Histoire du Bas-Empire, Volume 7

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F. Didot, 1827
 

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Fréquemment cités

Page 180 - Le lendemain la sentence fut rendue. La veuve étant venue remercier le prince, un cierge allumé à la main, selon la coutume de ce temps-là :
Page 142 - Les Bulgares, comme la plupart des peuples établis anciennement sur les bords du Volga, doivent appartenir à la race finnoise. Quand ils se portèrent à la fin du cinquième siècle vers le Danube, ils n'émigrérent pas tous. Au contraire, la plus grande partie restat dans son ancienne patrie, qui fut connue, au X siècle, par les écrivains Byzantins sous le nom de Bulgarie noire, T i*.aupTi BouX^apta, ou bien de Grande Bulgarie y ^âXiq BouXYapia.
Page 179 - Où la justice tient le sceptre, les droits ne sont pas confondus. Le défenseur de la liberté ne se propose pas de faire des esclaves. Que les autres conquérants pillent ou détruisent les villes dont ils se sont rendus maîtres, pour nous, notre intention est de traiter les vaincus, de manière qu'ils regrettent de ne pas avoir été vaincus plus tôt ! » Enfin il prit l'habillement romain ; mais il permit aux Ostrogoths de conserver leurs coutumes particulières. Il dut encore être singulièrement...
Page 222 - Constantinople , et déposée dans les archives. Euphémius, après cette précaution, consentit à le couronner. Anastase était dévot sans être chrétien -, il allait à l'église avant le jour, et n'en sortait que quand le peuple était retiré; il jeûnait, il faisait de grandes aumônes. La multitude, toujours dupe de l'hypocrisie, admirait sa vertu; et la première fois qu'il se montra dans le Cirque avec les ornements de la dignité impériale, tout retentissait d'acclamations; on s'écriait...
Page 211 - Théodoric étant mort, il servit avec le même zèle son petit-fils, qui lui succédait. Tant qu'Athalaric fut gouverné par sa mère Amalasonte, il écouta les conseils de ce sage ministre : il lui conféra la dignité suprême de préfet du prétoire ; il lui donna même le commandement des troupes qui gardaient les côtes de l'Italie, et le nouveau général, supérieur à tous les emplois , porta dans celui-ci la capacité d'un homme de guerre et la générosité d'un homme d'état; il soulagea...
Page 142 - Celte partie de la nation bulgare est souvent citée dans les écrivains slaves et orientaux, et il semble qu'elle était plus considérable que celle qui avait émigré et était venue se fixer sur le Danube. Les Bulgares orientaux ou noirs occupaient en effet, au dixième siècle , tout le cours du Volga depuis son embouchure dans la mer Caspienne jusqu'à une assez grande distance dans l'intérieur de la Russie. Ce fut Batou , lus de Gengis-Kban, qui mit lin à leur puissance au treizième siècle.
Page 176 - A nom de Théodoric, mais le secrétaire n'aurait-il pas rendu le prince ridicule, s'il eût mis des éloges si pompeux de la littérature dans la bouche d'un prince ignorant? Dion Cassius , qui a compose une histoire générale des Goths, séduit apparemment par la prévention qu'inspiré à un historien l'amour de son propre ouvrage , allait jusqu'à les comparer aux Grecs pour la science et la sagesse. Théodoric avait déclaré que les naturels du...
Page 217 - ... arriver. Ils obéirent, et malgré les cris lamentables de Zenon qu'ils entendirent quelques heures après, ils n'osèrent lui donner aucun secours. Le tombeau ayant été ouvert au bout de plusieurs jours, on trouva que le malheureux prince était mort, après s'être déchiré les bras avec les dents.
Page 184 - ... alla ensuite au lieu nommé la Palme, et qui était probablement une salle du palais impérial, où il harangua le peuple, lui promettant d'observer inviolablement les lois et les ordonnances des empereurs : il fit graver cette promesse sur une table d'airain qui fut affichée en public (589). C'était...
Page 70 - ... Ces deux dernières concessions, l'ambassadeur de Zénon les dut bien plus à l'estime que son caractère avait su inspirer à Giséric pour sa personne, qu'au respect que le prince wandale portait à Zénon. Giséric avait essayé de faire accepter à Sévère des présens considérables ; mais lui les refusa, en disant que l'unique présent digne d'un ambassadeur tel que lui, c'était la permission de tirer de l'esclavage à ses propres frais et avec ses propres moyens les sujets de l'empire....

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