Œuvres complètes de Voltaire, Volume 1 ;Volume 62la Société Littéraire-typographique, 1785 |
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Expressions et termes fréquents
abfurde accufation affez affure aifé ainfi athée auffi auteurs Bayle Bernard de Fontenelle c'eft c'eſt calomnies cent chofes choſe Cicéron DIEU difant dire écrit efprits enfuite épîtres eſt évangiles expreffions fage faint fang fans doute fatire favait favans favoir feconde fecret fefait femble fentiment ferait fervi feul fiècle fociété foit fon livre font Fontenelle fous fouvent françaiſe ftyle fuis fujet furtout gens de lettres goût Henriade homme honnêteté imprimer injures j'ai jamais jéfuites JESUS JESUS-CHRIST jufqu'à jufte Juifs juſtice l'abbé l'auteur l'efprit l'Eglife l'hiftoire l'hiſtoire laiffe lecteurs libelle Louis XIV madame de Maintenon magiftrats mauvaiſe Mélanges littér miniftre Monfieur n'eft n'eſt Newton Nonotte ouvrage paffer pape parle penfer perfécuté perfonne philofophie plaifir plufieurs poëfie poëme poëte prefque prince puiffe qu'un Rabelais Racine raifon refpectable refte religion chrétienne ridicule Rouffeau Rouſſeau s'eft ſes Siècle de Louis ſon Spinofa ſur théisme vérité Voltaire
Fréquemment cités
Page 7 - C'est, comme dit Platon, lib. II de Rep., la bête du monde plus 22 philosophe. Si vu l'avez, vous avez pu noter de quelle dévotion il le guette, de quel soin il le garde, de quelle ferveur il le tient, de quelle prudence il l'entame, de quelle affection il le brise et de quelle diligence il le suce.
Page 172 - Dieu, avons-nous raison de l'injurier? On n'a recours aux invectives que quand on manque de preuves. Entre deux controversistes, il ya cent à parier contre un, que celui qui aura tort se fâchera. « Tu prends ton tonnerre au lieu de répondre, dit Ménippe à Jupiter; tu as donc tort?
Page 365 - Covelle est un homme de bonne compagnie, qui hait le travail, et qui peut dire avec Chapelle : Tout bon fainéant du Marais Fait des vers qui ne coûtent guère : Pour moi c'est ainsi que j'en fais; Et si je les voulais mieux faire, Je les ferais bien plus mauvais3.
Page 165 - Ce pain, cet aliment dans mon corps digéré, Se transforme en un lait doucement préparé ? Comment, toujours filtré dans...
Page 126 - II regarde son trône, et rien de plus. Régnez; Rome vous craindra plus que vous ne la craignez '. Malgré cette puissance et si vaste et si grande , Vous pouvez déjà voir comme elle m'appréhende , Combien en me perdant elle espère gagner, Parce qu'elle prévoit que je saurai régner.
Page 130 - Trente moutons pour un baiser. Le lendemain, nouvelle affaire : Pour le berger le troc fut bon ; Car il obtint de la bergère Trente baisers pour un mouton. Le lendemain, Philis, plus tendre, Craignant de déplaire au berger, Fut trop heureuse de lui rendre Trente moutons pour un baiser.
Page 206 - Ce n'est qu'un glorieux qui ne dit rien de tendre. Les héros chez Quinault parlent bien autrement, Et jusqu'à : «Je vous hais», tout s'y dit tendrement.
Page 165 - Mais qui donne à mon sang cette ardeur salutaire? Sans mon ordre il nourrit ma chaleur nécessaire. D'un mouvement égal il agite mon cœur ; Dans ce centre fécond il forme sa liqueur...
Page 166 - Cette ville autrefois maîtresse de la terre , Rome , qui par le fer et le droit de la guerre Domina si long-temps sur toute nation. Rome domine encor par la religion. Avec plus de douceur, et non moins d'étendue , Son empire établi frappe d'abord ma vue. Ces peuples que l'erreur rendit ses ennemis, Contre elle révoltés, à son Dieu sont soumis. Tout le Nord est Chrétien, tout l'Orient encore Est semé de mortels que ce grand titre honore.
Page 130 - Trente moutons pour un baifer. Le lendemain nouvelle affaire , Pour le berger le troc fut bon , Car il obtint de la bergère Trente baifers pour un mouton. Le lendemain Philis plus tendre, Craignant de déplaire au berger , Fut trop heureufe de lui rendre Trente moutons pour un baifer. Le lendemain Philis plus fage, Aurait donné moutons et chien , Pour un baifer que le volage A Lifette donnait pour rien.