Dictionnaire universel des synonymes de la langue française, Volume 2 |
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Dictionnaire universel des synonymes de la langue française ..., Volume 2 François Guizot Affichage du livre entier - 1850 |
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Expressions et termes fréquents
action amphibologique assez Beauzée Bossuet Bouhours caractère cause chose Cicéron cœur commune considère corps défaut désigne désignent dessein différence dire discours disons distinction distinguer doit donne effet également employé Encycl esprit état exprime force forme franchise genre gens goût guère homme idée jugement l'abbé Girard l'action l'âme l'autre l'effet L'effronté l'égard l'esprit l'homme L'idée propre L'irrésolu l'objet l'usage latin liberté lieu mafflé manière manque marque mauvaise ment mentation mérite métaphysique mœurs morale mots naturel nécessaire nippes objets ordinaire ouvrage pable paraît paralogisme parler particulier passe passions pensée personne peuple phrase physique plutôt premier prend préposition probité produit qu'un qualité quelquefois Quintilien raison rancidité rapport rassis regarde règle rence renommée rêve rien sang froid semble sens figuré sens propre sensible sentiment sert seulement signifie simple situation songe sorte souvent Stoïcien style substantif sujet suppose surtout synonymes termes Thomas Corneille tion Vaugelas venin verbe vertu veut vice
Fréquemment cités
Page 197 - Lfi pitié nous conduit naturellement au grand précepte de ne pas faire aux autres ce que nous ne voudrions pas qu'on nous fît...
Page 45 - La gaieté plus proportionnée à notre faiblesse que la joie nous rend confiants et hardis, donne un être et un intérêt aux choses les moins importantes, fait que nous nous plaisons par instinct en nous-mêmes, dans nos possessions, nos entours, notre esprit, notre suffisance, malgré d'assez grandes misères.
Page 228 - Il ya un autre principe d'intelligence sur ce sujet , supérieur à l'esprit même ; c'est la sensibilité d'âme qui donne une sorte de sagacité sur les choses honnêtes, et va plus loin que la pénétration de l'esprit seul.
Page 34 - Craignez le serpent caché sous l'herbe : redoutez les chants mélodieux des sirènes. (R.) 737. insinuer. Persuader, Suggérer. On insinue finement et avec adresse : on persuade fortement et avec éloquence : on suggère par crédit et avec artifice. Pour insinuer, il faut ménager le temps, l'occasion, l'air et la manière de dire les choses. Pour persuader, il faut faire sentir les raisons et l'avantage de ce qu'on propose. Pour suggérer, il faut avoir acquis de l'ascendant sur l'esprit des personnes....
Page 44 - La joie consiste dans un sentiment de l'âme plus fort, dans une satisfaction plus pleine ; la gaieté dépend davantage du caractère, de l'humeur, du tempérament : l'une, sans paraître toujours au dehors, fait une vive impression au dedans ; l'autre éclate dans les yeux et sur le visage.
Page 57 - Allemands, avec l'usage général des mêmes mou et de la même syntaxe, chaque peuple peut avoir des usages propres sur la prononciation, ou sur la déclinaison des mêmes mots : ces usages subalternes, également légitimes, à cause de l'égalité des États où ils sont autorisés, constitue les dialectes de la langue nationale.
Page 62 - Une légère ne s'attache pas fortement ; une inconstante ne s'attache pas pour long-temps ; une Volage ne s'attache pas à un seul ; une changeante ne s'attache pas au même. La légère se donne à un autre , parce que le premier ne la retient pas...
Page 207 - PoussièreLa poudre est la terre desséchée, divisée et réduite en petites molécules : la poussière est la poudre la plus fine, que le moindre vent enlève, qui s'envole, se dissipe, s'attache aux corps qu'elle rencontre. Lorsque la terre est si desséchée qu'elle se met en poudre, il s'élève dans les chemins beaucoup depoussière, et les voyageurs en sont couverts.
Page 307 - ... point monarchique. Un monarque n'est guère appelé, dans le style vulgaire, un potentat , s'il n'a une grande puissance relative. Le peuple est le prince dans la démocratie, comme l'est, dans une monarchie, le roi ; car il ya partout un chef, une souveraineté. L'empereur est un grand -potentat par sa vaste domination ., ou un grand prince par sa vaste suprématie : il aura une grande puissance, s'il est monarque; il n'aura qu'une grande dignité, s'il n'est que le chef d'une grande confédération...
Page 90 - Le malavisé ne regarde pas assez à la chose qu'il fait, • il la fait mal : l'imprudent ne sait pas bien la valeur de ce qu'il fait , il fait mal. Le premier n'a pas pris conseil des circonstances et des convenances ; il les choque : le second n'a pas approfondi les conséquences et les suites de la chose ; elle tourne contre lui. Celui-là manque d'attention, de circonspection : celui-ci manque de sagesse, d'application, de prévoyance. Le malavisé qui ne se soucie point de voir les difficultés,...