Principes de la grammaire françoiseBusseuil, 1800 |
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Expressions et termes fréquents
accens accessoires action adjectifs Alcibiades alinéa analyse articulés arts Athènes attention attribut auroit avez avoient avoit avons c'est-à-dire capable CHAPITRE choses Cinna classe co-existent comparer composée CONDILLAC connoissances connoître conséquent considérer Corneille est poëte corps d'idées décom démêler développement différentes distinguer donner effet élémens du discours enfant Eschyles espèces esprit étoient étoit Euripides exemple exprimer faculté falloit général grammaire habitudes hommes idées distinctes individus intelli jugemens jugement l'ame l'analyse l'attribut l'autre l'esprit l'idée langage d'ac langage d'action langues lorsqu'il lyses manière mence ment méthodes analytiques Monseigneur mots mouvemens n'auroit néces nécessaire nom substantif nomme objets observer opérations de l'entendement organes pables parler perception phrase Pierre Corneille pourroit précédé d'une préposition principes proposition principale propositions incidentes propositions subordonnées qu'autant qu'un qualités Racine rapport réflexion remarquer scène la raison sens fini sensations sensible sentimens seroient seroit seul signes artificiels signifie simultanées substantif successivement suite sujet systême Thémistocles tion verbe étre Voilà
Fréquemment cités
Page 168 - ... vous savez en quel état se trouvait la scène française lorsqu'il commença à travailler. Quel désordre! quelle irrégularité! Nul goût, nulle connaissance des véritables beautés du théâtre. Les auteurs aussi ignorants que les spectateurs, la plupart des sujets extravagants et dénués de vraisemblance, point de mœurs, point de caractères; la diction encore plus vicieuse...
Page 161 - Les auteurs aussi ignorants que les spectateurs, la plupart des sujets extravagants et dénués de vraisemblance, point de mœurs, point de caractères ; la diction encore plus vicieuse que l'action, et dont les pointes et de misérables jeux de mots faisaient le principal ornement; en un mot, toutes les règles de l'art, celles mêmes de l'honnêteté et de la bienséance, partout violées.
Page 162 - La scène retentit encore des acclamations qu'excitèrent à leur naissance Le Cid, Horace, Cinna, Pompée, tous ces chefs-d'œuvre représentés depuis sur tant de théâtres, traduits en tant de langues, et qui vivront à jamais dans la bouche des hommes.
Page 162 - Dans cette enfance ou, pour mieux dire, dans ce chaos du poème dramatique parmi nous, votre illustre frère, après avoir quelque temps cherché le bon chemin, et lutté, si je l'ose ainsi dire, contre le mauvais goût de son siècle, enfin, inspiré d'un génie extraordinaire et aidé de la lecture des anciens, fit voir sur la scène la raison, mais la raison accompagnée de toute la pompe, de tous les ornements dont notre langue est capable...
Page 26 - Les vraies connaissances sont dans la réflexion, qui les acquiert, beaucoup plus que dans la mémoire, qui s'en charge ; et on sait mieux les choses qu'on est capable de retrouver, que celles dont on peut se ressouvenir. Il ne suffit donc pas de donner des connaissances à un enfant : il faut qu'il s'instruise en cherchant lui-même; et le grand point est de le bien guider. S'il est conduit avec ordre, il se fera des idées exactes; il en saisira la suite et la liaison : alors, maître de les parcourir,...
Page 163 - Parmi tout cela, une magnificence d'expression proportionnée aux maîtres du monde qu'il fait souvent parler; capable néanmoins de s'abaisser quand il veut, et de descendre jusqu'aux plus simples naïvetés du comique, où il est encore inimitable...
Page 162 - ... entreprendre de lui disputer le prix, se bornèrent à combattre la voix publique déclarée pour lui, et essayèrent en vain, par leurs discours et par leurs frivoles critiques, de rabaisser un mérite qu'ils ne pouvaient égaler.
Page 119 - Si toutes les idées , qui composent tme pensée , sont simultanées dans l'esprit, elles sont successives dans le discours : ce sont donc les langues qui nous fournissent les moyens d'analyser nos pensées.
Page 7 - ... raison. Mais il n'ya point d'âge où l'on puisse comprendre les principes généraux d'une science , si on n'a pas fait les observations qui ont conduit à ces principes. L'âge de raison est donc celui où l'on a observé ; et par conséquent la raison viendra de bonne heure , si nous engageons les enfans à faire des observations.
Page 30 - ... conservons. Les sensations , considérées comme représentant les corps, se nomment idées; mot qui, dans son origine, n'a signifié que ce que nous entendons par image.