Les vies des hommes illustres de Plutarque, Volumes 1 à 2

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La Bibliothèque des amis des lettres, 1830
 

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Page 27 - D'ailleurs, quand un citoyen faisait un sacrifice, ou qu'il avait été à la chasse, il envoyait à sa table les prémices de la victime, ou une portion de son gibier. C'étaient les deux seules occasions où il fût permis de manger chez soi quand le sacrifice ou la chasse avait fini trop tard ; tous les autres jours il fallait se trouver aux repas publics.
Page 39 - Il conserva toujours la modération dans la sagesse, qualité si rare et si difficile. Il n'enseigna qu'une philosophie douce et raisonnable, indulgente avec fermeté, conciliante- sans mollesse, invariable dans les principes, mais accommodante sur les défauts, qui...
Page 182 - Mais, ayant observé que l'abolition des dettes avait donné au peuple de l'arrogance et de la fierté , il créa un second conseil composé de quatre cents membres , cent de chaque tribu , dans lequel on discutait les affaires avant de les porter à l'assemblée générale ; de sorte que le peuple ne connaissait d'aucune affaire, qu'elle n'eût été examinée auparavant dans ce conseil. L'aréopage, comme cour suprême, eut l'intendance de toutes les affaires, et fut chargé de faire observer les...
Page 33 - La nudité des filles n'avait rien de honteux , parce que la vertu leur servait de voile , et écartait toute idée d'intempérance. Cet usage leur faisait contracter des mœurs simples, leur inspirait entre elles une vive émulation de vigueur et de force, et leur donnait des senti...
Page 192 - II ordonna de creuser les fossés à autant de distance des fonds voisins que ces fossés auraient de profondeur, et que les nouvelles ruches qu'on établirait fussent à trois cents pieds de celles qu'un autre aurait déjà placées. De toutes les productions indigènes , il ne permit de vendre aux étrangers que l'huile, et défendit l'exportation des autres...
Page 188 - Mais la plus grande partie de son territoire n'offrait qu'un sol ingrat et stérile , et les marchands qui faisaient le commerce maritime n'apportaient rien à ceux qui n'avaient rien à leur donner en échange. Solon , frappé de ces inconvénients , tourna du côté des arts l'industrie de ses citoyens , et fit une loi qui dispensait un fils de l'obligation de nourrir son père , quand il ne lui aurait pas fait apprendre un métier. Lycurgue, qui habitait une ville dont le sol n'était pas souillé...
Page 127 - On ne brûla pas son corps1, parce qu'il l'avait défendu : mais on fit deux cercueils de pierre qu'on enterra au pied du mont Janicule : l'un renfermait son corps, et l'autre les livres sacrés qu'il avait écrits lui-même comme les législateurs grecs écrivaient leurs tables. XXVIII. Pendant sa vie, il avait...
Page 55 - Ceux qui avaient moins de trente ans n'allaient jamais au marché ; ils faisaient faire par leurs parents, ou par la personne qui s'était attachée à eux, tout ce qu'il leur fallait pour leur ménage. Les vieillards eux-mêmes auraient eu honte de donner trop de temps à des soins de cette espèce, et de ne pas passer la plus grande partie du jour dans les gymnases, ou dans les salles destinées à la conversation. Ils s'y réunissaient pour s'entretenir de choses honnêtes ; et jamais il n'y était...
Page 168 - Romulus ne voulurent ni demeurer à Albe sans y régner, ni y régner du vivant de leur aïeul. Après avoir remis Numitor sur le trône, et rendu à leur mère les honneurs qui lui étaient dus, ils résolurent d'aller s'établir ailleurs, et de bâtir uno ville dans le lieu même où ils avaient été nourris.
Page 12 - Toutes ses odes étaient autant d'exhortations à l'obéissance et à la concorde; soutenues du nombre et de l'harmonie, pleines à la fois de douceur et de véhémence . elles adoucissaient insensiblement les esprits des auditeurs, leur inspiraient l'amour des choses honnêtes , et faisaient cesser les haines qui les divisaient. Il prépara ainsi en quelque sorte les voies de Lycurgue pour l'instruction des Lacédémoniens.

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