Œuvres de Jean Racine..: IphigénieDe l'Imprimerie de A. Belin., 1810 |
Expressions et termes fréquents
ABNER ACHILLE AGAMEMNON AMAN amour appelle ARICIE ASSUÉRUS ATHALIE aujourd'hui avoit bras cacher Calchas chante charmes cher chercher CHOEUR ciel CLYTEMNESTRE cœur coup cours craint crime cruel David demande dessein devant Dieu dieux discours doit donne douleur enfant enfin ennemis époux ÉRIPHILE esprit ESTHER éternel étoit fille fils funeste fureur garde gloire grace Grecs Hélas heureux HIPPOLYTE IPHIGÉNIE ISRAELITE j'ai jeune JOAD JOAS JOSABET jour Juifs juste l'autre laisse larmes lévites lieux loin lois long-temps lui-même madame mains malheureux MATHAN mère montrer mort mortels nuit paix parler passe pensée père peuple Peut-être PHÈDRE plein pleurs porte premier présente prêt prince qu'à qu'un regarde reine rend reste rien rois s'il sacrés saint sais sang SCÈNE secours secret seigneur seule soin songe sort temple terre THÉSÉE tremble triste trouble trouver Venez veut veux viens vient vœux vois voit voix voyez yeux zèle
Fréquemment cités
Page 133 - Oui , prince , je languis , je brûle pour Thésée : Je l'aime, non point tel que l'ont vu les enfers, Volage adorateur de mille objets divers , Qui va du dieu des morts déshonorer la couche; Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche, Charmant , jeune , traînant tous les cœurs après soi , Tel qu'on dépeint nos dieux , ou tel que je vous voi.
Page 161 - Misérable! et je vis! et je soutiens la vue De ce sacré Soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel , tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher?
Page 162 - Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit, Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit.
Page 195 - Cependant mon amour pour notre nation A rempli ce palais de filles de Sion , Jeunes et tendres fleurs par le sort agitées, Sous un ciel étranger comme moi transplantées. Dans un lieu séparé de profanes témoins, Je mets à les former mon étude et mes soins ; Et c'est là que, fuyant l'orgueil du diadème, Lasse des vains honneurs et me cherchant moi-même, Aux pieds de l'Éternel je viens m'humilier, Et goûter le plaisir de me faire oublier.
Page 75 - Non, je ne l'aurai point amenée au supplice, Ou vous ferez aux Grecs un double sacrifice. Ni crainte, ni respect ne m'en peut détacher . De mes bras tout sanglants il faudra l'arracher. Aussi barbare époux qu'impitoyable père, Venez, si vous l'osez, la ravir à sa mère ! Et vous, rentrez, ma fille, et du moins à mes lois Obéissez encor pour la dernière fois.
Page 283 - Sa vue a ranimé mes esprits abattus ; Mais lorsque, revenant de mon trouble funeste, J'admirais sa douceur, son air noble et modeste, J'ai senti tout à coup un homicide acier Que le traître en mon sein a plongé tout entier.
Page 143 - Vont prendre la parole, et prêts à m'accuser, Attendent mon époux pour le désabuser. Mourons. De tant d'horreurs qu'un trépas me délivre. Est-ce un malheur si grand que de cesser de vivre? La mort aux malheureux ne cause point d'effroi.
Page 173 - Hippolyte Voit voler en éclats tout son char fracassé ; Dans les rênes lui-même il tombe embarrassé. Excusez ma douleur ; cette image cruelle Sera pour moi de pleurs une source éternelle. J'ai vu, seigneur, j'ai vu votre malheureux fils, Traîné par les chevaux que sa main a nourris.
Page 113 - Ah ! s'il vous faut rougir, rougissez d'un silence Qui de vos maux encore aigrit la violence...
Page 274 - De ce jour à jamais auguste et renommé , Quand, sur ton sommet enflammé, Dans un nuage épais le Seigneur enfermé Fit luire aux yeux mortels un rayon de sa gloire. Dis-nous pourquoi ces feux et ces éclairs , Ces torrents de fumée, et ce bruit dans les airs, Ces trompettes et ce tonnerre : Venait-il renverser l'ordre des éléments ? Sur ses antiques fondements Venait-il ébranler la terre?