OEuvres de P. Corneille: Théodore, vierge et martyre. Héraclius, empereur d'Orient. Andromède. Don Sanche d'Aragon. NicomèdeL. Hachette et cie, 1862 |
Expressions et termes fréquents
acte aime ALVAR amant âme AMMON amour AMYNTAS Andromède ARASPE ARSINOÉ assez ATTALE auroit avoit Bithynie C'étoit Calderon Carlos CASSIOPE CÉPHÉE CHOEUR choix ciel CLÉOBULE CLÉONE cœur comédie connoître Corneille courage courroux craindre craint crime d'Andromède d'Héraclius dessein Didyme Dieux digne dois Don Sanche éditions ELVIRE Éole époux étoit EUDOXE EXUPÈRE faveur fille fils FLAMINIUS Flavie fureur gloire haine Héraclius héros hymen illustre indigne ISABELLE j'ai j'en jaloux Junon Jupiter l'amour L'édition de 1692 laisse LAODICE Léonce LÉONOR LÉONTINE LOPE lupanar m'en Madame main malheurs MANRIQUE MARCELLE MARTIAN Maurice Melpomène mieux monstre mort n'en Néréides NICOMÈDE Ovide paroître PAULIN père Persée peuple Phinée Phocas pièce PLACIDE prince princesse PRUSIAS PULCHERIE qu'un quæ régner Reine rien rois Rome s'il sais sang secret Seigneur seroit seul sort souffrir soupirs STÉPHANIE supplice théâtre Théodore tragédie trône tyran VALENS venger vertu veut veux vœux vois Voltaire Voyez ci-après Voyez ci-dessus yeux
Fréquemment cités
Page 147 - J'irai plus outre; et, quoique peut-être on voudra prendre cette proposition pour un paradoxe, je ne craindrai point d'avancer que le sujet d'une belle tragédie doit n'être pas vraisemblable.
Page 146 - ... il ne faut plus s'informer si elle est vraisemblable, étant certain que toutes les vérités sont recevables dans la poésie , quoiqu'elle ne; soit pas obligée à les suivre. La liberté 'qu'elle a de s'en écarter n'est pas une nécessité, et la vraisemblance n'est qu'une condition nécessaire à la disposition, et non pas au choix du sujet , ni des incidents qui sont appuyés de l'histoire.
Page 431 - N'eut jamais aucun droit d'occuper cette place. CARLOS. Se pare qui voudra des noms de ses aïeux : Moi, je ne veux porter que moi-même en tous lieux : Je ne veux rien devoir à ceux qui m'ont fait naître, Et suis assez connu sans les faire connaître. Mais, pour en quelque sorte obéir à vos lois, Seigneur, pour mes parents je nomme mes exploits ; Ma valeur est ma race, et mon bras est mon père.
Page 504 - ... arracher une plainte. Elle y est combattue par la politique , et n'oppose à ses artifices qu'une prudence généreuse , qui marche à visage découvert, qui prévoit le péril sans s'émouvoir, et qui ne veut point d'autre appui que celui de sa vertu et de l'amour qu'elle imprime dans les cœurs de tous les peuples.
Page 510 - Nicomède nous laisse une aversion de la pusillanimité; et la généreuse reconnaissance d'Héraclius qui expose sa vie pour Martian , à qui il est redevable de la sienne, nous jette dans l'horreur de l'ingratitude. Je ne veux point dissimuler que cette pièce est une de celles pour qui j'ai le plus d'amitié.
Page 510 - quelqu'une, mais elle ne va pas jusques à tirer des larmes. Son effet se borne à mettre les auditeurs dans les intérêts de ce prince, et à leur faire former des souhaits pour ses prospérités.
Page 409 - Don Sanche est une véritable comédie, quoique tous les acteurs y soient ou rois ou grands d'Espagne, puisqu'on n'y voit naître aucun péril par qui nous puissions être portés à la pitié ou à la crainte.
Page 350 - Andromède , ont-ils quelque autre foudre? Il n'est plus de respect qui puisse rien sur moi ; Andromède est mon sort, et mes dieux, et mon roi. Punissez un impie , et perdez un rebelle ; Satisfaites le sort en m'exposant pour elle ; J'y cours : mais autrement je jure ses beaux yeux, Et mes uniques rois, et mes uniques dieux....
Page 116 - Sans peine du sujet aplanisse l'entrée. Je me ris d'un acteur qui, lent à s'exprimer, De ce qu'il veut, d'abord ne sait pas m'informer ; Et qui, débrouillant mal une pénible intrigue, D'un divertissement me fait une fatigue. J'aimerais mieux encor qu'il déclinât son nom*, Et dît: Je suis Oreste, ou bien Agamemnon...
Page 55 - Un obstacle éternel à vos désirs s'oppose : Chrétienne, et sous les lois d'un plus puissant époux... Mais, seigneur, à ce mot ne soyez point jaloux. Quelque haute splendeur que vous teniez de Rome, II est plus grand que vous, mais ce n'est point un homme. C'est le Dieu des chrétiens, c'est le maître des rois, C'est lui qui tient ma foi, c'est lui dont j'ai fait choix, Et c'est enfin à lui que mes vœux ont donnée Cette virginité que l'on a condamnée.