Le maréchal Lefèbvre

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Perrin et cie, 1904 - 526 pages
 

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Page 123 - ... travers le sang vers un passé impossible, tandis que sur ce chaos se montrait menaçante l'épée de l'étranger ! A ce moment revenait de l'Orient un jeune héros plein de génie, qui partout vainqueur de la nature et des hommes, sage, modéré, religieux, semblait né pour enchanter le monde ! Jamais assurément on ne fut plus excusable de se confier à un homme, car jamais terreur ne fut moins simulée que celle qu'on fuyait, car jamais génie ne fut plus réel que celui auprès duquel on...
Page 126 - ... siècle; rien dans la fin du dix-huitième siècle ne ressemble au moment actuel. « Votre sagesse a rendu ce décret; nos bras sauront l'exécuter. « Nous voulons une République fondée sur la vraie liberté, sur la liberté civile , sur la représentation nationale : nous l'aurons, je le jure; je le jure en mon nom et en celui de mes compagnons d'armes...
Page 51 - L'Europe , dit-il , sera bien étonnée sans » doute, lorsqu'elle apprendra que l'Assemblée nationale a » passé quatre heures entières à délibérer sur le départ de » deux dames qui aiment mieux entendre la messe à Rome
Page 128 - J'étais tranquille à Paris lorsque je reçus le décret du conseil des anciens, qui me parla de ses dangers, de ceux de la République. A l'instant j'appelai , je retrouvai mes frères d'armes , et nous vînmes vous donner notre appui ; nous vînmes vous offrir les bras de la nation, parce que vous en étiez la tête.
Page 128 - ... de ce qui se passait aux Cinq-Cents et placé dans l'extrême péril d'une destitution et d'une défaite, se présente au Conseil des Anciens. Il était perdu si ce dernier, qui penchait pour la conjuration, était entraîné par l'élan du Conseil des Cinq-Cents.
Page 429 - Mais elle repoussa vivement ces avis dictés par le seul intérêt. Elle se fâcha, dit l'Empereur, et j'en fus traité comme un petit garçon; alors il ne me resta plus que de l'envoyer promener et de l'abandonner à elle-même "-. « Elle se croyait une princesse de la maison de Comnène ; on l'avait persuadé à Junot en la lui faisant épouser.
Page 51 - je suis persuadé qu'elles ne pouvaient être privées de la liberté « qui appartient à chacun d'aller où il veut, j'ai cru ne devoir » ni pouvoir mettre aucun obstacle à leur départ , quoique je » ne voie qu'avec beaucoup de répugnance leur séparation
Page 126 - République périssait ; vous l'avez su , et votre décret vient de la sauver. Malheur à ceux qui voudraient le trouble et le désordre! je les arrêterai , aidé du général Lefebvre (i), du général Berthier et de tous mes compagnons d'armes. » Qu'on ne cherche pas dans le passé des exemples qui pourraient retarder votre marche ! R.ien dans l'histoire ne ressemble à la fin du...
Page 48 - ... absence. Je savais par la reine que le départ de Mesdames avait été jugé nécessaire, pour laisser le roi libre dans ses démarches, lorsqu'il serait contraint de s'éloigner avec sa famille. La constitution du clergé ne pouvant être qu'en opposition directe avec les principes de religion de Mesdames, l'on pensait que leur voyage à Rome ne serait attribué qu'à leur seule piété. Cependant il était difficile de tromper une Assemblée qui devait peser les moindres actions de la famille...
Page 515 - Il sut profiter des leçons de Turenne et du maréchal de Saxe. Comme le premier, il fut sage et modeste ; comme le second, il fut actif, audacieux et prudent.

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