Oeuvres de Platon, Volume 7

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Bossange Frères, 1831
 

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Fréquemment cités

Page 282 - ... en propre à chaque homme, deviennent en quelque sorte communes à tous autant qu'il se pourra comme les yeux, les oreilles, les mains et que tous les citoyens s'imaginent qu'ils voient, qu'ils entendent, qu'ils agissent en commun, que tous approuvent et blâment de concert les mêmes choses, que leurs joies et leurs peines roulent sur les mêmes objets : en un mot, partout où les lois viseront de tout leur pouvoir à rendre...
Page xxi - Il faut enfin qu'il enseigne aux citoyens que toutes les dispositions des lois se rapportent à ces deux sortes de biens , parmi lesquels les biens humains se rapportent aux divins , et ceux-ci à la prudence , qui tient le premier rang.
Page 197 - Encore le mal n'aurait-il pas été si grand, si la démocratie eût été renfermée dans les seuls hommes libres; mais, le désordre ayant passé de la musique à tout le reste, et chacun se croyant capable de juger de tout, cela produisit un esprit général d'indépendance; la bonne opinion de soi-même délivra chaque citoyen de toute crainte, et l'absence de crainte engendra l'impudence...
Page 94 - Disons-nous, au contraire, vous et moi, que la jouissance de ces biens est avantageuse à ceux qui sont justes et pieux, mais qu'ils se tournent en véritables maux pour les méchants, à commencer par la santé ; qu'il en est de même de la vue, de l'ouïe, des autres sens, en un mot, de la vie ; que le plus grand de tous les malheurs pour un homme serait d'être immortel, et de posséder tous les autres biens, hormis la justice et la vertu ; et qu'en cet état plus...
Page 192 - Marathon, apprenant après cela que ce prince avait fait percer le mont Athos, qu'il avait joint les deux rivages de l'Hellespont, et que le nombre de ses vaisseaux était prodigieux, crurent qu'il ne leur restait plus aucune espérance de salut, ni du côté de la terre, ni du côté de la mer. Du côté de la terre, ils ne comptaient sur le secours d'aucun peuple de la Grèce ; et, se rappelant qu'au temps de la première invasion des Perses et du ravage d'Érétrie, personne n'était venu se joindre...
Page 83 - Oui, c'est un chef-d'œuvre de législation et de politique. Leurs autres lois ne sont peut-être pas exemptes de défauts; mais pour celle-ci, touchant la musique, elle nous prouve une chose vraie et bien digne de remarque : c'est qu'il est possible de fixer par des lois, d'une manière durable et avec assurance, les chants qui sont absolument beaux.
Page 178 - ... qu'un État où ces trois choses ne se rencontrent point ne saurait être bien policé. « Les Perses et les Athéniens , en aimant à l'excès et exclusivement, les uns la monarchie, les autres la liberté , n'ont pas su garder une juste mesure dans l'une et dans l'autre ; ce milieu a été bien mieux gardé en Crète et à Lacédémone. Les Athéniens euxmêmes et les Perses en étaient beaucoup moins éloignés autrefois qu'ils ne le sont aujourd'hui. Voulezvous que nous remontions à la cause...
Page 264 - La plus grande de toutes les maladies de l'homme est un défaut qu'on apporte en naissant, que tout le monde se pardonne, et dont par conséquent personne ne travaille à se défaire : c'est ce qu'on appelle l'amour-propre; amour, dit-on, qui est naturel, légitime, et même nécessaire.
Page 195 - Les péons (chants en l'honneur d'Apollon) étaient la troisième, et il y en avait une quatrième, " destinée à célébrer la naissance de Bacchus, et pour cela, je crois, « appelée dithyrambe. On donnait à ces chants le nom de lois, comme « si la politique était une espèce de musique ; et pour les distinguer des autres lois, on les appelait lois de la cithare. Ces chants et autres semblables une fois réglés, il n'était permis à personne d'en changer la mélodie. Ce n'était point les...
Page 73 - Je dis qu'il n'est presque aucun animal qui, lorsqu'il est jeune, puisse tenir son corps ou sa langue dans un état tranquille, et ne fasse sans cesse des efforts pour se mouvoir et pour crier; aussi voit-on les uns sauter et bondir, comme si je ne sais quelle impression de plaisir les portait à danser et à folâtrer, tandis que les autres font retentir l'air de mille cris différents. Mais aucun animal n'a le sentiment de l'ordre ou du désordre dans les...

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