Poésies, précédées d'une notice par M.H. de LatoucheCharpentier et cie, 1870 - 283 pages |
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Poésies ... Précédées d'une notice par M. H. de Latouche. (Nouvelle édition.). André Marie de CHENIER Affichage du livre entier - 1866 |
Expressions et termes fréquents
accents Adieu aime amant âme amis amour Amphitrite AMYMONE André Chénier antique Apollon arts asile Bacchus baisers beau beauté belle BERGER bientôt bois bords bouche bras brillant Byzance Camille caresses chansons chants charmes chercher chère cheveux ciel cieux Clinias cœur d'André Chénier DAPHNIS destins dieu dieux divin douce douleurs doux encens enfant errant Fanny feux fille fils flancs fleurs flots frère front fureurs gémir gloire hélas Hélicon heureux humains immortelle j'ai jamais jeune Joachim jour Jupiter l'amour lèvres loin lois Lycoris Lycus lyre main malheureux MARIE-JOSEPH DE CHÉNIER ménades mère miel mollement mort mortel mourir Muses naïades NAÏS Néère neuf Sœurs noble nuit nymphes pâle PANGE partout Permesse peuple pieds Pindare plaisirs pleurs poëte presse pure qu'un regards respire rivage rose sacrés sage sainte secrets seul sœur sourire Suzanne tendre tête Téthys tombeau tremble Vénus vertu veux vieillard Viens visage vois voix vole yeux zéphyrs
Fréquemment cités
Page 265 - L'ÉPI naissant mûrit, de la faux respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore ; Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui. Je ne veux point mourir encore.
Page 265 - Je ne veux pas mourir encore. Qu'un stoïque aux yeux secs vole embrasser la mort, Moi je pleure et j'espère; au noir souffle du nord Je plie et relève ma tête. S'il est des jours amers , il en est de si doux 1 Hélas!
Page 65 - Sous votre aimable tête, un cou blanc, délicat, Se plie, et de la neige effacerait l'éclat.
Page 48 - L'ont au cap du Zéphyr déposé mollement. Puis de loin à grands cris appelant leurs compagnes, Et les Nymphes des bois, des sources, des montagnes, Toutes, frappant leur sein et traînant un long deuil, Répétèrent: «Hélas!» autour de son cercueil. Hélas ! chez ton amant tu n'es point ramenée. Tu n'as point revêtu ta robe d'hyménée. L'or autour de tes bras n'a point serré de nœuds. Les doux parfums n'ont point coulé sur tes cheveux.
Page 255 - FANNY! l'heureux mortel qui près de toi respire Sait, à te voir parler, et rougir, et sourire, De quels hôtes divins le Ciel est habité : La Grâce, la Candeur, la naïve Innocence, Ont, depuis ton enfance, De tout ce qui peut plaire enrichi ta beauté. Sur tes traits, où ton âme imprime sa noblesse, Elles ont su mêler aux...
Page 60 - FILLE du vieux pasteur, qui d'une main agile Le soir emplis de lait trente vases d'argile , Crains la génisse pourpre, au farouche regard, Qui marche toujours seule et qui paît à l'écart. Libre, elle lutte et fuit intraitable et rebelle ; Tu ne presseras point sa féconde mamelle , A moins qu'avec adresse un de ses pieds lié Sous un cuir souple et lent ne demeure plié. (TIRÉ DEMOSCHUS. ) NOUVEAU cultivateur, armé d'un aiguillon , L'Amour guide le soc et trace le sillon ; II presse sous le...
Page 272 - Au pied de l'échafaud j'essaye encor ma lyre. Peut-être est-ce bientôt mon tour. Peut-être avant que l'heure en cercle promenée Ait posé sur l'émail brillant, Dans les soixante pas où sa route est bornée, Son pied sonore et vigilant, Le sommeil du tombeau pressera ma paupière. Avant que de ses deux moitiés...
Page 8 - L'avait loin du vaisseau rejoint sur le rivage. " Le sort, dit le vieillard, n'est pas toujours de fer. Je vous salue, enfants venus de Jupiter. Heureux sont les parents qui tels vous firent naître ! Mais venez, que mes mains cherchent à vous connaître! Je crois avoir des yeux. Vous êtes beaux tous trois. Vos visages sont doux, car douce est votre voix. Qu'aimable est la vertu que la grâce environne ! Croissez, comme j'ai vu ce palmier de Latone, Alors qu'ayant des yeux je traversai les flots...
Page 8 - Prends, et puisse bientôt changer ta destinée! » Disent-ils. Et tirant ce que, pour leur journée, Tient la peau d'une chèvre aux crins noirs et luisants. Ils versent à l'envi, sur ses genoux pesants, Le pain de pur froment, les olives huileuses, Le fromage et l'amande, et les figues mielleuses...
Page 270 - Pâtres , chiens et moutons , toute la bergerie Ne s'informe plus de son sort. Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine , Les vierges aux belles couleurs Qui le baisaient en foule , et sur sa blanche laine Entrelaçaient rubans et fleurs , Sans plus penser à lui , le mangent s'il est tendre.