Répertoire du Théâtre François: "Tragédies"P. Didot l'ainé, chez Perlet, 1803 |
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Répertoire du Théâtre François: ou, Recueil des tragédies et ..., Volume 1 Petitot (M., Claude-Bernard) Affichage du livre entier - 1817 |
Expressions et termes fréquents
ABSALON ACHITOPHEL ACTE affreux alarmes Allez AMASIS amour ANDRONIC Antinoüs ARISBE ARTHENICE ASPAR avoit bras Campistron CANOPE CASSANDRE charmes ciel CISAÏ cœur colere COLLOJEAN connois courroux crainte Créon Créuse crime cruel DAVID déja desirs dessein destin devoir dieux douleur enfin ennemis époux ERICLÉE espoir étoit EUDOXE EUMÉE EURIMAQUE fatal fils flatte foiblesse funeste fureur GARDES gloire grace haine Hélas heureux HIEMPSAL hymen IPHISE IRENE j'ai JASON Joab jour juste l'amour l'hymen LADISLAS lieux long-tems Longepierre madame main malheurs Manlius MARCENE MARIUS MARTIAN maux Médée MICERINE mort NERBAL NITOCRIS paroître PÉNÉLOPE pere perfide péril peuple PHANÈS PHÉNICE pleurs poëte prince princesse puis-je punir reine RHODOPE rien sais sang SCENE PREMIERE SCENE VII secours secret seigneur sénat sentimens SERVILIUS SÉSOSTRIS seul soins sort soupçons Sylla TÉLÉMAQUE tems tendresse THARÈS théâtre THÉODORE tragédie trépas trouble tyran Ulysse VALERIE VENCESLAS vengeance venger vertu veux vœux vois yeux zele
Fréquemment cités
Page 190 - Pensez-vous par des pleurs prouver votre tendresse? Où sont-ils, ces combats que vous avez rendus? Quels flots de sang pour elle avez-vous répandus? Quel débris parle ici de votre résistance? Quel champ couvert de morts me condamne au silence?
Page 293 - Il prévit à quels excès ils se porteraient quand il ne serait plus au monde : pour les retenir , et de peur d'en être dédit , il n'osa nommer ni son successeur ni le tuteur de ses enfants...
Page 96 - Oui, mais j'ai mes raisons qui bornent mon sommeil.' Je me vois , Ladislas , au déclin de ma vie ; Et sachant que la mort l'aura bientôt ravie , Je dérobe au sommeil, image de la mort, Ce que je puis du temps qu'elle laisse à mon sort. Près du terme fatal prescrit par la nature, Et qui me fait du pied toucher ma sépulture, De ces derniers instants dont il presse le cours , Ce que j'ôte à mes nuits , je l'ajoute à mes jours. Sur mon couchant enfin , ma débile paupière Me ménage avec soin...
Page 236 - C'est un infortuné que le ciel me présente : Il suffit qu'il soit homme , et qu'il soit malheureux. Mon fils peut éprouver un sort plus rigoureux. Il me rappelle Égisthe , Égisthe est de son âge : Peut-être, comme lui, de rivage en rivage, Inconnu, fugitif, et partout rebuté, II souffre le mépris qui suit la pauvreté.
Page 44 - J'ai trouvé ceux du peuple à qui de nos projets Je puis en sûreté confier les secrets ; Eux-mêmes ils venaient, au bruit du sacrifice, M'avertir qu'il fallait saisir ce temps propice. Tout transporté de joie, à voir qu'en ces besoins Leur zèle impatient eût prévenu mes soins : " Oui, chers amis, leur dis-je, oui, troupe magnanime, Le destin va remplir l'espoir qui vous anime ; Tout est prêt pour demain, et, selon nos souhaits, Demain le consulat est éteint pour jamais. De nos prédécesseurs...
Page 420 - Ne fuyez pas, Jason, de ces funestes lieux. C'est à moi d'en partir : recevez mes adieux. Accoutumée à. fuir, l'exil m'est peu de chose ; Sa rigueur n'a pour moi de nouveau que sa cause. C'est pour vous que j'ai fui, c'est vous qui me chassez. Où me renvoyez-vous, si vous me bannissez ? Irai-je sur le Phase, où j'ai trahi mon père, Apaiser de mon sang les mânes de mon frère ? Irai-je en Thessalie, où le meurtre d'un roi Pour victime aujourd'hui ne demande que moi...
Page 261 - Seigneur, comme un larcin que nous osons lui faire; Et si de l'empereur il souhaite la mort, C'est plus pour nous punir que pour changer de sort. Voilà quel est le prince; et je puis dire encore Qu'il est cher à la cour, que le peuple l'adore.
Page 38 - Vous n'avez rien de roi que le désir de l'être; Et ce désir, dit-on, peu discret et trop prompt, En souffre avec ennui le bandeau sur mon front ; Vous plaignez le travail où ce fardeau m'engage, Et, n'osant m'attaquer, vous attaquez mon âge.
Page 292 - Au degré le plus haut hâtez-vous de monter. Ces scrupuleux devoirs et ces égards sévères , Seigneur, sont des vertus pour des hommes vulgaires; Qui se sent un esprit prompt à s'effaroucher, Sur les pas des héros ne doit jamais marcher. Les hommes destinés à gouverner la terre , A traîner avec eux la terreur et la guerre, Loin de porter un cœur de remords combattu , Au poids de leur grandeur mesurent leur vertu.
Page 64 - Manlius est-il? qu'en as tu fait, perfide? Tu trembles vainement du courroux qui me guide; Avant ta trahison il y falloit songer. Dans les derniers malheurs tu viens de le plonger: Arrêté, menacé; comblé d'ignominie, Son espoir le plus doux est de perdre la vie; De sa haine à jamais tu m'as rendu l'objet. Mais enfin quand je suis entré dans son projet De la foi de tous deux je t'ai faite l'otage, Et de sa sûreté...