Répertoire du Théâtre français ...: Chefs-d'oeuvre dramatiques de P. Corneille. t.I-IV. 1824J. Didot ainé, 1824 |
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... dieux m'ont prédite ; Suis cet agent fatal de tes mauvais destins , Qui peut - être te livre aux mains des assassins . Tu vois , ma Stratonice , en quel siécle nous sommes : Voilà notre pouvoir sur les esprits des hommes ; Voilà ce qui ...
... dieux m'ont prédite ; Suis cet agent fatal de tes mauvais destins , Qui peut - être te livre aux mains des assassins . Tu vois , ma Stratonice , en quel siécle nous sommes : Voilà notre pouvoir sur les esprits des hommes ; Voilà ce qui ...
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... dieux m'ont prédite ; Suis cet agent fatal de tes mauvais destins , Qui peut - être te livre aux mains des assassins . Tu vois , ma Stratonice , en quel siècle nous sommes : Voilà notre pouvoir sur les esprits des hommes ; Voilà ce qui ...
... dieux m'ont prédite ; Suis cet agent fatal de tes mauvais destins , Qui peut - être te livre aux mains des assassins . Tu vois , ma Stratonice , en quel siècle nous sommes : Voilà notre pouvoir sur les esprits des hommes ; Voilà ce qui ...
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... dieux , et non pas aux mortels . Quelque sévérité que sur eux on déploie , Ils souffrent sans murmure , et meurent avec joie ; Et depuis qu'on les traite en criminels d'état , On ne peut les charger d'aucun assassinat . PAULINE . Tais ...
... dieux , et non pas aux mortels . Quelque sévérité que sur eux on déploie , Ils souffrent sans murmure , et meurent avec joie ; Et depuis qu'on les traite en criminels d'état , On ne peut les charger d'aucun assassinat . PAULINE . Tais ...
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... dieux . FÉLIX . O ciel ! en quel état ma fortune est réduite ! ALBIN . Voilà ce que j'ai su d'un homme de sa suite ; Et j'ai couru , seigneur , pour vous y disposer . FÉLIX . Ah ! sans doute , ma fille , il vient pour t'épouser : L ...
... dieux . FÉLIX . O ciel ! en quel état ma fortune est réduite ! ALBIN . Voilà ce que j'ai su d'un homme de sa suite ; Et j'ai couru , seigneur , pour vous y disposer . FÉLIX . Ah ! sans doute , ma fille , il vient pour t'épouser : L ...
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... dieux ? Je ne t'ai point celé que c'est ce qui m'améne ; Le reste est un prétexte à soulager ma peine ; Je viens sacrifier ; mais c'est à ses beautés Que je viens immoler toutes mes volontés . FABIAN . Vous la verrez , seigneur . SÉVÈRE ...
... dieux ? Je ne t'ai point celé que c'est ce qui m'améne ; Le reste est un prétexte à soulager ma peine ; Je viens sacrifier ; mais c'est à ses beautés Que je viens immoler toutes mes volontés . FABIAN . Vous la verrez , seigneur . SÉVÈRE ...
Expressions et termes fréquents
Achillas ACHORÉE Adieu aime ALBIN ALCIPPE Allez Allons amant amour assez avecque avez avoit bonheur César charmes CHARMION cher chevalier romain chrétien ciel CLARICE CLÉON CLÉOPATRE CLITON cœur connois connoître CORNÉLIE courage courroux crainte crime déja desirs destin Dieu dieux digne discours donne DORANTE douleur doux Égypte enfin époux esprit êtes étoit FABIAN FÉLIX feux flamme fortune fourbe GÉRONTE gloire grace haine hasard heureux homme honte hymen indigne ISABELLE j'ai j'avois j'en JULES DIDOT juste l'aime l'amour l'Égypte l'hyménée laisse LÉPIDE Lucrèce m'en madame main malheur Mélitène mépris meurs mieux monsieur mort mourir n'en NÉARQUE nuit parler passer PAULINE père va descendre Pharsale PHILISTE PHOTIN pleurs Poitiers POLYEUCTE Pompée pouvoir PTOLOMÉE puisse qu'à qu'un rendre rien Romains Rome s'il SABINE sais sang SCÈNE secret seigneur Septime seroit seul SÉVÈRE sort souffrir soupirs STRATONICE t'en Thessalie trépas triste vainqueur venger vertu veut veux victoire vœux vois yeux
Fréquemment cités
Page 220 - M'apportent en tribut ses vœux et ses lauriers. Par-tout, eu Italie, aux Gaules, en Espagne, La fortune le suit, et I amour l'accompagne : Sou bras ne dompte point de peuples ni de lieux Dont il ne rende hommage au pouvoir de mes yeux ; Et, de la même main dont il quitte l'épée Fumante encor du sang des amis de Pompée, II trace des soupirs, et d'un style plaintif Dans son champ de victoire il se dit mon captif.
Page 60 - Vous me montrez en vain, par tout ce vaste empire, Les ennemis de Dieu, pompeux et florissants. II étale à son tour des revers équitables Par qui les grands sont confondus ; Et les glaives qu'il tient pendus Sur les plus fortunés coupables Sont d'autant plus inévitables, Que leurs coups sont moins attendus.
Page 65 - Seigneur, de vos bontés il faut que je l'obtienne; Elle a trop de vertus pour n'être pas chrétienne ! Avec trop de mérite il vous plut la former Pour ne vous pas connaître et ne vous pas aimer, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir comme elle est née.
Page 28 - Je ne la puis du moins blâmer d'un mauvais choix, Polyeucte a du nom, et sort du sang des rois.
Page 84 - FÉLIX Enfin ma bonté cède à ma juste fureur : Adore-les, ou meurs. POLYEUCTE Je suis chrétien. FÉLIX Impie ! Adore-les, te dis-je, ou renonce à la vie. POLYEUCTE Je suis chrétien. FÉLIX Tu l'es?
Page 211 - Ne fait qu'anéantir la force des couronnes; Le droit des rois consiste à ne rien épargner. La timide équité détruit l'art de régner : Quand on craint d'être injuste, on a toujours à craindre ; Et qui veut tout pouvoir doit oser tout enfreindre, Fuir comme un déshonneur la vertu qui le perd , Et voler sans scrupule au crime qui le sert.
Page 41 - Ne perdons plus de temps ; le sacrifice est prêt ; Allons-y du vrai Dieu soutenir l'intérêt; Allons fouler aux pieds ce foudre ridicule...
Page 35 - PAULINE. Et moi , dont votre vue augmente le supplice , Je l'éviterai même en votre sacrifice ; Et , seule dans ma chambre enfermant mes regrets, Je vais pour vous aux dieux faire des vœux secrets.
Page 263 - Reste du grand Pompée, écoutez sa moitié. N'attendez point de moi de regrets, ni de larmes ; Un grand cœur à ses maux applique d'autres charmes. Les faibles déplaisirs s'amusent à parler, Et quiconque se plaint cherche à se consoler. Moi, je jure des dieux la puissance suprême, Et, pour dire encor plus, je jure par vous-même ; Car vous pouvez bien plus sur ce cœur affligé Que le respect des dieux qui l'ont mal protégé...
Page 65 - Que tu m'avais promise, et que je t'ai portée, Quand tu me veux quitter, quand tu me fais mourir, Te peut-elle arracher une larme, un soupir? Tu me quittes, ingrat, et le fais avec joie ; Tu ne la caches pas, tu veux que je la voie ; Et ton cœur, insensible à ces tristes appas, Se figure un bonheur où je ne serai pas ! C'est donc là le dégoût qu'apporte l'hyménée?