLON ment mœurs monde mort mortels n'étoit nature noble paroît passions pensée père peuple philosophie plaisir plaisirs pleurs poésie poète prince qu'un quelquefois Racine regards rien rois Rome sage sang scène semble sentiment seroit seul siècle soleil Sophocle sort souvent style sublime sujet talents tantôt terre tombeau triste trône Turenne vertu voit voix Voltaire Voyez yeux zéphyrs
Fréquemment cités
Page 118 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 116 - L'ÉVANGILE. La majesté des Écritures m'étonne ; la sainteté de l'Évangile parle à mon cœur. Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe ; qu'ils sont petits près de celui-là ! Se peut-il qu'un livre , à la fois si sublime et si simple, soit l'ouvrage des hommes? Se peut-il que celui dont il fait l'histoire ne soit qu'un homme lui-même ? Est-ce là le ton d'un enthousiaste ou d'un ambitieux sectaire?
Page 166 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs ; Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Page 166 - J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.
Page 122 - Nous avons beau enfler nos conceptions au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 143 - ... c'est plutôt une gloire céleste qu'une lumière : elle pénètre plus subtilement les corps les plus épais, que les rayons du soleil ne pénètrent le plus pur cristal ; elle n'éblouit jamais ; au contraire, elle fortifie les yeux, et porte dans le fond de l'âme je ne sais quelle sérénité.
Page 89 - Qui, brûlants et priants, demandent chaque jour Et prêchent la retraite au milieu de la cour ; Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et, pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment De l'intérêt du Ciel leur fier ressentiment...
Page 4 - Quelque sujet qu'on traite, ou plaisant ou sublime, Que toujours le bon sens s'accorde avec la rime. L'un l'autre vainement ils semblent se haïr : La rime est une esclave et ne doit qu'obéir. Lorsqu'à la bien chercher d'abord on s'évertue, L'esprit à la trouver aisément s'habitue ; Au joug de la raison sans peine elle fléchit , Et , loin de la gêner, la sert et l'enrichit.
Page 4 - N'offrez rien au lecteur que ce qui peut lui plaire. Ayez pour la cadence une oreille sévère ; Que toujours dans vos vers le sens coupant les mots Suspende l'hémistiche, en marque le repos.
Page 178 - France, mais aujourd'hui obscurcies et couvertes de votre douleur comme d'un nuage ; venez voir le peu qui nous reste d'une si auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire. Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce qu'a pu faire la magnificence et la piété...