Les âges de la nature et histoire de l'espèce humaine, Volume 1

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Page 182 - ... préférer à tous les périls, à tous les travaux, et à mille morts, le moindre degré de gloire ; enfin, avec cette confiance qui lui faisait sentir au fond de son cœur que tout lui...
Page 132 - Grèce tirait du sien était que les citoyens s'affectionnaient d'autant plus à leur pays, qu'ils le conduisaient en commun, et que chaque particulier pouvait parvenir aux premiers honneurs. Ce que fit la philosophie pour conserver l'état de la Grèce n'est pas croyable. Plus ces peuples étaient libres, plus il était nécessaire d'y établir par de bonnes raisons les règles des mœurs, et celles de la société.
Page 190 - A l'âge de trentetrois ans, au milieu des plus vastes desseins qu'un homme eût jamais conçus, et avec les plus justes espérances d'un heureux succès, il mourut sans avoir eu le loisir...
Page 191 - Mais ce qu'il y avait de plus funeste pour sa maison et pour son empire est qu'il laissait des capitaines à qui il avait appris à ne respirer que l'ambition et la guerre. Il prévit à quels excès ils se porteraient quand il ne serait plus au monde : pour les retenir , et de peur d'en être dédit , il n'osa nommer ni son successeur ni le tuteur de ses enfants...
Page 133 - Xénophon, Aristote, et une infinité d'autres, remplirent la Grèce de ces beaux préceptes. Il y eut des extravagants, qui prirent le nom de philosophes, mais ceux qui étaient suivis étaient ceux qui enseignaient à sacrifier l'intérêt particulier, et même la vie, à l'intérêt général et au salut de l'Etat ; et c'était la maxime la plus commune des philosophes, qu'il fallait ou se retirer des affaires publiques, ou n'y regarder que le bien public.
Page 191 - ... guerre. Il prévit à quels excès ils se porteraient quand il ne serait plus au monde: pour les retenir, et de peur d'en être dédit, il n'osa nommer ni son successeur, ni le tuteur de ses enfants. Il prédit seulement que ses amis célébreraient ses funérailles avec des batailles sanglantes; et il expira dans la fleur de son âge, plein des tristes images de la confusion qui devait suivre sa mort.
Page 182 - Perse de son temps, était juste, vaillant, généreux, aimé de ses peuples, et ne manquait ni d'esprit ni de vigueur pour exécuter ses desseins. Mais si vous le comparez avec Alexandre; son esprit avec ce génie perçant et sublime; sa valeur avec la hauteur et la fermeté de ce courage invincible qui se sentait...
Page 190 - L'homme emploie l'eau et le feu à augmenter, par d'heureux mélanges que le hasard lui découvre, ou que son intelligence lui indique, la bonté des alimens qu'il préfère. Parmi les végétaux qu'il cultive , il en est qui lui présentent des filamens longs , souples et déliés , qu'il peut aisément débarrasser d'une écorce grossière : il en fait des tissus plus légers et des vêtemens plus commodes que les peaux dont il s'est couvert.
Page 192 - ... joie, à l'espérance, au transport qui l'entraîne , l'homme , maintenant, manifeste dans toute leur plénitude des mouvemens intérieurs qu'il ne peut plus contenir : il exhale , pour ainsi dire, le plaisir qui l'enchante ; il s'élance , bondit , retombe , s'élance encore , retombe de nouveau. « Pour prolonger cette vive expression du délire fortuné auquel il s'abandonne , pour que la fatigue en abrège le moins possible la durée , il met de...
Page 8 - La considération des mouvements planétaires nous conduit donc à penser qu'en vertu d'une chaleur excessive , l'atmosphère du Soleil s'est primitivement étendue audelà des orbes de toutes les planètes , et qu'elle s'est resserrée successivement jusqu'à ses limites actuelles.

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