Lycée, Ou Cours de Littérature Ancienne Et Moderne, Volume 6Chez Depelafol, 1825 |
Autres éditions - Tout afficher
Lycée, ou: Cours de littérature ancienne et moderne, Volume 6 Jean-François de la Harpe Affichage du livre entier - 1815 |
Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne, Volume 6 Jean-François de La Harpe Affichage du livre entier - 1799 |
Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne, Volume 6 Jean-François de La Harpe Affichage du livre entier - 1816 |
Expressions et termes fréquents
Abner ABSALON acte admirable Alceste amour Andromaque ARNOLPHE assez Athalie ATYS beau beautés Boileau Campistron caractère chose Cinna Claude Perrault cœur comédie comique comte d'Essex Corneille critique d'Athalie David défauts déja dénoûment Despréaux Dieu dire doit dramatique Dulot écrivains ennemis Ésope esprit eût femme fureur génie genre gloire goût grace héros heureux homme Horace j'ai jamais Joad Joas Josabeth juge l'amour l'anonyme l'Art poétique l'auteur l'École des Femmes l'esprit l'ode Ladislas long-temps Louis XIV Lutrin main Manlius Mathan ment mérite mieux Misanthrope Molière morale n'en odes Orgon ouvrages parcequ'il parceque parler passion personnages Phèdre pièce plaisir Plaute poème poésie poète premier prince qu'un Quinault Racine raison Regnard reproche ridicule rien rime rire rôle Rousseau s'il sait satire scène sentiment serait Servilius seul siècle sorte souvent spectateur strophe style succès sujet talent Tartufe théâtre Thomas Corneille tion tragédie traits trouve vérité versification veut Voltaire vrai yeux
Fréquemment cités
Page 58 - De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même; Qu'il doit immoler tout à sa grandeur suprême; Qu'aux larmes, au travail, le peuple est condamné, Et d'un sceptre de fer veut être gouverné; Que s'il n'est opprimé, tôt ou tard il opprime.
Page 369 - J'ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant. Au midi de mes années, Je touchais à mon couchant ; La mort , déployant ses ailes , Couvrait d'ombres éternelles La clarté dont je jouis, Et dans cette nuit funeste Je cherchais en vain le reste De mes jours évanouis. Grand Dieu ! votre main réclame Les dons que j'en ai reçus ; Elle vient couper la trame Des jours qu'elle m'a tissus.
Page 38 - Confonds dans ses conseils une reine cruelle. Daigne, daigne, mon Dieu, sur Mathan et sur elle Répandre cet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur!
Page 117 - Hélas ! Si jeune encore, par quel crime ai-je pu mériter mon malheur ? Ma vie à peine a commencé d'éclore. Je tomberai comme une fleur qui n'a vu qu'une aurore.
Page 34 - Je crains Dieu, dites-vous, sa vérité me touche ; 'Voici comme ce Dieu vous répond par ma bouche : " Du zèle de ma loi que sert de vous parer ? Par de stériles vœux pensez-vous m'honorer ? Quel fruit me revient-il...
Page 32 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Page 374 - Son style impétueux souvent marche au hasard : Chez elle un beau désordre est un effet de l'art.
Page 513 - Faites choix d'un héros propre à m'intéresser, En valeur éclatant, en vertus magnifique : Qu'en lui, jusqu'aux défauts, tout se montre héroïque ; Que ses faits surprenants soient dignes d'être ouïs ; Qu'il soit tel que César, Alexandre ou Louis, Non tel que Polynice et son perfide frère : On s'ennuie aux exploits d'un conquérant vulgaire.
Page 459 - Et qui, voyant un jour la douleur vertueuse De Phèdre, malgré soi perfide, incestueuse, D'un si noble travail justement étonné, Ne bénira d'abord le siècle fortuné Qui, rendu plus fameux par tes illustres veilles, Vit naître sous ta main ces pompeuses merveilles ? Cependant, laisse ici gronder quelques censeurs Qu'aigrissent de tes vers les charmantes douceurs.
Page 498 - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.