Biographie universelle, ou, dictionnaire historique des hommes qui se sont fait un nom par leur génie, leurs talents, leurs vertus, leurs erreurs ou leurs crimes, Volume 3

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Page 98 - Un homme s'est rencontré d'une profondeur d'esprit incroyable, hypocrite raffiné autant qu'habile politique, capable de tout entreprendre et de tout cacher, également actif et infatigable dans la paix et dans la guerre, qui ne laissait rien à la fortune de ce qu'il pouvait lui ôter par conseil et par prévoyance ; mais au reste si vigilant et si prêt à tout, qu'il n'a jamais manqué les occasions qu'elle lui a présentées ; enfin, un de ces esprits remuants et audacieux, qui semblent être...
Page 206 - ... l'autre, plus timide ou plus modeste, a commencé sa marche par s'appuyer sur les phénomènes pour remonter aux principes inconnus, résolu de les admettre, quels que les pût donner l'enchaînement des conséquences. L'un part de ce qu'il entend nettement pour trouver la cause de ce qu'il voit ; l'autre part de ce qu'il voit pour en trouver la cause, soit claire, soit obscure.
Page 232 - ... dépouiller les concepts de tout ce qu'ils ont de sensible. A mesure que cet acte s'avance , les spectres corporels s'évanouissent ; les notions se retirent peu à peu de l'imagination vers l'entendement ; et les idées deviennent purement intellectuelles. Alors le philosophe spéculatif ressemble à celui qui regarde du haut de ces montagnes dont les sommets se perdent dans les nues : les objets de la plaine ont disparu devant lui; il ne lui reste plus que le spectacle de ses pensées , et...
Page 230 - si fin, ni de si délié, ni qui marque tant de goût » et tant de précision que vos observations ; vous » avez raison partout... Vous avez si bien saisi ce » qu'il peut y avoir de bon dans ces petits écrits , » que , tout en marquant ce qu'il ya aussi de » faible et même de mauvais , il se fût fait dans » votre extrait une compensation de critique et d'é...
Page 288 - C'est le livre le plus utile qu'on ait jamais écrit sur ces matières chez aucune des nations de l'Europe. Ce qui fait la bonté de cet ouvrage, c'est qu'il n'ya que peu d'erreurs, et beaucoup de réflexions vraies, nouvelles et profondes.
Page 230 - ... prît le parti de se taire, ou celui de passer pour un fou. Il leur annoncerait tous les jours quelque nouveau mystère, qui n'en serait un que pour eux, et que les esprits forts se sauraient bon gré de ne pas croire.
Page 232 - S'il était permis à quelques auteurs d'être obscurs, dût-on m'accuser de faire ici mon apologie, j'oserais dire que c'est aux seuls métaphysiciens proprement dits. Les grandes abstractions ne comportent qu'une lueur sombre. L'acte de la généralisation tend à dépouiller les concepts de tout ce qu'ils ont de sensible. A mesure que cet acte s'avance, les spectres corporels s'évanouissent; les notions se retirent peu à peu de l'imagination vers l'entendement; et les idées deviennent purement...
Page 137 - Poplinière avait réuni chez lui ce qu'il y avait de plus distingué à la cour et à la ville pour entendre la musique de son protégé.
Page 283 - L'empereur Caligula son frère eut avec elle un commerce incestueux. 11 l'aima si passionnément, qu'étant tombé dangereusement malade , il l'institua héritière de l'empire et de tous ses biens. La mort la lui ayant enlevée l'an 38 de J.-C., il la fit mettre au rang des déesses.
Page 13 - ... L'empereur, pour tout fruit de son voyage en Palestine, ne retrouve donc en Allemagne qu'une guerre civile sous le nom de guerre sainte. Il a bien de la peine, avec le secours des Bavarois et du reste de l'Allemagne, à contenir Henri le Lion et les Guelfes.

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