Oeuvres choisies de Marmontel ...Verdiere, 1825 |
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Expressions et termes fréquents
armées armées de Condé assez beau Bélisaire besoin bonheur bonté Bulgares carac caractère Charès charme choses ciel cœur courage crime Cyrus d'être demande devoir Dieu digne dit-il doit donner douleur doux Énée esprits état Eudoxe eût faible faiblesse fille force fortune François Ier Gélimer gens gloire goût grandeur Grandisson guerre héros heureux Homère honte j'ai jamais jeune homme juste Justinien l'ame l'amour l'art l'autre l'éloquence l'empereur l'État l'histoire l'homme l'innocence l'opinion l'orgueil l'un laisse larmes lois Lucain lui-même luxe main malheur maux ment mérite merveilleux mœurs monde morale multitude n'en Narsès nature naturel passions patrie penser père peuple philosophie plaisir poésie prince Princesse de Clèves qu'un Quinte-Curce règne Régulus rendre reux rien rois roman romanesque Rome s'il sage sagesse Saint-Preux Scythes semble sensible sentiment serait seul siècle souverain talents Thrace Tibère tion Totila Trajan tyrans vanité vérité vertu vertueux vice vieillard Voilà Xénophon yeux
Fréquemment cités
Page 106 - Quid verum atque decens euro et rogo, et omnis in hoc sum ; Condo et compono quae mox depromere possim.
Page 143 - Jamais fille chaste n'a lu de romans, et j'ai mis à celui-ci un titre assez décidé pour qu'en l'ouvrant on sût à quoi s'en tenir. Celle qui , malgré ce titre , en osera lire une seule page , est une fille perdue : mais qu'elle n'impute point sa perte à ce livre; le mal était fait d'avance. Puisqu'elle a commencé , qu'elle achève de lire : elle n'a plus rien à risquer.
Page 187 - ... miroir il a tout répété. Mais l'art jamais n'a su peindre la flamme : Le sentiment est le seul don de l'âme Que le travail n'a jamais imité. J'entends Boileau monter sa voix flexible A tous les tons , ingénieux , flatteur, Peintre correct, bon plaisant, fin moqueur, Même léger dans sa gaité pénible; Mais je ne vois jamais Boileau sensible. Jamais un vers n'est parti de son cœur.
Page 23 - L'homme de lettres que vous remplacez , pacifique , indulgent , modeste , ou du moins attentif à ne pas rendre pénible aux autres l'opinion qu'il avait de lui-même , s'était annoncé par des talents heureux qui, sans trop alarmer l'envie, gagnaient l'estime , et quelquefois dérobaient l'admiration.
Page 185 - J'ai vu l'aurore interrompre ma veille ! De quel rayon le Ciel t'illumina , Quel feu divin s'alluma dans tes veines, Quand du faux goût rompant les lourdes chaînes, Et...
Page 187 - Ce peintre né , dont l'instinct nous enchante ! Simple et profond, sublime sans effort, Le vers heureux , le tour rapide et fort , Viennent chercher sa plume négligente. Pour lui sa muse , abeille diligente , Va recueillir le suc brillant des fleurs. En se jouant, la main de la nature. Mêle, varie, assortit ses couleurs. C'est un émail semé sur la verdure , Dont le Zéphyr fait toute la culture , Et que l'Aurore embellit de ses pleurs. Mais sous l'appât d'un simple badinage, Quand il instruit,...
Page 190 - Quelle chaleur, quelle âme tu répands! La cour, la ville , et le peuple et le monde , Tu fais de tout une étude profonde , Et nous rions toujours à nos dépens. Le jaloux rit d'un sot qui lui ressemble; Le médecin se moque de Purgon ; L'avare pleure et sourit tout ensemble , D'avoir payé pour entendre Harpagon.
Page 12 - ... fut un présent inestimable. De là je tombai dans les fers, et fus promené en triomphe. Après cela, vous m'avouerez qu'il faut mourir de douleur, ou s'élever au-dessus des caprices de la fortune. Vous avez dans votre sagesse, lui dit Bélisaire, bien des motifs de consolation, mais je vous en* promets un nouveau, avant de nous séparer.
Page 182 - Et la vertu qui la vient dégager ! Mais toi , Virgile , aux plus beaux jours du monde , Dans le berceau des plus grands des humains , Dans cette Rome , en héros si féconde , Qui choisis-tu pour père des Romains ? Ce n'est pas tout que d'aller fonder Rome; Un grand dessein demandait un grand homme.
Page 18 - ... dont vous l'aviez jugé digne ; que cet infortuné jeune homme vienne expirer, en vous tendant les bras, sur le seuil de ce sanctuaire , sans que l'impitoyable mort lui permette d'y pénétrer, c'est un malheur d'autant plus cruel qu'il était encore sans exemple.