Chefs-d'œuvre [de Bossuet]...: Discours sur l'histoire universelle. Oraisons funèbres. Panégyriques

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Heuguet, 1844 - 512 pages

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Fréquemment cités

Page 361 - Tertullien , parce qu'il nous montre encore quelque forme humaine, ne lui demeure pas longtemps; il devient un je ne sais quoi , qui n'a plus de nom dans aucune langue: tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu'à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses malheureux restes5!
Page 170 - J, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, « et du Fils, et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce * que je vous ai commandé. Et voilà, je suis avec vous tous les jours
Page 342 - Un homme s'est rencontré d'une profondeur d'esprit incroyable, hypocrite raffiné autant qu'habile politique, capable de tout entreprendre et de tout cacher, également actif et infatigable dans la paix et dans la guerre, qui ne laissait rien à la fortune de ce qu'il pouvait lui ôter par conseil et par prévoyance ; mais au reste si vigilant et si prêt à tout, qu'il n'a jamais manqué les occasions qu'elle lui a présentées ; enfin un de ces esprits remuants et audacieux, qui semblent être...
Page 469 - ... les autres, de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince, le digne sujet de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire ; votre image y sera tracée, non point avec cette audace qui promettait la victoire , non, je ne veux rien voir en vous de ce que la mort y efface; vous aurez dans cette image des traits immortels : je vous y verrai tel que vous étiez à ce dernier jour, sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencer à vous apparaître.
Page 468 - maintenant ; mais venez plutôt, princes et seigneurs ; et vous «pji jugez la terre, et vous qui ouvrez aux hommes les portes du ciel; et vous, plus que tous les autres, princes et princesses, nobles rejetons de tant de rois, lumières de la France, mais aujourd'hui obscurcies et couvertes de votre douleur comme d'un nuage; venez voir le peu qui nous reste d'une si auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire.
Page 359 - MADAME cependant a passé du matin au soir, ainsi que l'herbe des champs. Le matin elle fleurissait ; avec quelles grâces, vous le savez : le soir, nous la vîmes séchée...
Page 360 - Talions voir dépouillée même de cette triste décoration. Elle va descendre, à ces sombres lieux, à ces demeures souterraines, pour y dormir dans la poussière avec les grands de la terre...
Page 360 - Au lieu de l'histoire d'une belle vie, nous sommes réduits à faire l'histoire d'une admirable mais iriste mort. A la vérité, messieurs, rien n'a jamais égalé la fermeté de son âme, ni ce courage paisible qui, sans faire effort pour s'élever, s'est trouvé, par sa naturelle situation, au-dessus des accidents les plus redoutables. Oui, MADAME fut douce envers la mort comme elle l'était envers tout le monde.
Page 469 - ... batailles; et voilà que, dans son silence, son nom même nous anime ; et ensemble il nous avertit que, pour trouver à la mort quelque reste de nos travaux et n'arriver pas sans ressource à notre éternelle demeure, avec le roi de la terre il faut encore servir le Roi du ciel.
Page 450 - L'armée commença l'action de grâces ; toute la France suivit ; on y élevait jusqu'au ciel le coup d'essai du duc d'Enghien : c'en serait assez pour illustrer une autre vie que la sienne ; mais, pour lui, c'est le premier pas de sa course. Dès cette première campagne, après la prise de Thionville...

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