Nouveaux melanges philosophiques, historiques, critiques, &c. ...Cramer, 1774 |
Expressions et termes fréquents
affez Aftérie Aftolphe ainfi Amafide ASTER auffi AZÉMON beau Brutus c'eft C'eſt Caffius Calabre Calderon CASCA CASSIUS Céfar CÉSAR cher chofe ciel Cimber Cinna CINTI Cintia cœur Colimaçons confeil Crête Cydon Cydoniens Datame défert déja DICTIM Dieu Dieux efprits enfans entrepriſe eſt facré facrifice fage faifait fang fans doute fauvages favez favoir fcène fecond fecret fens fent fera ferpent fervir feul fiècle fille fils de Maurice foit foldats fommes font fous fouvent FREDERIC fuis fuivait fujet furtout grace Grèce HERACLIUS homme j'ai Jéfuites jour jufqu'à jufte Jupiter l'efprit l'hiftoire laiffé Léonide Libia loix longtems main Mambrès Memphis MERION Minos monfieur mort n'eft n'eſt paffé parle penfer père perfonne peuple Pharès philofophe Phocas plaifir plufieurs poiffon préfent prefque princeffe puiffe puifque Ragès raifon refpect refte rien s'eft Seigneur ſes ſon STOL taureau blanc Temple tems tête TEUCE R trifte vois yeux
Fréquemment cités
Page 83 - J'ai vécu plus que toi; mes vers dureront moins. Mais au bord du tombeau je mettrai tous mes soins A suivre les leçons de ta philosophie, A mépriser la mort en savourant la vie, A lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Comme on boit d'un vin vieux qui rajeunit les sens.
Page 46 - Vous ne pouvez empêcher cet hommage , Faible tribut de quiconque a des yeux. C'est aux mortels d'adorer votre image; L'original était fait pour les dieux. .J'ai entendu plusieurs morceaux de la Pandore de M. de La Borde; ils m'ont paru bien dignes de votre protection. La faveur donnée aux véritables beauxarts est la seule chose qui puisse augmenter l'éclat dont vous brillez.
Page 51 - Rome et d'Athène: On me dit: partez promptement, Venez sur les bords de la Seine, Et Vous en direz tout autant Avec moins d'esprit et de peine.
Page 91 - Faut-il à votre gloire encore un nouveau titre ? Des intérêts des Rois votre langue eft l'arbitre...
Page 49 - Mais sur le point d'être jeté Au fond de la nuit éternelle, Comme tant d'autres l'ont été, Tout ce que je vois me rappelle A ce monde que j'ai quitté. Si vers le soir un triste orage Vient ternir l'éclat d'un beau jour, Je me souviens qu'à votre cour Le temps change encor davantage.
Page 52 - ... vous rajeunit ! Pour vous l'âge n'a point de glaces ; Les fleurs font de toute faifon : Enfant , vous orniez la raifon ; Vieillard , vous couronnez les graces. Quand vous parcourez vos hameaux , La joie avec vous fe promène ; Par-tout dans votre heureux domaine , Vos femblables font vos égaux ; Le foin de foulager leur peine Vous fait oublier tous vos maux.
Page 91 - C'eft bien là d'un Français l'aimable urbanité. Jadis, je l'avouerai, j'eus moins de modeftie, Je promis à mes vers une éternelle vie ; Et fi j'en crois les tiens, je me fuis peu mépris ; Mon nom eft fur de vivre alors que tu m'écris.
Page 83 - Aussi lorsque mon pouls, inégal et pressé, Faisait peur à Tronchin, près de mon lit placé ; Quand la vieille Atropos, aux humains si sévère, Approchait ses ciseaux de ma trame légère, II a vu de quel air je prenais mon congé ; II sait si mon esprit, mon cœur était changé.
Page 81 - Je crois Ferney plus beau. Les regards étonnés, Sur cent vallons fleuris doucement promenés, De la mer de Genève admirent l'étendue ; Et les Alpes de loin, s'élevant dans la nue, D'un long amphithéâtre enferment ces coteaux Où le pampre en festons rit parmi les ormeaux.
Page 91 - Quand la terre asservie était à nos genoux , La langue des vainqueurs devint celle du monde : En chefs-d'œuvre des arts la France plus féconde , Par l'attrait des talens, par le charme des vers, Sans l'avoir subjugué règne sur l'univers. Vos drames éloquens, honneur de Melpomène, Monumens qui manquaient à la grandeur romaine...